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« Reposons-nous encore une fois la question : prophète et politique, fou et converti ou philosophe et lucide ? La magie de Merlin ne visait-elle pas à instaurer une royauté et à garantir sa souveraineté par un ordre parfait, un ordre dont le pouvoir n’émanait pas du peuple mais s’imposait au peuple ? N’était-ce pas le sens original de la Table Ronde ? Toute sa science, toute sa sagesse œuvraient à l’établissement et au maintien de l’ordre ancien.
Merlin n’inverse pas la pyramide des pouvoirs. Enfant, il dit déjà sa « vérité » à Vortigern. Adulte il dit toujours ce qui doit être et non ce que l’homme, fut-il prince, aimerait entendre. Il « fait » son roi. Il édicte la règle royale. Il gouverne Arthur.
Contrairement à la tentation de certains médiévistes [qui voient] en lui un médiateur entre les temps anciens (barbarie) et les temps nouveaux (rédemption), nous pensons que Merlin s’oppose au christianisme destructeur de la société héroïque et aristocratique. La perfection trinitaire de Merlin -Roi, Chevalerie, chevalier d’exception- pourrait d’ailleurs être perçue comme une perfection trifonctionnelle. Merlin prévoit. Merlin agit. Merlin régit le monde des hommes jusqu’à la fin. Il n’élude pas la guerre. Il ne se soumet pas. En présageant la disparition de la Table Ronde, la mort d’Arthur et la victoire du christianisme qu’ il ne considère pas comme une progrès mais comme une décadence. Merlin ne peut qu’abandonner à son sort ce monde qu’il désapprouve et qui le rejette. Il ne peut que retourner dans l’Autre Monde, à l’état de sauvage, sylvain. Car l’archétype n’a ni âge ni royaume.
Merlin ! Merlin ! Convertissez-vous, laissez le guy au chêne, et le cresson dans la prairie comme aussi l’herbe d’or. Comme aussi l’œuf de serpent marin parmi l’écume dans le creux du rocher. Merlin ! Merlin ! Convertissez-vous, il n’y a de devin que Dieu. Au prêche de Kado, Merlin, dans ce chant breton, répond par le hurlement du loup. Tout est dit. »
Bernard Rio. Avallon et l’Autre Monde. Géographie sacrée dans le monde celtique. Ed. Yoran Embanner.
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« Je ne pense pas que le combat prioritaire soit actuellement d’ordre politique en Bretagne et en Europe. Je ne pense pas non plus que la royauté ait été au centre de la Tradition celtique. Certes, la figure du roi est bien le principe actif de la souveraineté guerrière, mais le roi est l’une des deux composantes des couples formés avec la reine d’une part, avec le druide de l’autre. La place et le rôle de Merlin m’apparaissent bien plus fondamentaux dans le cycle arthurien que ceux d’Arthur… Le retour d’Arthur est bien plus qu’une symbolique littéraire ou légendaire, beaucoup plus qu’une croyance en l’immortalité du héros, c’est en fait la restauration de l’ordre cosmique, qui ne peut s’effectuer qu’à la fin d’un cycle. La maladie du roi induit la décadence du royaume et sa mort clôt les temps aventureux. Si adolescent, j’ai pu naïvement espérer le retour d’Arthur pour libérer la Bretagne de ses oppresseurs, aujourd’hui, je ne peux croire à ce scénario héroïque. Ce retour ne pourra en effet avoir lieu qu’après le réveil des Dieux. C’est aux hommes qu’il appartient de réveiller les Dieux et de les honorer. Si la bataille de Camlan a sonné le glas de la souveraineté celtique, c’est que les Bretons avaient déjà tourné le dos aux Dieux de leurs pères : ils avaient renoncé à leurs valeurs ancestrales pour se convertir au culte nouveau, venu du désert. La folie de Merlin et la mort d’Arthur ouvrent un crépuscule celtique. Face à ce fléau, le recours à la Tradition celtique s’impose. Sachant que l’histoire est cyclique, je suis convaincu que notre antique souveraineté sera restaurée le jour où le bazar des marchands aura été balayé… Après tout, que représente une vie d’homme pour les Dieux immortels ?
Dans le légendaire celtique, Merlin retourne dans la forêt avant la mort du roi. Son retrait du monde annonce donc la prochaine disparition du souverain. De même, nous avons non pas à engranger, mais à nous ressourcer dans la forêt pour y apprendre la science du monde. Il est impératif de vénérer les Dieux par le rite et le sacrifice afin de retrouver le chemin de l’Autre Monde et de renouer avec les rites de passage, omniprésents dans nos mythes celtiques. S’il plaît aux Dieux, j’espère naviguer autour du monde, à l’instar de Pwyll, afin d’apercevoir Rhiannon et de l’interroger. La vue et la parole retrouvée, il me restera alors à entendre et à apprendre. »
Bernard Rio
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Point de festin solsticial sans cochon ! Nous devons être, comme l’étaient nos ancêtres, hommes et femmes de grand goût et donner par conséquent au cochon -à Monsieur (lou moussur comme on le nomme en Périgord) le cochon- la place qui lui revient de droit, chez les Européens : celle de maître de la table. Cochon sauvage ou domestique, peu importe, il doit nous accompagner dignement, lui qui est haï et craint par les peuples et religions du désert, lors de nos fêtes majeures.
