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« Depuis le référendum sur le Traité de Lisbonne où le « non » l’avait emporté en 2005, la démocratie a montré son vrai visage en France (puisque le Traité a été revoté et adopté entre parlementaires légaux mais illégitimes). Ne leur jetons pas à la figure les lois liberticides, la non-représentation au parlement de pans entiers de citoyens, les manifestations de masse non écoutées par le régime, la confiscation de l’opinion par les médias aux ordres et prisonniers des lobbies, les lois décidées à Bruxelles par des cénacles non élus (Commission de Bruxelles, BCE), la quasi impossibilité d’instaurer une démocratie directe en consultant le peuple par la voie référendaire. Il parait pourtant que les Français sont viscéralement attachés à la démocratie et à la République. On se demande bien pourquoi ils sont de moins en moins nombreux les jours d’élection à aller urner (comme aux toilettes, il s’agit de s’isoler, de prendre un petit papier que l’on jette après usage dans un trou appelé « urne ») ! En fait la démocratie se réduit aujourd’hui à une incantation, un dogme, une vulgate entretenus par le Système qui veut faire croire aux citoyens qu’il ne peut y avoir d’autres formes de régimes. Comme il nous fait gober qu’il ne peut pas y avoir d’alternatives au capitalisme libéral et que la société multiraciale est sans retour possible. Au niveau mondial, la démocratie n’est plus que l’enveloppe légitimante de la ploutocratie planétaire. Est-ce par philanthropie que l’Empire américain guerroie dans le monde entier pour l’instaurer ? Chacun de vous peut comprendre que sous couvert de droits de l’homme et d’antiracisme, la démocratie et la République forment le meilleur paravent de la finance internationale.
Comme l’écrivait Maurras, « la question n’est pas de savoir quel régime restaurer mais quel régime peut restaurer la France ». Et l’Europe. C’est une question rarement abordée dans notre mouvance où l’on oscille entre le retour à la monarchie et la démocratie suisse. Fidèle à Rebatet, j’oserais écrire que « même à son pire ennemi on ne peut souhaiter de mourir sous un régime démocratique et républicain ». Pour nous deux jambes et deux bras n’ayant jamais été supérieurs à une tête, nous opterions pour le principe monarchique si les héritiers naturels n’étaient pas des dégénérés en puissance et des dévots du Vatican. Raisonnablement, nous sommes donc de fait pour un régime autoritaire, au sommet (non pour nous oppresser mais pour nous guider et nous protéger, notamment de la finance internationale, qui s’incarnerait dans un homme ou un directoire au sein duquel les élites circuleraient puisque l’exercice du pouvoir use), libertaire à la base afin de nous laisser vivre à notre guise, aimer, élever nos enfants, entreprendre. Un régime qui défendrait notre identité ethnique et culturelle, honorerait nos morts, respecterait notre histoire, protégerait notre environnement et nos terroirs, serait solidaire des plus démunis. Reste à imaginer le scénario de la révolution nécessaire. Ou à défaut, construire une contre société sur laquelle aucun régime n’aurait jamais prise, pour que nous restions nous-mêmes. »
EK (Réfléchir&Agir n°48) (dessin de Chard.)
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« La lecture est un refuge par temps de laideur. -Les livres : bunkers de papier. Ils nous offrent d’échapper à cet impératif de la modernité, ce nouveau commandement des sociétés transparentes : « Être joignable. » Rester joignable est une injonction que l’on devrait réserver aux détenus en liberté conditionnelle, aux porteurs de bracelets électroniques. Lire, c’est le contraire : on se coupe, on s’isole, on s’installe dans l’histoire et, si elle vous captive, le monde peut s’écrouler. Les seules personnes joignables, ce sont l’auteur et le lecteur. L’un parle : sa voix parvient parfois du fond des âges ou de très loin dans l’espace. L’autre reçoit cinq sur cinq. La communication est parfaite, ça capte ! Tout lecteur est coupable de préférer le commerce de ses petites stèles de papier au contact avec ses semblables. Le spectacle est réjouissant de ces gens enfouis dans leur livre. Ils l’ouvrent, le monde se ferme. Un général chouan est allé à la mort ainsi. Il était debout sur la charrette, la foule le conspuait, lui lisait. Au pied de l’échafaud, avant de monter les marches vers la guillotine, il a corné la page ! »
(Sylvain Tesson. Géographie de l’instant.)
