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A 57,5 %, par référendum, les Suisses ont dit « oui » à l’interdiction des minarets. Déjouant tous les pronostics des instituts de sondage, les Suisses ont clairement refusé que la Confédération helvétique se couvre de symboles de la conquête musulmane de l’Europe. Un exemple pour la France.

Ce refus des minarets dépasse dans certains cantons les 70 %. La proposition populiste va donc devenir un amendement constitutionnel. L’interdiction de la construction de minarets, comme une mesure « propre à maintenir la paix entre les membres des diverses communautés religieuses », sera gravée dans le marbre.

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29 novembre 1881 : Naissance à Diersburg dans le Pays de Bade du Capitaine Hermann Ehrhardt, officier de marine allemand.En 1919, il crée un Corps Franc, la Brigade Ehrhardt, qui participe au putsch de Kapp et à d’autres initiatives visant à abattre la nouvelle république. En 1922, il est arrêté, emprisonné à Leipzig et s’évade dès 1923. Après avoir voulu coopérer avec le nouveau régime de Hitler en 1933, il entre rapidement en conflit avec lui et doit se retirer sur les terres autrichiennes de sa seconde épouse, la Princesse Margarethe von Hohenlohe-Oehringen. Après l’Anschluß, on le laisse en paix, mais, dès le démantèlement du réseau Canaris (un marin qui avait fait partie de sa Brigade), il se cache dans les montagnes, finit par se rendre et reste emprisonné jusqu’à l’automne 1944. Il meurt en 1971 en Autriche, âgé de 91 ans.

Métapédia

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« Pour nous qui étions accourus vers ces provinces baltiques, ce mot « marche en avant », prenait une signification grosse de mystère et délicieusement dangereuse. Dans l’attaque nous espérions trouver une délivrance, une suprême exaltation de nos forces; nous espérions trouver la confirmation que nous étions à la hauteur de notre destin, nous espérions sentir en nous les véritables valeurs du monde. Nous marchions, nourris par d’autres certitudes que celles qui avaient cours dans notre pays. Nous croyions aux instants où toute une vie se trouve ramassée, nous croyions au bonheur d’une prompte décision. « Marche en avant » ne voulait pas dire pour nous la marche vers un but militaire, vers un point de la carte, vers une ligne qu’il fallait conquérir. « Marche en avant », c »était pour nous la naissance d’une force nouvelle qui pousse le guerrier vers un sommet plus haut, c’était la rupture de tous les liens qui nous attachaient à ce monde corrompu, à ce monde à la dérive, avec lequel un véritable guerrier ne pouvait plus rien avoir de commun ».

Ernst von Salomon : Les Réprouvés

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« Les hommes des corps-francs sont les fils de la guerre, de la défaite et de la révolution de novembre. Ils sont directement apparentés aux arditi de Fiume et aux squadristes qui surgissent un peu plus tard en Italie, constituant un type d’homme bien spécifique qu’on ne reverra plus. Ils ont été façonnés d’abord par les combats des tranchées de la guerre. Celle-ci avait trié entre les hommes que l’épreuve a nerveusement ou moralement écrasés, et ceux qui en sont sortis plus forts et plus durs qu’avant. Parlant d’eux, Jünger les comparera aux lansquenets d’autrefois qui n’avaient plus d’autre patrie que leur drapeau. Ce sont des hommes chez qui la guerre a aboli toute différence sociale, les égalisant selon un standard sans support avec celui de la vie civile. Ils ont remplacé les distinctions de classe par celle de l’audace et du courage. Et cette nouvelle échelle de valeurs, ils voudront plus tard la transposer dans la vie civile d’après-guerre. A leur façon ce sont des socialistes. Mais leur socialisme est militaire, sans lien avec la recherche de la sécurité et du bonheur matériel. Ils ne reconnaissent plus d’autre hiérarchie que celle du mérite. Tous partagent la même foi dans le pouvoir de la volonté et un goût évident pour les méthodes expéditives.

En eux ne se résume sans doute pas toute l’essence du fascisme et du national-socialisme, mais ils en portent une part fondatrice dans la mesure où ils incarnent la révolte la plus radicale contre le monde bourgeois de leur temps ».

Dominique Venner : Le Siècle de 1914.

