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Enfant bâtard de l’actuelle mobilisation contre le «mariage pour tous»: le serpent de mer de «l’union des droites» est à nouveau sur beaucoup de lèvres et dans non moins d’esprits. Alors que le clivage gauche/droite semblait avoir définitivement démontré son inanité et que de véritables recompositions pouvaient être espérées autour des vraies césures fondamentales que sont libéralisme/socialisme et localisme/mondialisme, l’actualité a offert une occasion inespérée de ragaillardir la tartufferie éculée en une nouvelle crispation partisane autour de sujets sociétaux, certes non négligeables, mais qui ne doivent pas faire perdre de vue l’essentiel. Las! Les prurits droitards refleurissent comme boutons d’acné sur un visage d’adolescent. Chassez le naturel, il revient au galop. Au nom de la «stratégie» et de l’opportunité du moment, on glisse des montagnes du Chiapas aux arrières-boutiques de l’UMP… quelle dégringolade! C’est la grenouille qui croit qu’elle va manipuler le boeuf. Les sirènes des alliances locales, voire nationales, le fumet des postes et des prébendes, même bien modestes, font frétiller les sens et peuvent troubler les consciences…
Une fois de plus la jeunesse patriote et rebelle semble sur le point de se faire berner, enfermée dans des calculs à courte vue et des tactiques qui ont pourtant déjà démontré maintes fois, notamment en Italie, qu’elles ne menaient qu’au fiasco, à la trahison et à l’infamie. Et ce piège nous y tomberons encore et encore, tant que nous n’aurons pas compris, intégré, admis, affirmé et réaffirmé que nous ne sommes pas de droite. Nous, (…), n’avons rien de plus ni de moins en commun avec la pseudo opposition de droite qu’avec la majorité de gauche. Hollande n’est pas notre président mais Sarkozy ne l’était pas non plus et Copé le serait encore moins, si tant est que cela soit possible. Nous ne devons et pouvons pas admettre des assimilations voire des coopérations avec les fossoyeurs de la nation, les domestiques des Etats-Unis et de la finance internationale, les fourriers de l’immigration et les chantres du libéralisme, c’est-à-dire de la mondialisation.
Contrairement aux moutons et aux veaux, nous n’avons pas la mémoire courte! Le regroupement familial, l’IVG, l’imposition du Traité européen pourtant rejeté par référendum (déni de démocratie d’une autre ampleur que le mariage pour tous!), la réintégration de l’Otan, la guerre en Libye, le boom de la vidéosurveillance, la loi Hadopi, le travail du dimanche (Où étaient les sourcilleux catholiques d’aujourd’hui?), la suppression de la dite «double peine», la création de la Halde… tout cela, nous savons à qui nous le devons! De Christine Lagarde, glissant d’un ministère où elle rédigeait ses notes de service en anglais au fauteuil de présidente du FMI, à Claude Goasguen prolongeant son engagement à Occident au sein de l’association France-Israël en passant par Boutin, la tartuffe et ses missions sarkozystes à 9000 euros par mois, Guéant et ses mallettes de pognon, Parisot et sa morgue, Peltier le minot serial-arriviste, tous ces sinistres pantins sont l’antithèse de ce que nous sommes, de ce en quoi nous croyons et de ce que nous espérons pour notre peuple et notre civilisation! Il faut le dire et le marteler: nous n’avons que des ennemis à droite!
X. Eman
Texte initialement paru dans Rébellion #59 (été 2013)
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« Le mythe d’Orphée dans la mythologie nous raconte comment ce dernier est descendu au royaume des morts pour y retrouver Eurydice, morte des suites d’une morsure de serpent. Orphée parvient à convaincre Hadès de la laisser partir avec lui sous réserve que notre héros ne se retourne pas pour regarder en arrière. Ce qu’il ne pourra s’empêcher de faire, perdant sa bien aimée pour toujours. C’est ce complexe qui, aujourd’hui, a fait perdre son âme à la gauche puisque cette dernière, gagnée par la religion du Progrès et la métaphysique de la modernité, s’est condamnée à ne jamais regarder en arrière puisque là se trouverait le monde ténébreux d’hier, c’est-à-dire les terroirs, les traditions, les préjugés sociétaux, les attachements irrationnels à des lieux et des êtres. Bref, tous ces enracinements charnels qui trouveraient leur expression politique dans la réaction, le populisme, voire le fascisme. A contrario, la gauche manifeste sa compréhension et sa sympathie pour toutes les évolutions de la société moderne, qu’elles soient politiques, économiques, morales et culturelles et constitue désormais « la clé d’entrée privilégiée du meilleur des mondes ». Une posture qu’elle défend d’ailleurs avec cette extrême gauche libérale et qui ouvre la route à la société de consommation planétaire, universelle, standardisée, un monde sans frontières et un homme nomade hors sol dont a tant besoin le capitalisme mondialisé. »
Eugène Krampon. Réfléchir&Agir n°45 (sur Jean-Claude Michéa. Le Complexe d’Orphée. Éditions Climats)
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Enfant bâtard de l’actuelle mobilisation contre le « mariage pour tous »: le serpent de mer de « l’union des droites » est à nouveau sur beaucoup de lèvres et dans non moins d’esprits.
