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Enfin ! Depuis le temps qu’on l’attendait …
Ce troisième et avant dernier opus de cette saga historique souligne l’importance de l’héroïne féminine : la princesse Névéna. Sa parure se devait d’être conforme aux données de l’archéologie. En témoigne son torque : collier rigide en bronze dont les trois anneaux ornés de trois boules caractérisent les aristocrates féminines des Sénons du 3e siècle. L’ouvrage nous plonge au cœur d’un monde gaulois toujours fidèlement reconstitué, les auteurs nous proposent ici un ouvrage où la fiction nous prépare à rejoindre le cours de l’histoire. A suivre donc…
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Hermann Löns est un écrivain allemand qui doit son succès à ses oeuvres consacrées à la lande de Lunebourg (Des forêts et des landes, 1909), à ses histoires d’animaux (le Lièvre, Ce qui grouille et fourmille, 1909) et à ses ballades, dont certaines sont devenues de véritables chansons populaires. Ses romans paysans le Loup-Garou, Vehrwolf 1910) glorifient les vertus du terroir et de la race et prônent un néopaganisme : ils illustrent le parcours de la littérature régionaliste vers les thèmes qui caractériseront la littérature du « sang et du sol » (Blubo-Literatur) sous le IIIe Reich.
Sur sa demande, il partit au front le 24 août 1914 dans le 73ème régiment d’infanterie. Son journal intime n’est pas sans rappeler les livres écrits par Jünger sur la même époque : description d’une guerre mécanisée et industrielle, laissant peu de place à l’héroïsme individuel.
Il fut tué près de Reims en Champagne le 26 septembre 1914. Ses restes retrouvés par un paysan furent identifiés grâce à son matricule en 1933 et le nom de Lons fut donné à un espace naturel protége de Würzburg. Hermann Löns fit l’objet d’un enterrement militaire près de Fallingbostel : dans sa tant aimée lande lunebourgeoise.
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« Au delà de tout, dans le fascisme, il existe un sentiment du monde, un certain style de vie, une approche particulière de l’existence. Dans le fascisme, il y a, avant la politique, une dimension esthétique, symbolique et existentielle, il y a un certain savoir faire aristocratique voué au peuple, qui fait décanter l’esprit en cultivant le corps, qui porte en triomphe la mort en vivant pleinement sa vie, qui expérimente la liberté au sein de la communauté. Être fasciste, c’est une chose presque indéfinissable, un quid, un mélange d’activisme, de jeunesse, de combativité, de mysticisme. Être fasciste, c’est avoir une allure sobre et décontractée, tragique et solaire, c’est posséder une volonté de grandeur, de puissance, de beauté, d’éternité, d’universalité. C’est adhérer à une logique de fraternité, de camaraderie, de communauté. Être fasciste c’est avoir conscience d’une destinée et avoir l’ envie éhontée de l’affronter, avoir la capacité de vivre pleinement dans la bande, dans l’équipe, dans le clan et de savoir élever ce lien au niveau de la nation et de l’empire. Être fasciste, c’est avoir 17 ans pour toute la vie. C’est se dépasser, c’est donner forme à soi-même et au monde. Être fasciste c’est jouir en scandalisant les moralistes, les sépulcres blanchis, les vieux perruqués. C’est cultiver la radicalité dans le pragmatisme, ressentir le dégoût pour la décadence et la petitesse d’esprit, tout en sachant vivre dans son temps, goûter à la modernité, puiser dans l’enthousiasme faustien pour la modernité. Être fasciste, c’est avoir pour compagnons, au-delà de toute complication cérébrale le feu, le marbre, le sang, la terre, la sueur et le fer. C’est parvenir à faire vibrer ses cordes intérieures sur la fréquence des plus humbles tout en refusant l’adulation, l’indulgence, la démagogie et la prostitution intellectuelle. N’avoir de la nostalgie que pour le futur ! Le fascisme c’est fonder des villes, assainir des terres, porter un projet de civilisation. C’est concevoir l’existence comme une lutte et une conquête, sans ressentiments. C’est faire don de soi aux camarades, à sa nation, à son idéal, jusqu’au sacrifice extrême. Oui être fasciste c’est tout cela avec, en plus, un style, une idée de l’esthétique, un goût pour le décorum. C’est être élégant et souriant jusqu’à l’échafaud et au-delà. »
Adriano Scianca. CasaPound, une terrible beauté est née ! Ed.Rubicon.