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Quatrième de couverture

 

Mythologie du monde celte

 

Mystérieux Celtes ? Oui et non… Oui parce qu’on les croit généralement enveloppés d’une aura hors du commun… Non, parce que les chercheurs ont mis au jour bien des aspects de leur personnalité et de leur mode de vie… Oui encore, parce que ces travaux restent trop mal connus et que, trop souvent, des élucubrations alléchantes mais largement fantasmatiques tiennent le devant de la scène…

 

Laissant les fantasmes à ceux qu’ils séduisent, la recherche de la vérité est un jeu gratifiant qui laisse voir que les traditions des anciens Celtes étaient étonnamment subtiles et que les formes dans lesquelles ils les ont le mieux exprimées – mythes, contes et légendes – surpassent souvent les meilleurs romans !

 

Le présent livre propose d’abord une introduction à l’état actuel des connaissances puis s’attache à une analyse des conceptions du monde telles que les révèle la mythologie : car celle-là n’est pas un simple recueil de contes mais une tentative, dans un langage imagé, d’expliquer le fonctionnement et le destin de l’univers en fonction des connaissances scientifiques et de la réflexion philosophique de l’époque.

À travers cet ouvrage rigoureux mais accessible à tous, au cœur d’un imaginaire foisonnant, Claude Sterckx nous propose de découvrir les mythes et leurs protagonistes, dont histoires épiques et rocambolesques sont aux sources de notre culture, qu’elles continuent de marquer de leur empreinte. Nous devons au monde celte – outre, n’en déplaise aux sages abstinents, le tonneau sans lequel le vin serait bien fade ! – nombre de nos vieilles légendes de même qu’une bonne part de notre folklore, qui se perpétuent dans les traditions populaires et constituent une inépuisable source littéraire. Qui ne se souvient du Graal, des amours de la Blonde Yseult, du tonitruant Gargantua ou du cri de Mélusine ?

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Dans leur chasse sauvage vers plus de soleil et plus de chaleur, les oies sont passées cette nuit peu après 23 h. au dessus de Poitiers. Spectacle magnifique, et leurs cris portaient nos espoirs dans le retour de la saison claire… Bon voyage les belles …

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Même si elle peut faire grincer des dents, c’est une thèse intéressante que celle de Pierre Lance (« Alésia. Un choc de civilisations ») sur les causes de la défaite gauloise devant les armées romaines. C’est tout simplement parce que, selon lui, la société gauloise était décadente : elle « n’était déjà plus tout à fait le type de société qui convenait à l’éthique des Celtes et à leur psychologie profonde (…) il manquait donc à ces hommes, lors de la conquête romaine, la foi et l’enthousiasme qu’il faut pour défendre la communauté avec toute la vaillance nécessaire ».

Pierre Lance voit dans l’organisation tripartite de la société (et dans l’assimilation de la « fonction » à la « classe ») l’une des raisons à cette décadence. Au contraire de certains continuateurs de Georges Dumézil qui en font une sorte de « plan  selon lequel s’édifieraient toutes les sociétés indo-européennes », il remarque que les deux classes de druides et de chevaliers n’existaient pas à l’apogée de la civilisation de la Tène et que ce tripartisme est « l’ultime aboutissement d’une dégradation de la propriété foncière individuelle et tribale ».

« Au reste, ajoute-t-il, le terme « fonction » lui même doit être ramené à une nécessité vitale. Or, aucune société saine n’a besoin de prêtres mais elle a besoin de chercheurs, de médecins, de philosophes. Là est vraiment la première fonction. Mais que le médecin ou le philosophe devienne un sorcier puis un prêtre, et nous avons là un processus de décadence de la fonction parfaitement évident.

De même, une société qui ne nourrit pas d’intentions prédatrices n’a nul besoin de guerriers spécialisés. Dans une société forte, tous les les hommes sont libres, responsables et prêts à prendre les armes pour la défense de la communauté si celle-ci est menacée. Mais dès lors que la guerre devient une affaire de spécialistes n’ayant aucune autre raison de vivre que le combat, il y a tout lieu de craindre que le peuple soit un jour réduit en esclavage, car la caste guerrière, logiquement constituée de casse-cous et de têtes brûlées, ne résistera sans doute pas longtemps à la tentation d’abuser de la force dont elle dispose sans partage. Ce dont en réalité une nation a besoin, c’est seulement d’une certaine proportion de citoyens expérimentés dans le maniement des armes et aptes à former et à encadrer le peuple en cas de nécessité. Là est véritablement la deuxième fonction, dont le pouvoir politique doit veiller à ce qu’en aucun cas elle n’outrepasse son rôle. Et pour en avoir la garantie, il est indispensable qu’une partie au moins du peuple puisse être rapidement appelée sous les drapeaux.

