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Konrad von Marburg, né entre 1180 et 1200, et mort le 30 juillet 1233, est le premier à porter le titre d’Inquisiteur en Allemagne. De l’avis même de ses contemporains, Conrad se montre trop sévère et brutal dans sa chasse aux sorciers et aux hérétiques. Le nombre de ses victimes n’est pas connu avec précision, mais en Allemagne occidentale, son activité d’inquisiteur provoque une panique générale. Il agit avec un tel fanatisme et de manière tellement ignoble qu’il soulève la population contre lui. Il se met aussi à dos la noblesse contre laquelle il lance des accusations d’hérésie luciférienne et le 30 juillet 1233, il meurt avec son compagnon Gerhard Lutzelkolb dans une embuscade, massacré par des chevaliers alors qu’il revenait à Marbourg.

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Maurice Bardèche qui se disait lui même « écrivain fasciste » et qui était né le 1er octobre 1907 à Dun-sur-Aurun dans le Cher, est mort le 30 juillet 1998 à Paris.

« Je crois que le monde moderne est une entreprise de dénaturation de l’homme et de la création. Je crois à l’inégalité parmi les hommes, à la malfaisance de certaines formes de la liberté, à l’hypocrisie de la fraternité. Je crois à la force et à la générosité. Je crois à d’autres hiérarchies que celle de l’argent. Je crois le monde pourri par ses idéologies. Je crois que gouverner, c’est préserver notre indépendance, puis nous laisser vivre à notre gré. »

(Sparte et les Sudistes. Éditions Les sept couleurs.)

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Benito Amilcare Andrea Mussolini est né le 29 juillet 1883 à Dovia di Predappio dans la province de Forlì-Cesena dans la région Émilie-Romagne en Italie.

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« Vous me parlez de la loi de la jungle, et il se trouve que j’y suis tout à fait opposé ; mais alors dites-moi comment vous appelez ce paysage actuel où l’on voit frémir de l’échine tant de hyènes communautaires qui ne s’excitent qu’à la perspective d’imposer par le chantage au gouvernement le vote de lois répressives, et dont les babines dégoulinent de joie à la perspective du paradis qui s’offrira à leurs ébats lorsque ces lois seront enfin promulguées ? Je trouve cette jungle-là, cette jungle sociétale, encore mille fois plus alarmante que l’autre, ne serait-ce que parce que personne n’en semble horrifié. L’envie du pénal gronde partout. Jamais la liberté n’a été plus haïe. De plus en plus de maniaques travaillent du droit comme on travaillait du chapeau. Je sais très bien que la vie en société impose des contraintes. Mais les mensonges de ceux qui veulent encore les accroître par de nouvelles lois, et leur capacité de manipulation effrénée de tout, chiffres, statistiques, faits-divers, etc., deviennent stupéfiants, et se résument en fin de compte à une guerre honteuse et hystérique contre ce qui reste de l’humanité. Ce sont les véritables nihislistes et les véritables haïsseurs de la vie. Ils apsirent au pouvoir pour y faire régner leurs destructions et leurs délires. Ils veulent réduire l’humanité c’est-à-dire la liberté, comme les écologistes « profonds » veulent remplacer cette même humanité par la chouette mouchetée, et comme les dingues de la santé veulent non pas supprimer le plaisir mais faire oublier jusqu’à son souvenir. Ces nouveaux persécuteurs ont le mensonge pour méthode, la pression constante pour stratégie, des « observatoires » de toute nature comme ouvrages fortifiés, et un style d’appel à la mobilisation facilement identifiable : toutes leurs phrases commencent par « : « A l’heure où ». C’est le style de l’état d’alerte, de la levée en masse. On peut l’appeler l’Aleurou. « Aleurou l’extrémisme devient extrême » ; « Aleurou le combat s’impose » ; « Aleurou l’intolérance galope » ; « Aleurou le repli menace » ; « Aleurou les femmes sont battues » ; « Aleurou les homosexuels sont persécutés » ; « Aleurou l’ironie fait rage contre les handicapés ». Etc. Il n’y a plus qu’à espérer que leurs croisades échoueront. Que toutes leurs croisades sans exception échoueront. En tout cas, c’est la seule chance que l’on ait de revoir un jour une vie humaine. »

Philippe Muray, Festivus Festivus. Champs essais.

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« Le Mossad ne se compose que de 30 à 35 officiers, ou katsa, répartis sur tout le globe. L’explication de ce nombre incroyablement bas repose sur le fait que, à la différence des autres pays, Israël peut recruter, parmi la communauté juive internationale, des cadres dévoués, aux postes clefs. Israël dispose ainsi d’un réseau d’auxiliaires volontaires juifs, les sayanim, unique au monde. »

Claire Hoy/Victor Ostrovsky, Mossad, un agent des services secrets israéliens parle. Pocket.