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« La tyrannie médiatique [Polémia. La tyrannie médiatique.] n’est pas un libelle contre les médias ou le traitement de l’information; c’est plutôt une attaque vigoureuse, éclairante et intelligente envers un « agir communicationnel » à velléité totalitaire qui « est […] l’imposition d’une grille de lecture obligée, laquelle n’est pas le fruit d’un quelconque « complot » mais bien plus subtilement -et efficacement- d’un mélange de connivences, de mimétisme et de paresse intellectuelle, sous le regard permanent et inquisitorial de l’idéologie « politique correcte ». […] Bref, la force de la tyrannie médiatique ne repose pas sur le contrôle d’un homme ou d’un groupe sur tous, mais sur l’autocontrôle des uns sur les autres. »
Ce processus de conditionnement de l’opinion explique le transfert de l’information à la communication (la nouvelle mouture de la propagande). Si « informer c’est porter à la connaissance d’autrui ds faits précis, si possible exacts et vérifiés, et replacés dans leur contexte, notamment historique et géographique, communiquer, c’est scénariser et théâtraliser des données -vraies ou fausses- dans un but idéologique, politique ou commercial ». Cela manifeste aussi la forte marchandisation du monde.
On ne veut plus dorénavant expliquer une situation donnée, car cela exigerait une formation culturelle, une curiosité intellectuelle, de la réflexion alimentée par de nombreuses lectures et, surtout, du temps libre, que des actes qui entraveraient la dévotion exclusive au nihilisme marchand (navré pour la redondance!). Faut-il après s’étonner du déclin -voulu et assumer- de la culture générale ? Il importe au contraire d’inciter nos contemporains à participer au grand bazar mondialisé et consumériste. Comment ? Par l’influence des médias, grands (dé) formateurs de comportements stéréotypés.
Polémia énonce les cinq règles de leur élaboration : le recours à l’immédiat, le primat de l’image, la suprématie de l’émotion, la systématisation de la mise en scène et la « peoplisation » (qui est le fait d’étaler et d’exposer, sciemment ou non, sa vie privée). Les médias ne s’adressent plus à nos neurones, mais visent plutôt à secouer nos tripes. C’est le règne absolu de l’événement (qu’on peut d’ailleurs susciter).
Il en ressort « une certaine artificialisation de la vie sociale » avec ses corollaires: les manipulations, « un certain catastrophisme », l’emploi -discret- de l’irrationnel (ingrédient essentiel dans la psychologie des foules) et l’existence du « couple angélisation-diabolisation« . Ce dernier point est capital: « la diabolisation est le pivot de l’instrumentalisation des esprits par les médias parce qu’elle au croisement de deux phénomènes : l’émotion et le conformisme, ou, plus exactement, la diabolisation met l’émotion au service du conformisme, c’est la médiabolisation« .
Georges Feltin-Tracol. Orientations rebelles.
« C’est une dure mais juste loi que celle qui rend les peuples responsables des actes de leurs chefs : car les peuples ont les moyens de ne pas laisser à leurs chefs l’autorité, comme les chefs ont le devoir de gouverner s’il le faut contre les goûts de leurs peuples. Les peuples ont les gouvernements qu’ils méritent. On nous dit quelquefois : « Les peuples sont des enfants. Si les Français avaient d’autres maîtres, vous verriez comme ils changeraient vite… » Nous ne sommes pas insensible à cette raison, et elle nous touche particulièrement quand nous l’entendons, comme il nous arriva, dans la bouche de personnes très humbles; nous y sommes si peu insensible que bien des fois nous avons exprimé notre surprise que, conduit et inspiré comme il l’est, le peuple français eut encore tant de vertus. Mais enfin ces hommes et ces femmes sont traités en adultes, et non en enfants : les hommes votent, les hommes et les femmes témoignent en justice, ont autorité sur leur progéniture, et. S’ils n’exigent que pour de petits intérêts sordides et jamais pour autre chose (à l’exemple de ces mutilés de guerre qu’on n’a jamais vu exiger de façon efficace, lorsqu’il s’agissait des affaires de la France mais qui ont bien su le faire une fois -en barrant la circulation sur les grands boulevards, de leurs petites voitures!- lorsqu’il s’est agi d’une augmentation de leurs pensions) s’ils acceptent tout sans haut-le-cœur, s’ils ne vomissent ni la vulgarité, ni la bassesse, ni la bêtise, ni les bobards dont on les gave, eux aussi sont coupables. S’ils souffrent le mal, c’est qu’ils n’en souffrent pas. Gouvernants, parlement, nation, nous nous refusons à distinguer. Le parlement, c’est la France. Elle a envoyé là ceux qu’elle préférait. Ce qui se passe au Conseil des ministres, c’est ce qui se passe au Café du Commerce. Tout le monde est solidaire et complice. »
Henry de Montherlant. L’Équinoxe de septembre.
« L’étude des questions soi-disant politiques mal dirigée sert, pour le plus grand nombre, à former des utopistes et des citoyens médiocres, comme vous pouvez en juger par le résultat obtenu dans les universités avec l’enseignement général qu’on y donne aux goyim. Il nous était nécessaire d’introduire dans leur système d’enseignement tous les principes propres à détruire leur ordre social. La soi-disant connaissance qu’a la foule de la politique, a surtout contribué à troubler cet ordre.