Ragoût de sanglier et pommes rôties
Pour 6 personnes :
1 kg 500 d’épaule de sanglier coupée en morceaux
un peu de farine, sel, poivre
1 pomme par personne
confiture de coing et airelles
Pour la marinade :
1 litre de vin rouge corsé
2 oignons émincés (là, j’ai tout à fait arbitrairement supprimé 2 gousses d’ail, mais libre à chacun de rajouter ce truc…)
4 carottes en rondelles
Thym, laurier, 4 clous de girofle
et 15 baies de genièvre
Faire mariner au frais la viande dans le vin avec tous les ingrédients pendant 3 jours. Egoutter la viande et filtrer la marinade. Faire revenir les morceaux dans un peu de beurre et laisser dorer. Saupoudrer d’un peu de farine. verser la marinade, saler, poivrer et laisser mijoter à feu doux pendant trois heures. Evider les pommes et les couper en moitié. Verser au cœur un peu de confiture de coing et ajouter quelques airelles. Faire cuire les pommes au four chaud pendant environ 30 minutes. Servir le ragoût entouré des pommes rôties.
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Nous approchons des fêtes de Noël (l’autre nom du Solstice d’hiver). Associée au sapin toujours vert, Noël a toujours été célébrée dans le pays d’Europe depuis des temps immémoriaux comme la grande fête présageant le renouveau de la Nature et de la vie après la dormition de l’hiver. On ne peut s’empêcher de penser que l’Europe, elle aussi, sortira un jour de son actuelle dormition, même si cela est plus long que dans le cycle de la Nature.
Noël est la fête des enfants. C’est aussi une fête où la beauté a toute sa place. N’est-ce pas l’occasion de réfléchir sur cette notion vitale, l’une des trois composantes de la « triade homérique » : « la Nature comme socle, l’excellence comme but, la beauté comme horizon » ?
Plutôt qu’une dissertation sur la beauté, j’ai envie d’offrir à ceux et celles qui me lisent quelques conseils pratiques, sans oublier cependant une réflexion a méditer : l’esthétique fonde l’éthique (le bien est défini par ce qui est beau) tout comme l’éthique fonde l’esthétique (le bien est inséparable du beau).
Cultivez la beauté (sens esthétique) pour vous-même et pour vos proches. La beauté n’est pas affaire d’argent et de consommation. Elle réside en tout, principalement dans les petits détails de la vie.
Elle est offerte gratuitement par la nature : poésie des nuages dans un ciel léger, crépitement de la pluie sur une toile de tente, nuits étoilées, couchers de soleil en été, premiers flocons de neige, couleurs de la forêt en hiver, premières fleurs du jardin, hululement de la chouette dans la nuit, odeur d’un feu de bois au-dessus d’une chaumière dans la campagne…
Si la beauté de la nature nous est donnée, celle que nous créons dans notre vie demande efforts et attention.
Se souvenir qu’il n’y a pas de beauté (ni de joie) sans harmonie des couleurs, des matières, des formes et des styles. Cela est vrai pour la maison, les vêtements et les petits accessoires de la vie. Proscrire par exemple les matières synthétiques et le plastique au profit des matières naturelles.
Il n’y a pas non plus de beauté sans courtoisie dans les rapports avec les proches et moins proches (hormis les butors).
Je notais que l’esthétique fonde l’éthique. En effet, il n’y a pas de beauté sans tenue au moral et au physique. Par exemple, gardez pour vous peines et tracas, ceux du cœur, du corps, du travail ou des fins de mois difficiles. Vous y gagnerez de l’estime pour votre discrétion et la réputation d’une sociabilité heureuse. Vous y gagnerez aussi de l’estime pour vous-même.
Par avance, joyeux Noël à tous !
(Dominique Venner)
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Nuada fut à nouveau roi des Tùatha Dè. En ce temps-là il fit pour les Tùatha Dè à Tara un grand festin.
Il y avait alors un guerrier qui approchait de Tara : son nom était Samildanach.
Il y avait aussi deux portiers à Tara en ce temps-là.
Quand l’un d’eux était là, il vit une troupe extraordinaire venir vers lui.
Devant elle marchait un jeune guerrier aimable et beau, avec un équipement de roi.
» Ils dirent au portier d’annoncer leur arrivée à Tara. Le portier dit : Qui est-ce ?
