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Amis, nous devons avoir le courage de regarder les réalités en face : nous sommes acculés à la clandestinité, peut-être pour des siècles. Ce sera assurément pour des siècles si les masses déboussolées par la vie urbaine, le brassage racial, les déracinements, la permissivité ont le réflexe de se jeter dans le fanatisme islamique pour échapper à leur nihilisme. Nous l’avons déjà vu : l’islam fondamentaliste est le seul mouvement des temps modernes qui puisse prétendre à une dimension culturelle car il est le seul à exiger une parfaite identité de la loi religieuse, du mode de gouvernement et de la loi civile. Mais il n’en est pas moins intolérable pour d’authentiques Européens. Nous autres, les dépositaires de l’espérance nietzschéenne, les résurrecteurs d’une Europe antique lavée de ses infantilismes et naïvetés, sommes les seuls à avoir quelque chose de cohérent à opposer à l’islam. Mais nous sommes réduits au silence. Il nous serait certes infiniment plus facile de susciter des prises de conscience et de regrouper une élite si nous avions droit à la parole et accès à l’appareil médiatique. Mais ce dernier est totalement aux mains de nos pires ennemis et le restera. Nous ne pouvons recourir qu’au travail missionnaire, individuel et de groupuscules. Nous avons à traverser notre temps des catacombes.
Faut-il le regretter ? Cela ne changerait rien. Nous devons plutôt interpréter cette situation comme un signe des temps : de ceux du dernier homme si adéquatement décrit par Nietzsche dans le prologue de Zarathoustra.
Robert Dun, Les catacombes de la libre pensée.
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Les commissaires du peuple du Scalp aimeraient tellement pouvoir nous reconnaître au premier coup d’œil qu’ils se sont fendus d’une affiche, sur deux ou trois murs de Poitiers, dressant un état des lieux des signes qui, pour eux, sont nos signes distinctifs. Jolie petite affiche assortie d’un appel à la vigilance qui se traduit implicitement comme un appel à la délation et peut rapidement tourner à l’appel au meurtre… en fait ce dont rêvent ces mouchards, nostalgiques du Guépéou, c’est de nous coller une étoile jaune sur la poitrine…
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27 mai 1894 : naissance à Courbevoie de Louis-Ferdinand Céline
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La Cour de Cassation a, le 7 mai, refusé de transmettre au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité que Rivarol avait soulevée en déposant un mémoire au greffe le 13 mars ( voir : https://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/2010/04/04/liberte-de-savoir-et-revisionnisme/ ) . Elle a, en cela, refusé de suivre le point de vue de l’avocat général Anne-Marie Batut qui, dans un avis long et circonstancié rendu le 27 avril, concluait au caractère sérieux de la question posée et donc demandait sa transmission à la rue de Montpensier, les « sages » du palais Royal devant in fine décider.
Pour motiver son refus, la Cour de Cassation a considéré au contraire et prenant le contrepied, que « la question posée ne présente pas un caractère sérieux dans la mesure où l’incrimination critiquée se réfère à des textes régulièrement introduits en droit interne, définissant de façon claire et précise l’infraction de contestation de l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’art.6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 aout 1945 et qui ont été commis soit par des membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 du dit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale, infraction dont la répression, dès lors, ne porte pas atteinte aux principes constitutionnels de la liberté d’expression et d’opinion ».
CQFD
(ça surprend quelqu’un ?…)
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J’ai longtemps considéré Jean de La Varende comme mon auteur préféré. En 5e, au lycée, je lisais « Pays d’Ouche » et plus tard à la fac, je parlais plus souvent de lui avec mon assistant en Histoire du droit, qui était de ses admirateurs, que des institutions féodales comme nous l’aurions du. Entretemps, j’avais rejoint l’association des « Amis de La Varende » ce qui donnait droit, chaque année, à un délicieux petit inédit dont s’enorgueillit encore aujourd’hui ma bibliothèque.
Je n’ai depuis que peu rencontré de personnages aussi romantiques que Nez de cuir, Man’d’Arc et autres Manants du roi pratiquant avec autant d’ardeur la noblesse, l’honneur et la fidélité. J’avais déjà envoyé loin promener la religion du désert, mais curieusement son catholicisme ne me gênait pas : avec Michel de Saint-Pierre et quelques rares autres, il est de ces auteurs chrétiens qui trouvent pourtant grâce à mes yeux… J’avais trouvé particulièrement émouvante , je m’en souviens encore, une nouvelle qui contait la longue nuit de réflexion d’un hobereau déchiré , à la suite de la condamnation papale du mouvement « l’Énergie Nationale », allusion claire à l’Action Française… et ce simple texte m’avait permis de prendre la mesure pitoyable de ce pauvre Maurras que devait, dans ses « Décombres », illustrer aussi parfaitement Rebatet,, éternel cocu, du Roi, de l’Eglise et du Coup de Force (*)…
J’aime aussi de La Varende que, n’ayant pu faire la carrière maritime à laquelle il aspirait, il s’évertua toute sa vie durant à réaliser une impressionnante collection de maquettes de bateaux et de navires composée de plus de 2000 éléments …
Jean de La Varende est né le 24 mai 1887 au château de Bonneville à Chamblac, dans l’Eure.