Dans un entretien, Jacob Cohen qui est l’auteur du livre Le Printemps des Sayanim (L’Harmattan), affirme de son côté qu’« en France ils seraient près de 3000. Ostrovsky, ex-agent du Mossad, estime leur nombre à 3000 rien qu’à Londres. On peut imaginer leur importance aux Etats-Unis. Mais le « réservoir » est infini. Si on associe le Bnai Brit (franc-maçonnerie juive internationale), la WIZO (organisation internationale des femmes sionistes), les organisations judéo-sionistes nationales, comme l’UPJF, l’UEJF, le CRIF… en France, ainsi que les sympathisants, on arrive facilement au chiffre de un million de juifs prêts à travailler pour le Mossad.», implantés dans tous les secteurs de la société : politique, parlementaire, économique, financier, universitaire, médiatique, artistique, touristique, franc-maçon, etc.

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« Si vous rencontrez jamais au fond d’une cave quelqu’un qui soit très occupé à couper son prochain en tranches, informez-vous d’abord. Gardez-vous d’apprécier à vue de nez, de juger témérairement, d’intervenir mal à propos. Sachez que le point du litige n’est pas de savoir si vous avez affaire à une tortionnaire mais strictement si la cause de ce tortionnaire est bonne ou mauvaise. Ce n’est d’ailleurs pas d’aujourd’hui que la fin justifie les moyens. Ce qui est neuf c’est la sorte d’unanimité des esprits quant à cet aphorisme jusqu’alors discuté.

Ce qui est neuf, ce n’est ni le massacre ni la torture, mais que des esthètes, des philosophes, des poètes, tous champions patentés du libre examen, appellent, approuvent, acclament, massacrent et torturent au point qu’il ne leur reste de blâme et d’invective que pour les carnages dont se rendent coupables leurs adversaires sans qu’il soit question un seul instant de réprouver l’atrocité en soi. César ou Démos n’ont pas commencé d’être brutaux et injustes à notre époque : toute l’histoire en témoigne. Mais au moins, jadis, ne se rougissaient-ils pas les mains au nom des droits de l’homme. Une caractéristique de notre époque (qui entre bien des gênes bénéfiques n’a hérité que celui-ci de la Révolution Française) veut qu’il ne suffise plus à l’égorgeur d’égorger, encore lui faut-il qu’on l’approuve. Les grandes tyrannies modernes ne se contentent pas de l’obéissance de leurs sujets : ceux-ci doivent en sus se pâmer sur les délices de leurs libertés. »

Jacques Laurent, Au contraire. La Table Ronde.

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« C’est alors que j’ai compris toute la puissance morale de ce préjugé : se croire vertueux et intègre parce qu’on est esclave. »

Marius Jacob ( 29 septembre 1879 – 28 août 1954 )

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Ils ont osé ! … il ne leur suffit plus que leurs adversaires soient morts, ils veulent  maintenant en faire disparaître la moindre trace ! …faut-il qu’ils en aient encore peur …

Les restes de Rudolf Hess ont été exhumés en catimini et brûlés, et sa tombe dans un cimetière de Bavière a été détruite près de 24 ans après sa mort, a annoncé jeudi un responsable local. L’exhumation, intervenue à moins d’un mois de l’anniversaire de sa mort, a eu lieu à l’abri du public et sans que les mérdias en soient informés, a précisé Roland Schöffel, maire-adjoint de Wunsiedel, confirmant des informations du Süddeutsche Zeitung. « Nous espérons ainsi ne plus avoir ici ce fantôme brun, a-t-il ajouté en référence à la couleur des nazis et des néonazis. »

Lamentable … mais il faudra bien un jour que tous ces salauds paient !

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« Les philosophes grecs prétendent que les Dieux ont fui hors du monde, ou quelque chose de la sorte. Ils soutiennent à ce qu’il paraît que le monde est comme une machine, avec sa mécanique, et que les Dieux la regardent de loin mais ne s’en soucient pas.

– Que t’importe ce que pensent les Grecs ? Ils se moquent bien, eux, de ce que pensent les barbares(…)

– Ils sont intelligents. Il ne faut pas négliger leurs spéculations philosophiques. D’où leur vient alors cette idée étrange que les Dieux sont indifférents au monde ? Bite d’aurochs, quelle sorte de dieux est-ce là ? Les philosophes n’entendent-ils donc jamais la voix divine ? (…)

Je me calai confortablement contre une charrette, et commençai de raisonner.

– Il faut partir du commencement et produire un discours logique à la mode des philosophes. Ce que disent les Grecs est que ce qui existe est de l’être, et ce qui n’est pas de l’être, du non-être. Cette distinction si sommaire leur pose des problèmes insurmontables, par exemple : si l’on exclut la création par les Dieux afin de raisonner avec rigueur, comment l’être a-t-il pu surgir du non-être ? Tu vois bien que c’est chose impossible : il faut donc admettre que ce qui existe a toujours existé. Mais si l’être a toujours été, et que le non-être n’est pas, comment les changements qui affectent les êtres sont-ils possibles ? Car le changement, cela implique qu’un état donné de l’être est passé au non-être. Donc que le non-être existe au cœur même de l’être. Ou bien que tout changement est impossible.