» C’est Lug Lonnandsclech, fils de Cian, fils de Diancecht, et d’Eithne, fille de Balor.
Il est fils adoptif de Tallan, fille de Magmor, et d’Eochaid le Rude, fils de Duach.
» Le portier demanda à Samildanach : Quel art pratiques-tu ? Car personne ne vient sans art à Tara.
» Pose des questions, dit-il, je suis charpentier. Le portier répond : Nous n’en avons pas besoin, nous avons déjà un charpentier, Luchtai, fils de Luachaid.
» Il dit, questionne-moi, ô portier, je suis forgeron. Le portier répondit : Nous avons déjà un forgeron, Colum Cualeinech aux trois nouveaux procédés.
» Il dit, questionne-moi, je suis champion. Le portier répondit : Nous n’avons pas besoin de toi. Nous avons déjà un champion, Ogme, fils d’Ethliu.
» Il dit à nouveau, questionne-moi, je suis harpiste. Nous n’avons pas besoin de toi. Nous avons déjà un harpiste, Abhcan, fils de Bicelmos, que les hommes des trois dieux choisirent dans le Sid.
» Il dit, questionne-moi, je suis héros. Le portier répondit : Nous n’avons pas besoin de toi. Nous avons déjà un héros, Bresal Echarlam, fils d’Eochaid Baethlam.
» Il dit alors, questionne-moi, ô portier, je suis poète et je suis historien. Nous n’avons pas besoin de toi. Nous avons déjà un poète et un historien, En, fils d’Ethaman.
» Il dit, questionne-moi, je suis sorcier. Nous n’avons pas besoin de toi. Nous avons déjà des sorciers, nombreux sont nos sages et nos gens ayant des pouvoirs.
» Il dit, questionne-moi, je suis médecin. Nous n’avons pas besoin de toi. Nous avons Diancecht pour médecin.
» Il dit, questionne-moi, je suis échanson. Nous n’avons pas besoin de toi. Nous avons déjà des échansons, Delt, Drucht et Daithe, Tae, Talom et Trog, Glei, Glan et Glesi.
» Il dit, questionne-moi, je suis bon artisan. Nous n’avons pas besoin de toi. Nous avons déjà un artisan, Credne Cerd.
» Il dit à nouveau, demande au roi s’il a un seul homme qui possède tous ces arts et s’il en a un je n’entrerai pas dans Tara.
» Le portier alla dans le palais du roi et il lui raconta tout : Un jeune guerrier est venu à la porte de l’enceinte.
Il s’appelle Samildanach, et tous les arts que ta maison pratique, il les possède à lui tout seul, si bien qu’il est l’homme de chaque art et de tous.
» Il dit alors qu’on allât lui chercher le jeu d’échecs de Tara, et il gagna la partie. Il fit l’enclos de Lug.
» On raconta cela à Nuada. Qu’il entre dans l’enceinte, dit-il, car jamais homme semblable à lui n’a pénétré dans cette forteresse.
» Le portier le fit passer alors devant lui. Il entre dans la forteresse et il s’assit sur le siège des sages car il était sage en chaque art.
» La grande pierre pour laquelle il fallait les efforts de quatre vingt jougs, Ogme la traîna à travers la maison, si bien qu’elle fut devant Tara, à l’extérieur.
Il portait ainsi un défi à Lug. Lug la jeta en arrière et elle fut sur le sol de la maison royale. Il jeta le morceau qu’Ogme avait placé devant elle, à l’intérieur, à côté de la maison royale, si bien que ce morceau fut entier.
» Qu’on nous joue de la harpe, dirent les troupes. Le jeune guerrier joua alors le refrain de sommeil aux troupes et au roi la première nuit.
Il les jeta dans le sommeil depuis cette heure-là jusqu’à la même heure du jour suivant.
Il joua un refrain de sourire et ils furent tous dans la joie et la gaieté. Il joua le refrain de tristesse si bien qu’ils pleurèrent et se lamentèrent.
» Quand Nuada vit les nombreux pouvoirs du jeune guerriers, il réfléchit s’il ne pouvait pas les délivrer de l’esclavage dans lequel ils étaient tenus par les Fomoire.
Ils tinrent donc conseil à son propos.
L’avis auquel se rangea Nuada fut de changer de siège avec le jeune guerrier.
Samildanach alla sur le siège du roi et le roi se tint debout devant lui pendant treize jours. » (Cath Maige Turedh)
Comment survivre en ville ?
La planète est au bord de l’abîme. La mondialisation débridée et la globalisation qu’elle engendre nous précipitent dans une période d’accélération et de convergence de problèmes considérables. Crises économiques, politiques et sociales, dérèglements climatiques, surpopulation, pénurie de pétrole et de matières premières, dettes colossales des Etats, périls alimentaires et sanitaires, l’effondrement de toute vie « normale » menace à tout instant. Le chaos, temporaire ou de longue durée prendra le plus grand nombre d’entre nous au dépourvu, et la majorité de la population mondiale qui vit dans les villes, se retrouvera plongée dans un environnement de violence, sans pitié, piégée dans de véritables rues barbares livrées aux révoltes, aux guerres et à la famine.