Alors que le clivage gauche/droite semblait avoir définitivement démontré son inanité et que de véritables recompositions pouvaient être espérées autour des vraies césures fondamentales que sont libéralisme/socalisme et localisme/mondialisme, l’actualité à offert une occasion inespérée de ragaillardir la tartufferie éculée en une nouvelle crispation partisane autour de sujets sociétaux certes non négligeables mais qui ne doivent pas faire perdre de vue l’essentiel. Las! Les prurits droitards refleurissent comme boutons d’acné sur un visage d’adolescent. Chassez le naturel, il revient au galop. Au nom de la « stratégie » et de l’opportunité du moment, on glisse des montagnes du Chiapas aux arrières-boutiques de l’UMP… quelle dégringolade! C’est la grenouille qui croit qu’elle va manipuler le boeuf. Les sirènes des alliances locales, voir nationales, le fumet des postes et des prébendes, même bien modestes, font frétiller les sens et peuvent troubler les consciences…
Une fois de plus la jeunesse patriote et rebelle semble sur le point de se faire berner, enfermer dans des calculs à courte vue et des tactiques qui ont pourtant déjà démontré maintes fois, notamment en Italie, qu’elles ne menaient qu’au fiasco, à la trahison et à l’infamie. Et ce piège nous y tomberons encore et encore tant que nous n’aurons pas compris, intégrés, admis, affirmés et réaffirmés que nous ne sommes pas de droite. Nous, jeunes et moins jeunes patriotes, identitaires, solidaristes, fascistes n’avons rien de plus ni de moins en commun avec la pseudo opposition de droite qu’avec la majorité de gauche. Hollande n’est pas notre président mais Sarkozy ne l’était pas non plus et Copé le serait encore moins, si tant est que cela soit possible. Nous ne devons et pouvons pas admettre des assimilations voire des coopérations avec les fossoyeurs de la nation, les domestiques des Etats-Unis et de la finance internationale, les fourriers de l’immigration et les chantres du libéralisme, c’est à dire de la mondialisation.
Contrairement aux moutons et aux veaux, nous n’avons pas la mémoire courte! Le regroupement familial, l’IVG, l’imposition du Traité européen pourtant rejeté par référendum (déni de démocratie d’une autre ampleur que le mariage pour tous!), la réintégration de l’Otan, la guerre en Libye, le boom de la vidéosurveillance, la loi Hadopi, le travail du dimanche (Où était les sourcilleux catholiques d’aujourd’hui?), la suppression de la dite « double peine », la création de la Halde… tout cela, nous savons à qui nous le devons!
De Christine Lagarde, glissant d’un ministère où elle rédigeait ses notes de service en anglais au fauteuil de présidente du FMI, à Claude Goasguen prolongeant son engagement à Occident au sein de l’association France-Israël en passant par Boutin la tartuffe et ses missions sarkozystes à 9000 euros par mois, Guéant et ses mallettes de pognon, Parisot et sa morgue, Peltier le minot serial-arriviste, tous ces sinistres pantins sont l’antithèse de ce que nous sommes, de ce en quoi nous croyons et de ce que nous espérons pour notre peuple et notre civilisation! Il faut le dire et le marteler: nous n’avons que des ennemis à droite!
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« Guy Debord faisait observer que la société capitaliste prend toujours soin de « donner aux nouvelles souffrances le nom des anciens plaisirs ». C’est par exemple un tel principe qui conduit la propagande publicitaire à célébrer sous le nom de « pomme » ou de « tomate » les différents produits chimiquement falsifiés de l’industrie agro-alimentaire (Orwell écrivait déjà que « ce que la majorité des Anglais appellent une pomme, c’est un morceau de ouate vivement coloré en provenance d’Amérique ou d’Australie »). En célébrant de manière analogue, le concept romantico-deleuzien de « nomadisme », la gauche kérosène (celle pour qui le déplacement perpétuel est devenu une fin en soi) espérait sans doute conférer à la pauvre existence aéroportée de l’individu hors-sol (du cadre supérieur attalien à l’universitaire radical chic) un peu du prestige des Bédouins du désert ou des anciens cavaliers mongols.