– Par la vache cornue ! S’exclama Tarvo. Est-ce cela, la philosophie des Grecs ? C’est bien de la masturbation de mangeurs d’ail. Autant me demande d’avaler une potée de gratte-cul ! (…)

– Je suis bien d’accord avec toi (…) A-t-on besoin de démonstrations logiques ? Il suffit d’avoir des yeux pour regarder ! Le vice des Grecs est de tout réduire au seul raisonnement qui n’est que la part la plus étroite de l’intelligence. Nous, Celtes, nous pensons aussi avec notre peau, nos oreilles et nos yeux… Vois chaque saison qui revient à sa juste place ; vois la mathématique parfaite que circonscrivent les étoiles autour de nous, et comment chaque année ressemble à l’année qui la précède ; vois comment les abeilles fabriquent le miel sans faillir une seule fois, et la logique du chien qui toujours naît du chien ! La raison divine gouverne le monde de l’intérieur ; sinon tout cesserait de perpétuer sa raison d’être. Ton œil ne désapprendrait-il pas à voir si les Dieux étaient loin, et ton ventre n’oublierait-il pas l’intelligence de la digestion ? Comment ta chair blessée saurait-elle quand il faut qu’elle cicatrise, et de quelle manière se refermer ? Le monde n’est pas mécanique, il est VIVANT ! Il est intelligent à chaque seconde et sait, quand il le faut, changer ses plans ! La machine de l’artisan le peut-elle ? »

Cécile Guignard-Vanuxem, Vercingétorix, le Défi des Druides. Éditions Cheminements.

***

(NDR) Les mangeurs d’ail, il s’agit ici, bien évidemment, des philosophes grecs qui essorent leur intelligence en questions vaines et finissent par tourner en rond … pourtant, je n’ai pu m’empêcher en essayant de suivre la démonstration que Tarvo appelle à juste titre « masturbation » , de me croire dans une de ces discussions comme les affectionnent aujourd’hui bon nombre de druidisants… Aliam vitam, alio mores …

(branlette de bouffeurs d’ail : mon vocabulaire s’est enrichi, à l’occasion, d’une nouvelle et riche expression … 😉 )

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Le 18 juillet 1894 le poète Charles Leconte de Lisle meurt à Louveciennes. Il avait été l’un des premiers à s’intéresser à l’héritage épique des Celtes, des Scandinaves et des Finnois. Ses Poèmes barbares (1862) témoignent d’un pessimisme d’inspiration panthéiste, qui ne l’empêcha pas de manifester sa sympathie pour le socialisme naissant.

Le Coeur de Hialmar

Une nuit claire, un vent glacé. La neige est rouge.
Mille braves sont là qui dorment sans tombeaux,
L’épée au poing, les yeux hagards. Pas un ne bouge.
Au-dessus tourne et crie un vol de noirs corbeaux.

La lune froide verse au loin sa pâle flamme.
Hialmar se soulève entre les morts sanglants,
Appuyé des deux mains au tronçon de sa lame.
La pourpre du combat ruisselle de ses flancs.

– Holà ! Quelqu’un a-t-il encore un peu d’haleine,
Parmi tant de joyeux et robustes garçons
Qui, ce matin, riaient et chantaient à voix pleine
Comme des merles dans l’épaisseur des buissons ?

Tous sont muets. Mon casque est rompu, mon armure
Est trouée, et la hache a fait sauter ses clous.
Mes yeux saignent. J’entends un immense murmure
Pareil aux hurlements de la mer ou des loups.

Viens par ici, Corbeau, mon brave mangeur d’hommes !
Ouvre-moi la poitrine avec ton bec de fer.
Tu nous retrouveras demain tels que nous sommes.
Porte mon coeur tout chaud à la fille d’Ylmer.

Dans Upsal, où les Jarls boivent la bonne bière,
Et chantent, en heurtant les cruches d’or, en choeur,
À tire d’aile vole, ô rôdeur de bruyère !
Cherche ma fiancée et porte-lui mon coeur.

Au sommet de la tour que hantent les corneilles
Tu la verras debout, blanche, aux longs cheveux noirs.
Deux anneaux d’argent fin lui pendent aux oreilles,
Et ses yeux sont plus clairs que l’astre des beaux soirs.

Va, sombre messager, dis-lui bien que je l’aime,
Et que voici mon coeur. Elle reconnaîtra
Qu’il est rouge et solide et non tremblant et blême
Et la fille d’Ylmer, Corbeau, te sourira !

Moi, je meurs. Mon esprit coule par vingt blessures.
J’ai fait mon temps. Buvez, ô loups, mon sang vermeil.
Jeune, brave, riant, libre et sans flétrissures,
Je vais m’asseoir parmi les Dieux, dans le soleil !

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