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« Les druides ont du jouer un rôle prépondérant dans l’expression gauloise du politique. L’association constante chez eux des questions philosophiques, morales et religieuses avait produit une conception des règles de la vie en société qui se rapprochait, par bien des aspects, de ce que les Grecs ont inventé, l’art de gouverner. C’est certainement à leur influence qu’il faut attribuer les réticences des Gaulois à toute forme de monarchie et de tyrannie. Ces dernières n’ont pu être jugulées que par la mise en place de contre-pouvoirs, de nature aristocratique certes, mais suffisamment diversifiés pour assurer la défense de tous les citoyens, ceux de la plèbe notamment. César, reprenant Poseidonios, écrit à propos des partis : « il y a là une institution très ancienne qui semble avoir pour but d’assurer à tout homme de la plèbe une protection contre plus puissants que lui : car le chef de faction défend ses gens contre les entreprises de violence ou de ruse et, s’il lui arrive d’agir autrement il perd tout crédit. » Si l’on en croit ces deux auteurs qui, sur ces points, méritent toute notre confiance, un tel système suppose que tout citoyen, même le plus humble, devait appartenir à une faction. Plus ou moins directement, chacun devait participer à la vie politique. Cela nous éloigne considérablement de l’image caricaturale des Gaulois, barbares toujours prêts à suivre le dernier à avoir parlé. »

Jean-Louis Brunaux. Les Gaulois. Guide Belles Lettres.

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Radbod, Ratbod ou Redbad est un roi ou duc des Frisons qui a régné sur la Frise de 679 environ à sa mort en 719.

Son prédécesseur, Aldgisl, avait accueilli à partir de 678 le missionnaire chrétien Wilfrid d’York qui avait commencé l’évangélisation de ses États. Radbod pour sa part reste fidèle au paganisme et tente de gagner son indépendance vis-à-vis des Royaumes francs, à la faveur des guerres civiles qui les déchirent. Mais en 689 il est battu par le maire du Palais d’Austrasie Pépin de Herstal lors de la bataille de Dorestad et doit lui céder la Frise occidentale, de l’embouchure de l’Escaut à la Vlie. Utrecht tombe sous influence franque en 690 et devient le siège d’un évêché dirigé par Willibrord, qui continue l’évangélisation des Frisons.

Radbod s’enfuit vers le nord à la suite de cette défaite, peut-être jusqu’à Héligoland. Il reprend les armes en 692, puis vaincu à nouveau, se soumet. Il dépêche une ambassade à Pépin et devient tributaire des Francs. Pépin doit intervenir encore à Dorestad en 697 contre les Frisons qui sont vaincus. Radbod aurait alors accepté de se convertir et le missionnaire Wulfram de Sens est envoyé pour le baptiser.

Mais, et aujourd’hui est un jour d’hommage qui lui est consacré, Radbod juste avant la cérémonie, demanda au clergé quel sort était réservé à ses Ancêtres qui moururent fidèles à la foi païenne. Il lui fut répondu qu’ils brûleraient dans les enfers. Le roi répliqua : « Alors je préférerais y brûler aussi plutôt que d’aller au ciel avec une bande de misérables. » Le baptême fut annulé, les missionnaires expulsés et la Frise demeura terre païenne.

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Le plagiat est vieux comme le monde, mais s’il fut, un temps, assumé et revendiqué comme un hommage (La Fontaine/Esope, Montaigne/Plutarque, Molière/Plaute), il est aujourd’hui le plus souvent caché car considéré comme un vol. Des noms connus ont eu à souffrir de l’accusation de plagiat : Alain Minc, Patrick Poivre d’Arvor, Michel Houellebecq, davantage provocateur que copieur… Le cas de Michel Drucker est un peu particulier qui, pour un livre jamais paru refusa -et fut condamné pour cela par la Justice- de payer son nègre, en fait sa maîtresse du moment, Calixthe Beyala, elle même plagiaire reconnue qui, pour sa défense, accusait ses détracteurs de « haine raciale » (c’est tellement facile!)

