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« Le fascisme, il y a bien longtemps que nous avons pensé que c’était une poésie, et la poésie même du XXe siècle (…). Je me dis que cela ne peut pas mourir. Les petits enfants qui seront des garçons de vingt ans, plus tard, apprendront avec un sombre émerveillement l’existence de cette exaltation de millions d’hommes, les camps de jeunesse, la gloire du passé, les défilés, les cathédrales de lumière, les héros frappés au combat, l’amitié entre jeunesses de toutes les nations réveillées, José Antonio, le fascisme immense et rouge (…)
Je veux donc être franc avec le fascisme, dire ce que nous ne savions peut-être pas avant la guerre, parler de cette nostalgie de la liberté que le tête-à-tête avec lui nous a donnée. Mais il n’en reste pas moins que sa poésie extraordinaire est proche de nous, et qu’il demeure la vérité la plus exaltante du XXe siècle, celle qui lui aura donné sa couleur. Ce que nous lui reprochons par souci de la vérité, vient tantôt d’insuffisances nationales, tantôt d’erreurs passagères, tantôt de conditions de vie difficiles, tantôt de la guerre elle même (et dans ce cas les démocraties ont commis les même erreurs, si erreurs il y a). mais sa chaleur, sa grandeur, son feu merveilleux, c’est ce qui lui appartient. Un camp de jeunesse dans la nuit, l’impression de faire corps avec sa nation tout entière, l’inscription à la suite des héros et des saints du passé, une fête totalitaire, ce sont là des éléments de la poésie fasciste, c’est ce qui aura fait la folie et la sagesse de notre âge, c’est, j’en suis sûr, ce que la jeunesse, dans vingt ans, oublieuse des tares et des erreurs, regardera avec une sombre envie et une nostalgie inguérissable. »
Robert Brasillach. Lettre à un soldat de la classe 60.
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« Cent heures, me disait Pierre Raynaud, un journaliste français avec qui j’aime assez parler. Cent heures chez Hitler… C’est à peu près le temps que je vais passer en Allemagne, et dans ce peu de jours, que faire, sinon se laisser envahir par des impressions vives, variées, contradictoires même , sans avoir surtout la prétention de juger un pays d’après une si brève expérience ? Mais à regarder des images, on apprend parfois quelque chose. Ces petites villes, ces villages bavarois que traversent le train et l’automobile, ils sont posés, au milieu de paysages charmants et verts, comme des objets enfantins et comme des décors. Les toits pointus ou ronds, le croisillon brun des poutres visibles, les fleurs à toutes les fenêtres, c’est l’Allemagne chère aux romantiques qui nous accueille la première. Parfaitement propre, gracieuse comme un jouet de Nuremberg, médiévale et féodale, elle installe au long des routes le cadre ravissant de ses fêtes énormes dans un contraste qui pourrait surprendre. Dans les petites rues pavées de Nuremberg et de Bamberg au long des rivières et des canaux, auprès des cathédrales et des admirables statues de pierre, c’est l’ancienne Allemagne du Saint-Empire qui se marie avec le IIIe Reich. Ils ne me choquent pas, cependant, ces millions de drapeaux qui décorent les façades. Point d’affiches ici, comme en Italie. Seulement les drapeaux, les uns immenses, d’une hauteur de cinq étages, d’autres moins vastes, mais toujours au moins trois par fenêtre. Se représente-t-on ailleurs cette floraison ? Le drapeau devient une parure, si joyeuse sous ce ciel gris, qui s’allie au baroque attendrissant des sculptures, aux maisons anciennes et aux fleurs sur les balcons. Ce peuple aime les fleurs, on le sait du reste, et dans les garages, les ouvriers garnissent dévotement , chaque matin, le porte-bouquet des voitures. C’est même toujours cela qui a attiré les croyants du temps passé, les amoureux de la « bonne » Allemagne, la grosse Mme de Staël. Les fleurs n’empêchent point d’autres réalités plus menaçantes. »
Robert Brasillach. Les Sept couleurs. Livre de poche.