Mais toute société a, par contre, un impérieux besoin d’agriculteurs et d’artisans (aujourd’hui de techniciens, d’entrepreneurs et d’ouvriers) et ce sont là les deux autres fonctions (confondues en une seule) que devaient symboliser les mythes originels. Sur ce point, la mythologie celtique est particulièrement instructive, puisque tous ses principaux dieux sont agriculteurs, artisans, artistes, médecins, poètes mais qu’aucun d’eux ne représente une fonction religieuse ou militaire spécifique. Le Teutatès gaulois, que César essaie d’assimiler au Mars romain, symbolise en fait la patrie, qui combat toute entière lorsqu’elle est en danger, et si Lug devient chef de guerre, c’est seulement parce qu’il est le dieu « polytechnicien » qui réunit le savoir-faire de tous les métiers.

(…)

[interprétation des objets symboliques et sacrés des légendes celtes] Au premier stade de civilisation, les trois fonctions sont tout simplement celles qui satisfont aux besoins essentiels des hommes, soit la chasse (lance, flèche ou épée), le défrichement de la forêt (la hache) et l’agriculture (charrue, pierre ou tailloir), immédiatement suivie de la cuisine (coupe ou chaudron). Dans un second stade de civilisation (dont nous avons déjà constaté l’évolution dans le passage du Dagda irlandais au Lug gaulois), le chasseur ou le défricheur devient l’artisan, puis l’artiste. Enfin le cuisinier (qui prépare aussi les herbes et les potions) devient le médecin, puis le chimiste, le chercheur scientifique, au bout du compte le philosophe. Nulle place dans tout ceci pour le prêtre ou le guerrier, éléments parasitaires des sociétés décadentes ».

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Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?

Joachim du Bellay

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banquet

Nous venons de passer un grand week end dans la forêt des Carnutes à fêter nos dieux celtes et à honorer nos Ancêtres. Au programme: des cérémonies : le rite à la Source au milieu des coups de fusil des chasseurs , la cérémonie de Samonios dans le froid mais sous un ciel limpide et noir profond, sous la Grande Ourse … et des conférences … le tout entrecoupé de festins à la gauloise et de prouesses bardiques au goût irlandais. De tous les âges mais pour une moyenne plutôt jeune (le pays où « les païens ont tous plus de 60 ans »doit être ailleurs…), nous étions une trentaine, représentants de divers groupes druidiques : l’Ordre des Bardes Ovates et Druides, la Krevenn Geltiek Hollvedel, le Groupe Druidique des Gaules, Altitona, le Grand Collège Druidique du Chêne d’Or, le Grand Collège Celtique de le Forêt des Chênes de Brocéliande; il y avait même un druide errant … Des conceptions parfois différentes, des ressentis parfois différents mais au delà, un profond sentiment d’osmose, une même vénération pour nos dieux Celtes, un même sentiment que là est la Famille, le Clan. Et surtout cette aveuglante conviction qu’on touche là à quelque chose d’essentiel, sans commune mesure avec le fait de pérorer sur Internet en se payant de bons mots et se donnant l’illusion d’être celui qui connait les recettes pour sauver la civilisation …

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laraire01

« J’accomplis à la lettre tous mes devoirs religieux, je sacrifie aux temps marqués, chaque mois à la Nouvelle Lune, disposant les couronnes et faisant la toilette d’Hermès, d’Hécate et des autres images divines que mes ancêtres m’ont léguées, les honorant par une offrande d’encens, de grains d’orge et de petits gâteaux; je m’associe durant l’année aux sacrifices publics sans négliger aucune fête. Dans ces occasions, à vrai dire, je n’immole pas de boeufs ni de victimes sanglantes mais j’offre ce que j’ai dans la main, ayant seulement soin de toujours donner leur part aux dieux, comme prémices des fruits nouveaux que la saison m’apporte, soit que je les dépose à leurs pieds, soit que je les brûle en leur honneur, persuadé que les dieux, se suffisant à eux mêmes, n’ont que faire de ces immolations de boeufs ».

(cité dans le « Grand livre des pouvoirs de la Lune », Marie Delclos)

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