(…) une vie moderne accomplie (c’est à dire conforme aux critères du capitalisme développé) doit, en toute logique, se réduire à une série de ruptures et de déménagements (dans la logique de Laurence Parisot, on dira que tout est précaire). C’est ce qui explique que le « migrant » soit progressivement devenu la figure rédemptrice centrale de toutes les construction idéologiques de la nouvelle gauche libérale. Et ce, au lieu et place de l’archaïque prolétaire, toujours suspect de ne pas être assez indifférent à sa communauté d’origine, ou, à plus forte raison, du paysan que son lien constitutif à la terre destinait à devenir la figure la plus méprisée -et la plus moquée- de la culture capitaliste (les ploucs, les bouseux, les péquenauds, les cul-terreux, les terroni, etc.). Sur le processus historique (dont Canal Plus est le symbole accompli) qui a ainsi conduit, en quelques décennies- à refouler le souvenir des luttes de Lip et des paysans du Larzac au profit de celle des clandestins de l’église Saint-Bernard (et sur l’étrange pacte entre l’univers « associatif » et le monde du showbiz et des médias noué à cette occasion), on trouvera des aperçus particulièrement éclairants (…) »
Jean-Claude Michéa, Le Complexe d’Orphée. Climats.
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La pensée du jour :
« Être de gauche ou de droite, c’est choisir une des innombrables manières qui s’offrent à l’homme d’être un imbécile ; toutes deux, en effet, sont des formes d’hémiplégie morale. » Ortega y Gasset
… ce qui me rappelle cette autre maxime issue des milieux libertaires, que j’adore : « le fascisme et l’antifascisme ne sont que les deux fesses d’un même cul, lequel ne produira jamais que de la merde« . (jolie, non ???)
j’ai un peu marre de pas mal de trucs en ce moment … il y a des périodes comme ça …
j’ai un peu marre de toutes celles et de tous ceux, avec des grands airs qui font « confiance à leur ressenti » comme si c’était parole d’évangile … qui balancent aux orties la réflexion, le sens critique, le savoir et le simple bon sens comme si c’étaient oeuvres du Diable … (il va sans dire que je n’ai rien à foutre des évangiles ni du Diable…)
j’ai marre de toutes celles et tous ceux qui se gargarisent de leur « sensibilité de gauche » … et qui se posent en seuls détenteurs de la lucidité, de l’amour et de la générosité …
j’ai marre de toutes celles et tous ceux qui ne peuvent aborder un sujet sans gloser sur la « psychologie » ou la « spiritualité » … (psychologie de bistrot et spiritualité de comptoir il va sans dire …)
… Attention, toutes ces expressions « confiance en mon ressenti-sensibilité de gauche-psychologie-spiritualité » ne sont pas à déclamer, mais à susurrer entre deux tons, les lèvres avancées en cul de poule pour rendre l’effet souhaité …
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Par ailleurs, j’ai vraiment l’impression que nos nouveaux dirigeants (enfin, quand je dis « nouveaux » …) ont décidé de faire chier les chomeurs comme si ça ne les faisait pas assez chier de ne pas avoir ou pas trouver de boulot … dans notre bienheureuse démocratie, c’est le député élu qui représente le citoyen, et donc aussi le chômeur …Or, Le 6 mai dernier, quand il a été élu président de la république, Nicolas Sarkozy a déclaré « Je vais mettre fin aux dépenses somptuaires et à la gabegie ! » La gabegie ? examinons le salaire octroyé à l’un des 577 députés (payé, je le rappelle, pour représenter le citoyen et faire entendre sa voix…). Salaire : 6952,91 €, + secrétariat = 1525 €, + collaborateurs = 8949 €, + train= gratuit en 1ère classe, + avion = 40 vols gratuits, + taxi parisien= gratuit, + auto= à disposition, + hôtels haut de gamme= tarifs préférentiels, + restaurant de l’Assemblée= environ 7 € le repas, + prêt à taux réduit= 2 à 3 %. Soit une enveloppe mensuelle officielle de plus de 17400 €. On pourrait s’arrêter là mais l’histoire n’est pas finie puisque Jean Louis Debré est arrivé … et avant de repartir, il a fait voter une loi sur le « régime spécial des retraites des députés ». C’est ainsi que les députés non réélus percevront « à vie » 20 % de leur traitement , soit 1390 € par mois. Non content de ça, Debré a fait voter à l’unanimité et dans le silence complet (pas de querelle quand il s’agit de fric et d’avantages perso, pas de considération de gauche, pas de considérations de droite …), une loi pour que désormais un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour -selon info sur site Assemblée Nationale- de 5178 € soit 6952 € brut. Chaque député non réélu coûte donc aux français 417 180 € sur 5 ans ! sans parler de ce qu’il leur coutera « à vie » … Et bien entendu, cette généreuse « indemnité chômage » est totalement inconditionnelle: l’heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 ans n’est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d’un nouvel emploi, d’une visite mensuelle auprès d’un conseiller ANPE ou d’une activité justifiant cette « aide sociale »… bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires…
(on rappellera que dans la nuit du 4 aout 1789 les députés de l’Assemblée nationale constituante, dans un bel élan d’unanimité, avaient proclamé l’abolition des droits féodaux et des privilèges de toutes sortes sans aucune indemnité … piquant, non ?….)
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