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« Le goût du passé ne s’acquiert pas. L’enfant le possède, qui est triste à sept ans d’avoir atteint ce qu’on nomme autour de lui l’âge de raison, qui ne veut pas grandir, qui veut retenir autour de lui un monde fuyant et beau, ses jouets, sa mère jeune. Elle le possède la petite fille, qui sait que demain ses poupées ne seront plus qu’un assemblage de bois, d’étoupe et de porcelaine. Peut-être même, contrairement à l’opinion commune, le temps qui fuit est-il plus sensible à l’adolescent qui regrette à vingt ans sa dix-huitième année, au jeune homme de vingt-cinq ans qui se penche, avec un coup au cœur, sur sa propre jeunesse, qu’à l’homme mûr installé dans sa vie solide, et possesseur du temps présent. On me l’a dit. Je crois plutôt que le sens du passé naît en même temps que certains êtres, et que d’autres ne le connaîtront jamais que sous la forme d’une nostalgie banale et fugace.
Il est des époques de l’existence pourtant, où le passé, même le plus voisin, constitue un abri tellement profond que le reste de l’univers semble avoir disparu. Si je me retourne vers lui en ce moment, c’est que j’ai, pour quelques mois, l’impression que ce passé forme un tout désormais descendu, quoi qu’il arrive, dans l’irrévocable. »
Robert Brasillach. Notre avant-guerre. Livre de Poche.
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Une fois de plus, je me suis laissé allé à la Table Ronde de Terre et Peuple, dimanche, et j’en suis revenu la sac à dos bourré de bouquins …
Eurocalypse – 2038 de l’ancien calendrier. An XVIII de l ‘ère eurocorporative. L’Alliance panaméricaine, l’Union Eurocorpo et la Sinosphère se partagent le monde. La France n’existe plus. Elle est divisée entre intrazones, meilleur des mondes totalitaire, et extrazones, territoire de relégation des bandes néomusuls et afros.
Une vague de crime déferle sur l’europrovince de Neustrie, dans la conurbe Paris-Banlieue. Tous les crimes sont liés à un jeu vidéo étrange, qui rend fous ceux qui y jouent. Un flic, Yann Rosso, va chercher à comprendre pourquoi.
Miroir de notre avenir à la fois radicalement inhumain et forcément humain, trop humain, Eurocalypse constitue une exploration du concept fractionnaire dans l’hypothèse catastrophiste. Contrairement aux apparences, ce livre n’est pas un roman.
Guide de survie dans une société islamique – Il ne faut pas se leurrer, l’islamisation de nos pays va continuer de plus belle et seule une prise de conscience du danger islamiste pourra inverser le cours des choses.
L’ouvrage contient des informations qui permettront aux populations de prévoir les us et coutumes qui nous seront inévitablement imposés dans les années à venir. L’afflux massif des immigrés venant du continent africain et la mainmise de l’islam sur les territoires conquis par ceux-ci ne donne guère d’espoir d’évitement. (Dominique Doudier)
Ombre – Paris de nos jours. Plusieurs hommes politiques sont abattus par un mystérieux assassin qui laisse sur les lieux du crime une carte de visite signée « Ombre ». Quels mobiles arment sa main ? Règlement de compte politique, terrorisme, rivalité maçonnique, chantage, quelle secrète vengeance décime les têtes ? Un tandem d’inspecteurs de la PJ, un vieux garçon d’origine russe et un jeune loup en pleine panade de couple, va essayer de mettre un terme à cette série noire, aidée de manière inopinée par une call-girl.
La guerre des mots – Les mots sont des armes. Dans la guerre culturelle qui a pour enjeu le contrôle des cerveaux de nos contemporains, ces armes sont utilisées avec d’autant plus d’efficacité que leurs manipulateurs ne sont pas identifiés et se camouflent sous la défroque de l’enseignant, du journaliste, de l’animateur culturel, du politicien-bien sûr-voire du prêtre ou du pasteur.
Ivan Karpeltzeff a entrepris de faire tomber les masques. Il dit qui sont les manipulateurs, comment et pourquoi ils agissent, en un patient travail de sape de notre civilisation.