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Si le paganisme doit renaître un jour dans notre pays, ce ne sera pas à partir de reconstructions érudites, de rêveries d’esthètes ou de mystiques; ce sera au sein de communautés de combat. Ce sont souvent elles qui constituent la source des communautés naturelles au cours de l’histoire. Dans le monde indo-européen ancien, l’ethnie est volontiers désignée comme une armée : c’est le sens originel du latin « populus », à en juger par son dérivé « populari » « dévaster »; c’est celui de son nom germanique (Volk, ans Gewehr !); le seul rapprochement plausible qu’on cite pour le grec « laos » « peuple » est le nom hittite de l' »expédition guerrière » « lahha »; le vieux-perse « kara » désigne à la fois l’armée et le peuple. Nul besoin d’être prophète pour prédire la nature de l’affrontement; l’ennemi n’est pas à nos portes, il est dans nos murs. L’identité et la substance même des peuples d’Europe sont menacées à brève échéance par la convergence de leur dénatalité, de l’immigration de peuplement et de l’implantation massive de la religion musulmane. La position du paganisme s’en trouve changée du tout au tout. Au sein d’une chrétienté vivante, dont les peuples d’Europe constituaient initialement le corps, les païens n’étaient guère que les survivants d’un passé révolu, les anciens combattants d’une guerre perdue. Face à l’Islam conquérant, les adeptes des « religions du livre » peuvent espérer le statut « privilégié » de « dhimmi », citoyen de seconde zone, mais toléré. Ce douteux privilège est refusé aux païens. Nul doute qu’ils ne soient à la pointe du combat : ce sont eux qui ont le plus à perdre. Les païens seront le fer de lance de la résistance et de la reconquête ou ils ne seront pas. »
Jean Haudry
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Une fois n’est pas coutume j’irai aujourd’hui piocher au sein d’un peuple sur lequel je n’ai pas l’habitude de dire grand bien pour tracer le portrait d’un aventurier méconnu, dont la vie ressembla de bout en bout à celle d’un véritable personnage de roman . On imagine aisément ce qu’un auteur comme Hugo Pratt aurait pu faire avec un tel personnage.
Timothée-Ignatz Trebitsch naît en 1879 dans le ghetto juif de Parks en Hongrie d’une pieuse et riche famille juive. Destiné d’abord au rabbinat il abandonne des études talmudiques quand, vers 1895, sa famille est appauvrie par des spéculations hasardeuses. Il commence de brillantes études à l’université de Budapest. Une cabale antisémite l’en fait chasser. Trebitsch en est réduit à vivre d’expédients. Un vol commis au préjudice d’une cousine et d’autres aventures fâcheuses le contraignent à s’expatrier. On le retrouve, mourant de faim, dans le quartier sordide de Hambourg ; il est recueilli au dernier moment par une mission baptiste. Il se fait baptiser et il prêche l’Evangile parmi les Juifs de Hambourg puis dans Whitechapel à Londres et Ménilmontant à Paris. Il est rappelé à Hambourg où un pieux fidèle parachève son instruction. Il engrosse la fille unique de son bon samaritain. Trebitsch est expédié alors au séminaire baptiste de Montréal et fait à travers l’Amérique du Nord une triomphale tournée pastorale. Il quitta les baptistes pour rejoindre l’Eglise anglicane. Il fut ordonné diacre, puis prêtre de la High Church, se fit naturaliser sujet britannique et adopta le nom de Trebitsch-Lincoln. Il se vit confier une paroisse du comté de Kent, où il rencontra un singulier paroissien, Harold Beckett. Cet homme le transforma : désormais il s’astreignait à une diététique singulière, de longs jeûnes suivis d’excès de table et de boisson et renonça au tabac. Lincoln finit par démissionner pour « entrer en Maçonnerie » et se faire initier dans la société secrète anglaise de la Golden Dawn. Sa carrière