La survie, en cas de crises majeures, est une préoccupation quotidienne pour Piero San Giorgio, auteur du bestseller « Survivre à l’effondrement économique », et Vol West, auteur du blog « Le Survivaliste ». Ils nous proposent dans ce livre de partager leur réflexion, leurs expériences et leur savoir-faire sur ce sujet.
Eau, nourriture, hygiène, défense, lien social… Comment se préparer aux conditions extrêmes d’un anéantissement de la « normalité ». Vous saurez tout sur la mise en place d’une véritable Base Autonome Durable urbaine pour augmenter vos chances de survie ! Si vous ne lisez pas ce livre, nous ne donnons pas cher de votre peau de citadin ! Etes-vous prêts ? Attachez vos ceintures, enfilez votre gilet pare-balles, c’est parti !
« Dans l’escalier.
Oui, cela pourrait commencer ainsi, ici, comme ça, d’une manière un peu lourde et lente, dans cet endroit neutre qui est à tous et à personne, où les gens se croisent presque sans se voir, où le vie de l’immeuble se répercute, lointaine et régulière. De ce qui se passe derrière les lourdes portes des appartements, on ne perçoit le plus souvent que ces échos éclatés, ces bribes, ces débris, ces esquisses, ces amorces, ces incidents ou accidents qui se déroulent dans ce que l’on appelle les « parties communes », ces petits bruits feutrés que le tapis de laine rouge passé étouffe, ces embryons de vie communautaire qui s’arrêtent toujours aux paliers. Les habitants d’un même immeuble vivent à quelques centimètres les uns des autres, une simple cloison les sépare, ils se partagent les mêmes espaces répétés le long des étages, ils font les mêmes gestes en même temps, ouvrir le robinet, tirer la chasse d’eau, allumer la lumière, mettre la table, quelques dizaines d’existences simultanées qui se répètent d’étage en étage, et d’immeuble en immeuble, et de rue en rue. Ils se barricadent dans leurs parties privatives -puisque c’est comme ça que ça s’appelle- et ils aimeraient bien que rien n’en sorte, mais si peu qu’ils en laissent sortir, le chien en laisse, l’enfant qui va au pain, le reconduit ou l’éconduit, c’est par l’escalier que ça sort. Car tout ce qui se passe passe par l’escalier, tout ce qui arrive arrive par l’escalier, les lettres, les faire-part, les meubles que les déménageurs apportent ou emportent, le médecin appelé en urgence, le voyageur qui revient d’un long voyage. C’est à cause de cela que l’escalier reste un lieu anonyme, froid, presque hostile. Dans les anciennes maisons, il y avait encore des marches de pierre, des rampes en fer forgé, des sculptures, des torchères, une banquette parfois pour permettre aux gens âgés de se reposer entre deux étages. Dans les immeubles modernes, il y a des ascenseurs aux parois couvertes de graffiti qui se voudraient obscènes et des escaliers dits « de secours » en béton brut, sales et sonores. Dans cet immeuble-ci, où il y a un vieil ascenseur presque toujours en panne, l’escalier est un lieu vétuste, d’une propreté douteuse, qui d’étage en étage se dégrade, selon les conventions de la respectabilité bourgeoise : deux épaisseurs de tapis jusqu’au troisième, une seule ensuite, et plus du tout pour les deux étages de comble. »
Georges Perec. La vie, mode d’emploi. Livre de Poche .
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11 décembre 361. Julien l’Empereur entre dans Constantinople.Assumant le rôle de restaurateur de la religion ancestrale, il abolit les édits de persécution des païens pris par Constance II en 356 et fait restituer aux païens leurs temples et leur revenus. Il appelle autour de lui les représentants d’une élite de philosophes et d’artistes, dont il prolonge les débats par des écrits où sa pensée se tourne vers le mysticisme solaire. (Éphémèrides Nationalistes).
11 décembre 1918. Naissance à Kislovodsk (Caucase) d’Alexandre Soljénitsyne, qui fera découvrir au monde entier l’univers des camps soviétiques.
11 décembre 1943. Naissance à Saint-Symphorien d’Alain de Benoist, principal idéologue de ce qu’on a appelé la Nouvelle Droite.
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Robert Jay Mathews : Présent !
Né le 16 janvier 1953 à Marfa, Texas, il était le chef d’un groupe révolutionnaire nationaliste blanc, The Order. Il est mort le 8 décembre 1984 dans une petite maison de Coupeville, Etat de Washington, assiégé par plus de 500 policiers.
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