Eburos – Quel rapport entre un sanglier sacré et les questions que se pose un médecin, à Saint-Etienne, concernant la détérioration de la santé physique et mentale de la population qu’il côtoie en exerçant son métier ? Les réponses à cette question, qui vont se révéler à lui peu à peu, vont lui ouvrir un univers insoupçonné, où la réalité dépasse de beaucoup toutes les fictions. Son cheminement, quasi initiatique, effectué grâce à l’aide d’amis aux personnalités surprenantes, va l’amener à s’engager, totalement, dans les rangs d’une résistance identitaire qui est pour lui une révélation. Et qui s’avère capable de tenir en échec le monstre mondialiste concocté par Big Brother.
Ma vie pour la patrie – Lajos Marton est connu en France pour avoir été l’un des trois Hongrois ayant participé à l’attentat du Petit-Clamart, qui manqua de peu le 22 août 1962 d’ôter la vie au Général De Gaulle, alors président d’une France secouée par le drame de la guerre d’Algérie finissante.
Pour cela, Lajos Marton sera condamné à mort.
Comment ce fils de paysan hongrois en est-il arrivé jusque-là ?
C’est ce que le lecteur découvrira au travers du parcours d’un homme engagé qui donne aussi un portrait saisissant des bouleversements de l’histoire européenne du XXe siècle.
La résistance sans chef – La résistance sans chef (leaderless resistance) est une stratégie de résistance politique fondée sur de petits groupes, très limités en terme de membres (qui peuvent utilement se réduire à un membre). Les cellules agissent en totale indépendance, sans liens verticaux ni horizontaux, sans hiérarchie de commandement, ni diffusion de l’information tactique. Le concept a été repris au colonel Amoss par Louis Beam qui l’a popularisé, dans ce célèbre essai .
Lettre à un soldat de la classe 60 – « Le fascisme, il y a bien longtemps que nous avons pensé que c’était une poésie, et la poésie même du XXe siècle (avec le communisme sans doute). Je me dis que cela ne peut pas mourir. Les petits enfants qui seront garçons de vingt ans, plus tard, apprendront avec un sombre émerveillement l’existence de cette exaltation de millions d’hommes, les camps de jeunesse, la gloire du passé, les défilés, les cathédrales de lumière, les héros frappés au combat, l’amitié entre jeunesses de toutes les nations réveillées, José-Antonio, le fascisme immense et rouge. »
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24 avril 1903 : naissance à Madrid de José Antonio Primo de Rivera, futur fondateur de la Phalange espagnole et de la doctrine nationale-syndicaliste. Cet avocat est l’incarnation de la pureté, du courage et du « fascisme immense et rouge » décrit par Brasillach.
(Ephémérides nationalistes)
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Le 13 avril 1943, la radio allemande annonce la découverte, la veille, dans la forêt de Katyn, à 20 km de Smolensk, de plusieurs milliers de corps d’officiers polonais, assassinés d’une balle dans la nuque, sur ordre de Staline. En réalité, avec l’aval de la Croix Rouge, c’est toute l’élite militaire polonaise (environ 15 000 officiers) qui a été décimée à Katyn et dans les environs par l’ armée Rouge.
Au procès de Nuremberg en 1946, les Soviétiques obtiendront que ce crime contre l’humanité soit attribué aux Allemands. En 1990, Mikhaïl Gorbatchev, alors président de l’URSS, avait admis la culpabilité des soviétiques mais il a fallu attendre le 26 novembre 2010, pour que la Douma (le parlement de Russie) reconnaisse officiellement que le massacre de prisonniers de guerre polonais à Katyn (Biélorussie), perpétré entre avril et mai 1940, avait été ordonné par Staline lui-même et que l’Union soviétique était seule coupable de ce crime de guerre.
Dans le numéro du 9 juillet 1943 de Je Suis Partout, Robert Brasillach écrit :
« J’ai vu Katyn. Cette perception directe, que rien ne peut remplacer, je l’ai eue. J’ai contemplé le paysage, respiré l’odeur abominable, j’ai marché à travers les sentiers du petit bois riant qui recouvre tant de cadavres, j’ai regardé, dans le vent du matin, les grandes fosses de terre ocrée, les arbres sauvages, les buissons. Je n’ai rien à dire que je n’aie vu (…).