maçonnique lui ouvrit l’entrée du parti libéral. Il fut élu à la chambre des communes . Compromis dans des affaires louches, il quitta l’Angleterre et alla chercher fortune dans l’exploitation des gisements de pétrole de Galicie. En août 1914, à Londres, Trebitsch Lincoln fut agent de l’Intelligence Service. Il s’aboucha en Hollande avec des espions allemands, fut démasqué et se réfugia aux Etats-Unis. Il mena à New-York une campagne germanophile et neutraliste. Traqué par l’Intelligence service, il joua double puis triple jeu. Les Etats-Unis livrèrent Lincoln aux autorités britanniques. Il fut condamné à trois ans de prison. A sa libération, il se réfugia à Berlin où il devint le conseiller officieux du général Ludendorff, avant d’aller s’installer en Chine, converti au bouddhisme et devenu moine puis de se rendre au Tibet avec le baron Algeloff, ancien compagnon d’armes du baron Ungern von Sternberg. Proche du général Haushofer le grand théoricien de la géopolitique allemande, on suppose qu’il termina sa carrière longue et agitée dans la peau d’un agent secret national-socialiste et qu’il serait mort le 9 octobre 1943 à l’hôpital français de Shangaï.
On dit qu’Hergé l’aurait pris comme modèle pour créer son personnage de Rastapopoulos.
(source : Ephémérides nationalistes. Paperblog. Rodolphe Pilaert Roots.)
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Depuis quelques années déjà, les actions et les prises de positions de l’organisation politique italienne nourrissent les discussions de la mouvance nationaliste, patriote et identitaire française. Beaucoup tentent de comprendre le succès et l’attraction de CasaPound. Résolument novatrice, insolente et avant-gardiste, CasaPound étonne, questionne, intrigue, irrite, séduit.
Centre social, structure politique, révolte de la jeunesse, réseau de solidarité active, syndicat, mouvement artistique, sportif et culturel… CasaPound Italia est à la fois tout cela et bien plus. Mais surtout CasaPound vit et vit intensément. Au confluent du mouvement, du lobby, de la contre-société et de l’Ordre, tel un organisme en constante évolution, CasaPound Italia fait germer une nouvelle forme de militance, une forme profondément positive, une forme conquérante. Enracinée sur des principes intangibles, CasaPound a su se libérer des carcans réactionnaires réducteurs et sclérosants du « milieu », opérant par là une rupture salvatrice et créatrice, un dépassement vitaliste, affirmatif. Cette forme, nous l’appréhendons mais souvent sans comprendre ce qui structure CasaPound.
Il manquait à nos débats un outil de compréhension de l’essence du phénomène. C’est justement à cette tâche qu’Adriano Scianca s’est attelé en écrivant Riprendersi tutto (« Tout se réapproprier », nom de l’ouvrage en italien). Journaliste, diplômé en philosophie, à 32 ans Adriano est surtout un militant qui participe depuis ses débuts à l’aventure de CasaPound. Il en est d’ailleurs aujourd’hui le responsable culturel. Son travail d’écriture nous propose, sous la forme d’un abécédaire clair et didactique, une plongée philosophique et esthétique dans l’identité profonde de CasaPound : Action, Fascisme, Identité, Style, Nature, Femme… constituent quelques-unes des entrées de ce manifeste passionnant croisant vision du monde et données applicatives.
Cet ouvrage fondamental – tant par l’éclairage qu’il procure sur la méthode que par l’esprit de conquête qu’il véhicule – se devait d’être traduit pour tous ceux qui, en France, souhaitent nourrir leur réflexion et leur action aux sources de la révolution organique que porte CasaPound.
Les Editions du Rubicon vous proposent une exploration militante au cœur de la pensée non conforme des fils de la Tortue. Mais cette lecture ne peut constituer qu’un commencement car il faut tout se rapproprier ! Bon voyage.