(*) Maurras :
– agnostique convaincu, il fait un compromis avec le catholicisme et se fait le chantre d’une Église-facteur d’union entre tous les Français pour voir son Action Française officiellement condamnée par le Pape en 1926;
– monarchiste, il est renié par le prétendant, le Comte de Paris qui rompt avec fracas tous liens avec l’AF en publiant une lettre définitive, pour se tourner vers des élites plus proches du régime républicain et davantage « fréquentables »;
– propagandiste du « coup de force » il rate l’opportunité, qui ne se représentera pas, du 6 février 1934, par manque total de prise en compte de la réalité
– inventeur du « nationalisme intégral » et germanophobe extrême, il s’engage derrière le Régime de Vichy pour se voir jeté en prison en 1945, et condamné à perpète, accusé de collaboration -un comble- avec les allemands …
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Joseph Bellinger est né en 1949 à Syracuse dans l’Etat de New York. Il était encore lycéen qu’il rédigeait déjà des articles historiques qui lui valurent, très jeune, le Prix de l’ « American Legion », dit « The Voice of Democracy ». De 1968 à 1971, il a étudié l’histoire et, plus particulièrement, trois périodes : l’antiquité, l’histoire de l’Eglise et l’histoire contemporaine récente. En 1977, il publie une étude critique sur les procès de Nuremberg. En 1982 et en 1989, il étudie la langue allemande pour pouvoir parfaire ses connaissances et mieux étayer son argumentation. En 1987-88, il est directeur de l’ « International German Bookstore » de Los Angeles. Il travaille ensuite comme libraire indépendant. De 1988 à 1999, Joseph Bellinger est écrivain et journaliste indépendant. Depuis 1999, il se penche quasiment exclusivement sur les circonstances qui ont entouré la mort de Heinrich Himmler. : suicide ou assassinat ? Dans un livre qu’il a consacré aux derniers jours de la vie du Reichsführer-SS, il présente au public ses conclusions , par ailleurs défendues par d’autres historiens. Pour eux aucun doute : Himmler a bien été assassiné le 23 mai 1945.
Lire la suite : http://www.voxnr.com/cc/d_allemagne/EEFylpupkAllONADwG.shtml
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Quatre anniversaires aujourd’hui :
22 mai 1813, celui de Richard Wagner d’abord dont j’écoute en ce moment en boucle le Lohengrin, dirigé par Rudolf Kempe et qui charma tant Louis II de Bavière qu’il fit construire plus tard un château tout droit sorti d’un conte de fées : Neuschwanstein , le « nouveau rocher du cygne », en hommage au chevalier du Cygne…
22 mai 1859, celui d’Arthur Conan Doyle qui inventa le détective le plus célèbre au monde, Sherlock Holmes qu’il tua dans « le problème final » mais qu’il fut obligé de ramener à la vie sous la pression de ses lecteurs.
22 mai 1907, celle de Georges Remi, alias Hergé, père de Tintin et rien que pour emmerder le dénommé Mbutu Mondondo qui se démène pour faire interdire aux mineurs « Tintin au Congo » jugé raciste, en France et en Belgique (après les décisions aux Etats-Unis et en Angletrerre) :
22 mai 1942, enfin celui de Theodor John Kaczynski, surnommé Unabomber : mathématicien et terroriste américain. Il s’est battu contre ce qu’il dénonçait comme les dangers inhérents à la direction prise par le progrès dans une société industrielle et une civilisation technologique qui s’éloignaient, selon lui, chaque jour de l’humanité. Pendant près de 20 ans, il envoya des colis piégés artisanaux à diverses personnes construisant ou défendant cette société technologique, et fit trois morts et 29 blessés. Il a fait l’objet de la chasse à l’homme la plus coûteuse de l’histoire du FBI avant d’être dénoncé par son frère cadet.
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« Propagée aux races viriles, aux races aryennes détestées, la religion de « Pierre et Paul » fit admirablement son œuvre, elle décatit en mendigots, en sous-hommes dès le berceau, les peuples soumis, les hordes enivrées de littérature christianique, lancées éperdues imbéciles, à la conquête du Saint Suaire, des hosties magiques, délaissant à jamais leurs Dieux, leurs religions exaltantes, leurs Dieux de sang, leurs Dieux de race.
Ce n’est pas tout. Crime des crimes, la religion catholique fut à travers toute notre histoire, la grande proxénète, la grande métisseuse de races nobles, la grande procureuse aux pourris (avec tous les saints sacrements), l’enragée contaminatrice.
La religion catholique fondée par douze juifs aura fièrement joué tout son rôle lorsque nous aurons disparu, sous les flots de l’énorme tourbe, du géant lupanar asiate qui se prépare à l’horizon.
Ainsi la triste vérité, l’aryen n’a jamais su aimer, aduler que le dieu des autres, jamais eu de religion propre, de religion blanche.
Ce qu’il adore, soin cœur, sa foi, lui furent fournis de toutes pièces par ses pires ennemis.
Il est bien normal qu’il en crève, le contraire serait le miracle. »
Louis-Ferdinand Céline, Les beaux draps
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