Après tant de mois, cette odeur ? Mais oui, il faut croire que la terre de Katyn a des propriétés conservatrices particulières. Quand les hommes affairés à cette besogne remuent les malheureux cadavres polonais, quand ils en souvent un au bot de leur crochet, ils nous envoient en même temps à la figure cette odeur, comme si elle était une pelletée de terre. Et nous voyons alors se dresser debout, comme un décharné de Ligier Richier, un fantôme aux dents découvertes, sec et muet, qui nous apporte sa bouffée de pourriture.
Ils sont là, rangés tête-bêche, bien reconnaissables dans leur bel uniforme souillé et terni, avec les bottes, le grand manteau. J’ai passé plusieurs mois en captivité avec des officiers polonais, je puis reconnaître leurs frères. Ils sont la face contre terre, on nous désigne la trace du coup de revolver dans la nuque. Leurs photographies nous les ont montrés, mais rien ne peut donner l’idée de cet entassement régulier, couche par couche, aussi méthodique qu’un entassement de conserves. Dans cet amalgame tout semble se tenir comme si une matière gélatineuse unissait les corps. Il faut les détacher les uns des autres, au bout de fourches ou de tridents, et l’on entend alors une sorte de déchirement de papier gras (…). »
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6 février 1934
« Cinq cent mille Parisiens avaient tourbillonné comme des moucherons autour de la vieille ruine démocratique qu’une chiquenaude, c’est-à-dire la révolution de mille hommes vraiment conduite par dix autres hommes, eût suffi à jeter bas. Le radicalisme n’avait pas su davantage prendre prétexte de l’échauffourée pour se rajeunir et faire, à son compte, cette révolution de l’autorité que les trois quarts du pays appelaient (…). La capitale, pendant tout le jour qui suivit l’émeute, avait été à qui voudrait la prendre. mais les vainqueurs malgré eux étaient restés interdits et inertes, comme des châtrés devant une Venus offerte. La démocratie avait reconquis ses vieilles positions, compromises un instant, par les voies tortueuses qui lui étaient habituelles, en couvrant ses manœuvres avec des simulacres de justice et d’enquêtes. Elle entraînait sans la moindre peine, sur ce terrain bourbeux à souhait, les nationaux toujours aussi incorrigibles dans leur jobardise qu’au temps de Dreyfus, et tout de suite définitivement enlisés.
Ainsi s’était évanouie, parmi les avocasseries de la droite et de la gauche, les procédures truquées et les crapuleries policières, une occasion inespérée pour notre pays de recouvrer sa santé et sa fortune au-dedans, son indépendance au-dehors.
On avait pu reconnaitre la fragilité de la carcasse parlementaire. Mais elle s’était révélée encore plus ferme que tous ses ennemis. Les Parisiens, des camelots du roi aux communistes, avaient prouvé qu’ils étaient encore capables d’un beau sursaut de colère et même de courage. Mais leur élan inutile était brisé pour longtemps. »
Lucien Rebatet, Les décombres.
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in memoriam
jour pour jour, 11 ans plus tard, le 6 février 1945, Robert Brasillach est fusillé au fort de Montrouge.
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le Pape aime les roms : » laissez venir à moi … »
« C’est aussi une invitation à savoir accueillir les légitimes diversités humaines, à la suite de Jésus venu rassembler les hommes de toute nation et de toute langue » » Benoit XIV 22.08.10
(ceux qui veulent obstinément rester bouchés vont bien finir par comprendre que l’Eglise est complice …
et si on renvoyait les roms au Vatican ?…)
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Bernard Giraudeau a joué Brasillach
avec un peu de retard , après la mort de Bernard Giraudeau, trouvé cette info sur le site des Amis de Robert Brasillach : « l’auteur de la nécrologie parue dans Le Monde (20 juillet 2010, p.20), Jean-Luc Douin, donne une liste de pièces jouées par Giraudeau qui commence en 1975 (Le Monde Magazine procède de la même façon dans le portrait, par Émilie Grangeray, publié dans son n°45 du 24 juillet 2010, p.15). Est ainsi passée sous silence une pièce qu’il eut le courage de jouer deux ans plus tôt, La Reine de Césarée du proscrit Robert Brasillach »
ah les salauds !… faux-cul hypocrites et malhonnêtes !…c’est très précisément ce qu’on appelle du « négationnisme » !
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