« Les prétendues «racines chrétiennes» de la France ne sont rien d’autre qu’une escroquerie intellectuelle entretenue par l’Église romaine. Est-il besoin d’être horticulteur pour savoir différencier une racine d’un greffon ? Le christianisme est un greffon oriental imposé à nos aïeux par la force et la ruse, grâce au concours successif de deux arrivistes sans foi ni loi : Constantin et Clovis. Charlemagne prit leur suite en imposant le christianisme aux Germains par la guerre. Il fit massacrer 4.500 Saxons qui refusaient le baptême chrétien. La peine de mort fut décrétée contre tous ceux qui voulaient demeurer païens. Prétendre que les Européens ont des «racines chrétiennes» est aussi absurde et mensonger que le serait de dire que les évangélistes afro-américains chanteurs de gospels ont des «racines chrétiennes», alors que le christianisme fut imposé à leurs ancêtres par les esclavagistes. Ce qui prouve à quel point il ne suffit pas d’être physiquement libre pour être délivré de ses chaînes mentales. Les chrétiens résiduels européens sont toujours des esclaves psychiques.
Les véritables racines du peuple français (comme des autres peuples européens), sont à rechercher dans les principes éthiques et philosophiques du paganisme, du polythéisme et du druidisme, honteusement calomniés depuis vingt siècles par les zélateurs de Rome, et de ce fait totalement ignorés des Français d’aujourd’hui, qui ont été littéralement amputés de leur propre Antiquité historique. Les monothéistes, qu’ils soient juifs, chrétiens ou musulmans, ne se rendent pas compte à quel point ils ont été «lobotomisés» dans leur enfance par des religions contre-nature qui n’ont cessé d’abaisser et d’humilier l’être humain pour le prosterner devant un Seigneur céleste imaginaire, au seul profit de pouvoirs despotiques soutenus par des clergés félons. »
Pierre Lance
—————————————————————————————
10 commentaires
Comments feed for this article
avril 26, 2013 à 10:34
Éric G. Delfosse
Suis heureux de découvrir ce blog.
Je n’ai pas encore eu le temps de lire autre chose que cet article, mais si les autres textes reflètent, comme celui-ci, la même opinion (que je partage entièrement), je sens que je vais apprécié de ne plus être seul à penser de la sorte…
Bonne journée !
avril 26, 2013 à 12:44
lecheminsouslesbuis
Merci, et bienvenu … 😉
avril 26, 2013 à 1:28
krabeurk
Bon, je ne suis pas du tout d’accord avec vous et mon commentaire risque d’être un peu salé, pardon.
Pensez-vous vraiment que les païens vénéraient le gui, les arbres, la beauté de la Nature? Pensez-vous qu’ils chantaient la Beauté des Étoiles avant de glorieuses batailles? Que les druides étaient des guides bienveillants qui savaient les mille et un secret des plantes qui guérissent, et que les guerriers et Ambacts priaient la Grande Mère, Gaïa avant l’heure, à une époque où la féminité pouvaient encore être divinisée? Qu’un âge, à jamais souillé par les Diktats du Dieu Unique, était sauvage mais sage? Que l’homme était encore adorateur et respectueux des Forces élémentaires et du grand Équilibre qui l’a vu naitre?
Sauf votre respect : mon cul!
Les païens vénéraient ce qu’ils craignaient, ce qu’ils ne pouvaient contrôler. Les druides usaient de leur pouvoir politique pour grapiller du pouvoir. Les guerriers (vainqueurs) vendaient les esclaves (vaincus), ou les faisaient brûler dans des mannequins en osier, à l’envie…
Les atrocités commises par les chrétiens sont gravées dans l’histoire, car, EUX, SAVAIENT ÉCRIRE! Plus facile à retenir quand on a le bouquin sous la main, et non des bribes d’Ogham sur une vieille pierre moussue, hein?
L’horreur, La guerre, la cruauté, l’opportunisme et l’ignorance : voilà ce qui régnait à l’époque d’Ogmios, Teutates et Taranis. Pas bien pire que ce qu’ont apporté les romains ou le christianisme, il est vrai…
Mais vous ne pouvez juger une culture d’il y a 2000 ans d’après les valeurs actuelles. Moi non plus, ce qui fait la faiblesse de mon argumentation.
avril 27, 2013 à 1:44
lecheminsouslesbuis
Je ne vois pas l’intérêt d’un débat contradictoire (c.f. https://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/category/humeur/ ) et si, comme Alain de Benoist, j’aurai préféré « vous dire qu’on ne convainc jamais personne, et qu’un propos n’a d’effet que s’il tombe dans un cœur préparé. Ceux qui me critiquent me critiqueront encore après m’avoir lu, et de surcroît ils vous reprocheront de m’avoir donné la parole. J’ai aussi tendance, je vous l’avoue, à penser que tenter de se justifier, c’est déjà se reconnaître comme coupable, et surtout légitimer ses juges dans le rôle qu’ils prétendent s’attribuer. Or, pour tout dire, je ne me sens coupable de rien. » je ferai pourtant là une seule exception.
Je ne sais pas où vous avez pu trouver dans mon extrait de Pierre Lance autant de billevesées fluffy-elfique-post Tolkien-babacool et fleur bleue … Nos ancêtres étaient des êtres humains à la mode d’alors et je crois bien que c’est vous qui les jugez à l’aune des modèles et (non) valeurs d’aujourd’hui. Pourquoi ce masochisme et cette auto-flagellation implicites dans vos affirmations ?