Ces temps derniers, c’était plutôt le tour d’hommes politiques qui, pour certains, en perdirent leur place : le Premier ministre roumain, le ministre russe de la Culture, ainsi que les anciens ministre allemand de la Défense, ministre roumain de l’Éducation et l’ancien président hongrois.

Aujourd’hui, de gros beaufs persuadés d’être de grands humanistes fêtent une de leurs idoles, Martin Luther King. C’est en effet le 28 août 1963 (l’année prochaine, on aura droit au cinquantenaire!) que le pasteur activiste prononça son célèbre discours « I have a dream » durant la marche pour l’emploi et la liberté à Washington. Or, il se trouve qu’un groupe d’universitaires, chargé par sa famille de réunir ses œuvres pour publication, découvrit plus tard que le fameux discours avait été en partie plagié d’un discours prononcé 11 ans plus tôt par le pasteur noir Archibald Carey.

Le bon pasteur n’était pas un novice en la matière puisque son premier discours à l’Église Baptiste Ebenezer, en 1947, fut le plagiat intégral d’un discours d’un autre pasteur noir, Harry Emerson Fosdick. Par ailleurs, le Wall Street Journal découvrira plus tard que King avait aussi plagié au moins 50 phrases complètes dans sa thèse de doctorat en théologie à l’Université de Boston. La commission constituée pour enquêter là-dessus conclut qu’il avait plagié 45% de la première partie de sa thèse et 21% de la seconde. Pour autant, même si le plagiat était flagrant, l’université ne lui enleva pas son titre de docteur par crainte de la réaction des Afro-américains.

Enfin, concernant les droits d’auteur de « I have a dream », les ayants droit de Martin Luther King peuvent requérir une licence pour la rediffusion du discours, que ce soit dans un programme de télévision, un livre historique, une représentation théâtrale ou autre. Tout bénéfice …

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« Nous apprenons par Tacite que les Druides continuaient à jouer un rôle actif d’agitateurs en Bretagne à l’époque de l’insurrection de la reine Boudicca dans les années 60-61 après JC, sous le règne de Néron, lorsque le gouverneur romain Paulinus attaqua la forteresse sacrée des Druides sur l’île d’Anglesey. L’influence des druides bretons, souvent considérée être le foyer du nationalisme celtique, est fréquemment citée comme l’un des facteurs majeurs ayant décidé la gouvernement romain à conquérir la Bretagne. En 69 après JC, l’ « année des quatre empereurs « , alors que Rome était, à la mort de Néron, en proie à de graves conflits politiques pour assurer la succession impériale, les druides entreprirent opportunément d’inciter les tribus gauloises à une insurrection générale. »

Miranda Green, Les Druides. Editions Errance

Il est également plus que probable que quand Jules César en Gaule, multiplia les exactions (cf la décapitation du Sénon Acco « chef de la conjuration des Sénons et des Carnutes »), les druides réagirent. Et c’est sans aucun doute leur Assemblée qui tira de l’ombre Vercingétorix. Proclamé roi des Arvernes, il réunira en quelques mois toutes les forces politiques et militaires des tribus celtiques.

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24 août 1979. Mort, à Francfort-sur-le-Main, de la pilote d’essai Hanna Reitsch, née en Silésie en 1912. Pilote de la Luftwaffe à partir de 1937, elle reçut les croix de fer de 2ème et 1ère classe. Elle réussit à atterrir à Berlin le 25 avril 1945 pour tenter de sauver Adolf Hitler à qui elle était toute dévouée. Relâchée en 1946 après quinze mois passés dans un camp américain, elle continua une brillante carrière de pilote.

(Éphémérides nationalistes)

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Durant ce mois d’août, le Chemin ne sera alimenté qu’épisodiquement, si on me cherche, je serai sous les Buis …

Bonnes vacances et à bientôt !

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