(c’est, à mon avis, un bouquin indispensable…)
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A partir de mes dix ans j’ai passé bien des heures plongé dans les volumes Marabout dans lesquels on trouvait l’essentiel des œuvres de Jean Ray, aussi connu sous le nom de John Flanders. Romans fantastiques parmi lesquels Malpertuis, La Cité de l’indicible peur, ou ses multiples contes et nouvelles, mais aussi ses enquêtes mi-policières mi-fantastiques où le grand Harry Dickson damait le pion à Sherlock Holmes sans mal.
Thomas Owen, un autre des ces grands écrivains fantastiques édités par Marabout lui a dédié cet épigraphe :
« Il faut saluer ce maître du sel et du soufre, du visqueux et du glacé, ce génie de l’innommable.
Au centre de l’épouvante, immobile comme une pierre grise, il tient fermés à demi ses méchants yeux d’acier. Il a tendu ses pièges, tissé ses toiles velues, creusé les trappes ténébreuses dans les couloirs de notre démarche égarée.
Approchez ! Approchez donc… La porte verte s’ouvre à pic sur la noire Tamise ; le miroir franchi nous jette au visage l’haleine du néant ; le gantelet de fer, prison d’une main morte, poursuit sa vie maudite… L’engoulevent fait trembler Berlichingen.
Approchez-donc, Jean Ray vous fait signe. Sur son torse blême, voyez courir la noire tarentule. Sur son dos, touchez du doigt les mauves cicatrices de cette bagarre avec l’invisible ou les matelots lettons tués à Rotterdam.
Vous qui êtes attirés par le mystère et sa sœur aux yeux de jade, la Peur, prenez le breuvage toxique que vous tend ce vieil homme d’une infernale jeunesse. »
Jean Ray est mort le 17 septembre 1964.
« La sagesse des druides sut rendre nos ancêtres insouciants, libres et joyeux. Le bien et le mal, selon les normes humaines, étant des concepts étrangers à la nature, les Celtes ignoraient toute notion de péché, de karma, de punition ou de récompense à recevoir dans l’Autre Monde. Malgré l’absence de ces freins théologiques, ils se conduisaient d’une manière qui suscitait l’admiration de leurs contemporains. Leurs défauts caractéristiques, vantardise, indiscipline, intempérance, semblaient véniels en comparaison de leurs incontestables qualités morales : honnêteté, loyauté, sens de l’honneur.
Les Celtes se savaient des dieux, des centrales d’énergie en relation étroite, amicale ou hostile, avec les autres forces de l’Univers. Cette connaissance réglait leur conduite. Chaque être, dieu, homme ou démon ayant une fonction particulière à remplir dans la Création, doit résister et lutter contre tout ce qui pousse à l’uniformité, au nivellement ; l’égalité n’existe pas dans la nature. L’individu a pour mission de mener à bien son propre épanouissement, sans avoir à refouler ses aspirations profondes, car la multiplicité et la différenciation sont indispensables à la bonne marche du monde.
La tradition celtique s’oppose aux dogmes qui condamnent et invoquent contre les éternels rebelles à toute dictature, vengeance, châtiment, damnation. Elle contredit les doctrines pernicieuses qui osent proclamer : bienheureux les imbéciles, les malades, les crasseux, les paumés, les ignares ! Anathème sur la beauté, la richesse et la supériorité intellectuelle ! »
Raimonde Reznikov. Les celtes et le Druidisme. Dangles.
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C’est aux alentours du 13 septembre -490 avant notre ère que le général athénien Miltiade remporte la victoire de Marathon sur les Perses de Darius. C’est la fin de la première guerre médique. On sait comment la nouvelle fut portée à Athènes -à 42 kilomètres 750 du champ de bataille par Philippidès, le célèbre « soldat de Marathon » qui tomba mort d’épuisement en arrivant sur l’Agora. Il eut encore la force de crier : « Réjouissez-vous, nous sommes vainqueurs ! » 6000 Perses furent tués, contre, dit la tradition, 192 Grecs. Les Athéniens avaient promis d’immoler à Diane autant de chèvres qu’ils auraient tué de Perses au combat. L’accomplissement de ce vœu parut impossible après la victoire : le nombre des morts était trop considérable. Afin de célébrer l’événement, cette course mythique sera introduite aux premiers Jeux Olympiques modernes d’Athènes en 1896.
(source : Éphémérides nationalistes)
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