Je vous plains de ne voir en vos ancêtres, ceux sans lesquels vous ne seriez pas là, que brutes sauvages, obtuses et sanguinaires. Je crois bien que ce qui nous diffère c’est que je les aime et que , tels que je les vois, allant « dans la vie comme à la bataille, droit leur chemin, à ciel ouvert, le visage nu et le front haut » (Camille Jullian), ils me servent d’exemple !
ah oui, une petite précision pour terminer : les ogham étaient une écriture funéraire, magique et sacrée, apparue en Irlande au IIIe siècle !
avril 27, 2013 à 9:27
krabeurk
Mmh, mon commentaire était hostile, le vôtre l’est aussi, ce qui est logique. Je serai donc concis et neutre, cette fois.
« Se justifier, c’est se reconnaitre coupable » ; de mon côté, je n’y crois pas. Se justifier, c’est développer sa démarche. (si possible avec un interlocuteur ouvert) Donc je vais me justifier:
« L’auto-flagellation implicite » n’existe pas dans mes propos : en dernière ligne, je dis que mon argumentation a une faiblesse, pour faire preuve de transparence et d’ouverture. J’espère ne plus devoir répondre à ce genre d’attaques faciles, s’il vous plait.
Je dis aussi que votre vision des racines culturelles de la france est aberrante, tout simplement. Je ne peux pas le développer ici, c’est le travail d’un historien.
Mais il ne s’agit pas seulement d’une opinion. (auquel cas je n’aurais aucun droit de vous critiquer : il y aurait alors débat contradictoire, effectivement.)
L’aberration vient du fait que votre opinion touche à l’histoire : celle-ci a un sens. Je pense que vous interprétez certains épisodes historiques de manière absurde, et ça, c’est critiquable!
Par exemple, le christianisme s’est vite répandu sous l’empire romain, car il s’agissait d’une croyance qui promettait l’égalité, la liberté, et l’espoir en un monde meilleur pour tous les hommes, puissants comme humbles : du jamais vu en religion, alors! Où est donc, à cette période, la force et la ruse?
Si peu me chaut qui étaient mes ancêtres (je m’en tamponne le joufflu, croyez bien) et que j’ai la conviction que l’homme reste le même sous toutes les religions (fussent-elles animistes), j’ai la faiblesse de croire en une chose : le dialogue.
Si irritante soit-elle, ne voyez pas dans ma réponse de masochisme. N’y voyez pas d’auto-apitoiement. Reconnaissez-y une ouverture d’esprit, et un espoir de compréhension.
avril 28, 2013 à 9:52
krabeurk
P.S: attendez, j’ai peur de comprendre…l’auto-apitoiement, ça concerne mon argumentation…ou la vision que j’ai des hommes de l’époque?
Si c’est cette dernière option, à mon avis, elle n’a pas de sens! Parce que:
1. Le melting-pot formidable qu’est l’europe a de bonnes chances de vous donner à peu près autant d’ancêtres celtes que de germains, de slaves, de méditéranéens… et ce à pas plus de 10 générations de la nôtre!
2. Mondialement, à tout âge, dans toute culture, les hommes ont les même buts : pouvoir-argent-conquête sont retrouvés partout (même chez les Inuit) Ça n’est pas du fatalisme (l’être humain sait être digne d’admiration, parfois, et dans toute culture aussi), mais c’est du réalisme.
Dès lors, pourquoi me référer à mes racines pour me définir? Je suis ce que je suis, peu importe que mes ancêtre soient des héros ou des salauds.
Vous en pensez quoi?
avril 28, 2013 à 2:21
Yvesh Morvan
J’ai ce petit récit en mémoire : au moment de l’implantation chrétienne en occident, les premiers monastères en Bretagne, étaient constitués de moines-druides, qui tentaient, avec succès, de conjuguer la nouvelle foi, avec les anciennes croyances et savoir. Et puis au VIIIe ou IXe siècle, je ne sais plus très bien, le Pape de l’époque soudoya des vikings pour qu’ils aillent piller lesdits monastères dont on considérait que leur engagement n’était pas loyal envers la religion désormais dominante.
mai 2, 2013 à 8:42
krabeurk
Heu…oui…oui, sûrement. Je ne sais pas ce que tu veux démontrer par là, mais te crois sur parole. En tout cas ça sert mon propos.
Je veux dire : les gens prennent une idée qui leur plaisent dans la nouvelle religion ( jésus, les saints) et essayent de l’accommoder à la couleur locale (en prenant bien garde de respecter les codes moraux du coin!).
Ça existe depuis la nuit des temps et dans toutes les religions, les emprunts et les mélanges! (…et tout porte à croire que c’est pas fini…)
Le pape qui soudoie « les vikings »…ça me paraît étrange (ce faisant, le pape perd du pognon ; il préfèrerait envoyer ses propres hommes!), mais pourquoi pas. Ces même vikings se sont empressés soit de s’installer dans le coin, soit de se convertir, quelques siècles plus tard, pour se retrouver plus tard du bon côté de la religion dominante!
Ça marche aussi avec les Mayas et les (pauvres) peuples qui habitaient autour! Et pourtant, les mayas étaient animiste. Tous les mêmes, j’te dis!
septembre 10, 2016 à 1:11
Dcembre
A reblogué ceci sur Chez Dcembreet a ajouté:
Des racines pas si chrétiennes que ça!…
octobre 12, 2016 à 4:46
Tchao les pantins ! | jbl1960blog
[…] Racines païennes […]