Lorsque nous serons au pouvoir, nous éliminerons de l’enseignement toutes les matières susceptibles de troubler les esprits, et nous ferons des enfants une jeunesse obéissant à ses chefs et aimant le Souverain, comme un père garantissant la paix et la tranquillité. Nous remplacerons l’étude des classiques et celle de l’histoire antique -qui contient plus de mauvais exemples que de bons- par l’étude des problèmes de l’heure présente et de l’avenir. Nous effacerons de la mémoire humaine tous les faits des siècles passés, dont le souvenir nous est défavorable; nous ne laisserons subsister que ceux où s’affirment les erreurs des gouvernements des goyim. En tête de notre programme d’éducation, nous placerons l’étude la vie pratique, de l’ordre social obligatoire, de la nécessité d’éviter les mauvais exemples de l’égoïsme, qui sont particulièrement propres à semer le mal, enfin différentes questions pédagogiques. »
Les Protocoles
19 octobre – Armilustrium : Purification des armes

« Le confesseur de Louis IX lui avait interdit de rire le vendredi. Comme si le rire pouvait se commander. Or, il ne faut pas oublier que c’est au XIIIe siècle que l’on vit apparaître le sourire sur le visage des statues sacrées.
Y a-t-il eu opposition radicale entre le rire et la religion catholique ? Assurément, mais dans une moindre mesure que ce que l’on s’est efforcé de démontrer (je fais notamment allusion à Umberto Eco). Que l’on cesse de considérer le Moyen-Age et le catholicisme médiéval comme une période d’ignorance et d’obscurantisme. Les moines et abbés de jadis étaient tout aussi dévoyés et défroqués que nos contemporains le sont. Et l’on ne rit certainement pas davantage aujourd’hui.
La grande tendance, c’est l‘intelligentsia qui se pose en juge du passé et des actions de nos prédécesseurs, de nos aïeux. « Avant, ça n’était pas la démocratie, ni l’égalité, ni le métissage institué, donc une grande chape sombre posée sur le monde. » Cette assurance qu’ont certains d’être juchés sur un observatoire, et qu’ils ne seront pas eux-mêmes dénoncés par les intelligences à venir pour la vaste entreprise de déstabilisation qu’ils sont en train d’édifier autour d’eux, est tout à fait caractéristique de notre fin de siècle.
Il faudra pourtant que nos enfants et nos petits-enfants se souviennent des fossoyeurs et des apprentis sorciers, et que leurs noms demeurent synonymes de fossoyeurs et d’apprentis sorciers. »
(Bruno Favrit. Midi à la source. Carnets 1990-2011.)
« Germen – La racine biologique d’un peuple et d’une civilisation, le centre de son socle ethnique sur lequel tout repose.
Ce mot latin signifie « germe », « semence ». Quand la culture est atteinte, un redressement est possible. Quand le germen biologique est détruit, plus rien n’est possible. Le germen est comparable à la racine de l’arbre. Même si le tronc est abîmé et le feuillage émondé, l’arbre peut repousser. Pas si les racines sont arrachées. La comparaison vaut pour les civilisations. Le germen représente les racines ethno-biologiques; le tronc représente la culture populaire, et le feuillage la civilisation. Rien n’est perdu tant que le cœur du germen, des racines, est préservé. Cette métaphore vaut évidemment pour l’Europe d’aujourd’hui, dont le germen est gravement menacé.
Ce concept implique évidemment, au rebours absolu de l’idéologie dominante, que les cultures et les civilisations reposent (pas uniquement bien sûr mais principalement) sur des populations concrètes, ainsi que sur leurs hérédités physiques et mentales, c’est-à-dire sur le réel, sur la vie, autrement dit sur des caractéristiques bio-génétiques relativement invariables. Le contester par dogmatisme biologique est à peu près aussi intelligent et efficace que de nier la rotondité de la Terre, la circulation du sang, l’héliocentrisme ou l’évolution des espèces comme le firent, ne l’oublions pas, les ancêtres spirituels et intellectuels de l’actuelle idéologie dominante.
Le germen est ce qui demeure inaliénable, qui n’est la propriété d’aucune fantaisie individuelle et que chaque membre de chaque peuple doit transmettre à sa lignée. Un peuple peut renaître si sa culture est détruite, si sa religion ou sa spiritualité sont oubliées; il peut retrouver l’héritage des ancêtres et répondre à l’appel des traditions sorties de sa mémoire, les faire renaître. Mais si le germen bio-génétique est défiguré, aucune renaissance n’est possible, ou alors elle sera factice.
C’est pourquoi le combat contre le métissage, la dépopulation démographique et la colonisation allogène en Europe est encore plus important que les nécessaires mobilisations pour l’identité culturelle ou la souveraineté politique.
Toutes ces causes sont importantes, mais il y a un ordre de préséance fondé sur une urgence absolue. »
(Guillaume Faye. Pourquoi nous combattons.)
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