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« Samhain est l’une des quatre fêtes qui jalonnent l’année chez les celtes. (…) Dans le calendrier de Coligny, table de bronze datée du IIe siècle de l’ère chrétienne et qui est un témoignage archéologique de première importance pour la connaissance de la civilisation celtique, la fête apparaît sous le nom de Samonios.

Samhain ouvre la période sombre de l’année et annonce les nuits les plus longues. Alors les prés verdoyants brunissent et dans les bois chênes et hêtres perdent leurs feuilles. Avec Samhain commence le temps du gel et du feu de bois. C’est, dans une civilisation rurale, une date repère : les troupeaux abandonnent leurs pâturages d’été et sont conduits à l’étable; le foin destiné à les nourrir est entassé; les animaux destinés à la table sont tués.

En Irlande, Samhain était le jour où s’unissaient charnellement le dieu Dagda et Morigu la déesse du monde souterrain, initiatrice et porteuse de souveraineté. Cette fête de fécondité, destinée à revigorer la puissance royale, était célébrée dans l’ancienne Irlande, par un grand festin tenu tous les trois ans à tara, site d’intronisation des rois d’Irlande, au nord-ouest de Dublin, ceinturé de cinq grands enclos circulaires dont les constructions les plus anciennes datent du IVe millénaire avant l’ère chrétienne et les plus récentes de la fin de l’âge de fer (début du Ve siècle de l’ère chrétienne).

Sur Samhain plane l’ombre de Morrigann (son nom signifie la « Reine fantôme ») furie des champs de bataille, dont le pouvoir d’enchantement peut provoquer brumes, nuages noirs, averses de feu et de sang. Apparaissant souvent sous la forme d’un corbeau, elle est forte protectrice de son peuple, déesse de la terre et de la fertilité.

Samhain est le jour où le monde des vivants et celui des morts se rencontrent. »

(« Fêtes païennes des quatre saisons« , sous la direction de Pierre Vial. Les Editions de la Forêt.)

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Le profond silence qui entoure la sortie du roman noir de Jérôme Leroy, « Le Bloc », s’explique sans problème, et l’auteur ne devrait pas en être étonné. Tout simplement parce qu’il arpente l’itinéraire de deux membres d’un mouvement d’esstrême droâââte sans essayer à toute force de mener un procès à charge. Ce qui en fait un livre absolument honnête (même si on aurait préféré qu’un des personnages ne soit pas pédé et que l’autre ne justifie pas une certaine reconnaissance du sionisme!) et qui tient en haleine de bout en bout. On se reconnaît aisément dans les personnages mis en scène, ou bien on reconnaît des ami(e)s, militants fachos ou retirés sous leur tente. L’auteur n’est pas facho lui même, loin de là si l’on en croit sa biographie, mais pour les petits censeurs de la vie littéraire c’est tout comme puisqu’il n’émet pas une seule critique contre ses personnages et s’attache plus à l’humain qu’à l’idéologie, ce qui est, à leur sens, bien évidemment impardonnable… Dans une certaine mesure Leroy nous présente côté faf  l’équivalent de ce qu’avait avec talent publié en son temps, côté gaucho, le libertaire-patron d’Actuel Jean-François Bizot avec ses « Déclassés » et ses « Années blanches »… Sur un forum consacré aux polars, j’ai lu cet aveu d’un lecteur qui se dit pourtant de gauche : « j’ai fini « le Bloc », ils vont me manquer les deux nazes ». C’est certainement le plus beau compliment qu’on puisse faire à Leroy…

Je recommande sans aucune réserve !

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Le 28 octobre 1922, 26000 chemises noires fascistes marchent sur Rome. Deux jours plus tard, Benito Mussolini est appelé au gouvernement.

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Du beau monde hier à Bruxelles pour la première du film en 3D de Spielberg « Les aventures de Tintin. Le secret de la Licorne ».Très décontracté, le réalisateur d’Indiana Jones a rendu un hommage appuyé au talent d’Hergé nous dit-on. Où l’ironie est piquante, c’est que si Léon Degrelle, qui fut aussi journaliste au « Petit Vingtième », où officiait Hergé, n’affabule pas, dans son livre « Tintin mon copain » et que Hergé s’est bien inspiré de lui pour créer son personnage de vaillant petit reporter (il portait houpette et culotte de golf) , c’est en fait au chef de Rex que Steven Spielberg et Gad Elmaleh, très présent sur toutes les photos et devant toutes les caméras, ont rendu un vibrant hommage  ! amusant, non ?

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Le barde parle…
Il défait de ses mots tous les édifices
Construits pour nous enfermer demain,
Il fait les marches pour que l’esprit se hisse
Jusqu’à la cime des arbres qui bordent le chemin

Le barde parle…
Il dit l’âme des arbres immobiles et fiers
Leurs branches qui sont des bras aimants,
Leurs feuilles qui tombent avant l’hiver
Et l’aérienne caresse qu’est le chant du vent

Le barde parle…
Il dit la source et l’enchantement durable
De l’entendre couler au creux d’un vallon,
De comprendre sa nature véritable
Et de suivre le parcours du saumon

Le barde parle…
Il dit le coeur qui bat au fond de l’océan
La danse des algues et leur bonheur muet,
La venue au monde du plus bel instrument
Et son pouvoir qui endort, fait rire ou pleurer

Le barde parle…
Il dit le pas qui fait la ronde des saisons
L’empreinte vivante laissée par les ancêtres,
L’éclat des étoiles au fond du chaudron
Et l’espoir que sont les enfants à naître

Le barde parle…
Il dit la couleur de l’ombre et de la lumière
La nudité humaine derrière les apparences,
La dérive des nuages, leurs formes éphémères
Et son verbe guerrier combat l’ignorance

Le barde parle…
Il rend à la tribu sa mémoire
Son lot de défaites et de victoires,
Il tisse un lien à travers les âges
Pour que continue le voyage.

Enora Mac Eulith

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En même temps que lord-maire de Cork, l’irlandais Terence MacSwiney était le commandant de la 1re Brigade de Cork de l’IRA . Il est mort après 74 jours de grève de la faim dans la prison de Brixton, en Angleterre, le 25 octobre 1920. Sa grève de la faim et sa mort ont attiré l’attention du monde entier sur la lutte nationaliste pour la liberté de l’Irlande contre l’Empire britannique. Le 21 octobre 1921, un an après la mort de Mac Swiney, les Britanniques seront contraints de négocier avec les nationalistes républicains irlandais.

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Fédérées grâce à l’Islam, la nouvelle religion enseignée par le Prophète, les tribus arabes, en quelques décennies, se rendent maîtres d’immenses territoires dès la mort de Mahomet en 632. En 711, les musulmans soumettent la péninsule ibérique et leur progression continue vers le nord. Le samedi 25 octobre 732, ils sont brutalement arrêtés par l’armée de Charles Martel aux environs de Poitiers et leur chef, Abd al-Rahman est tué dans la bataille. Aucune autre expédition arabe d’envergure n’a pu atteindre le cœur de la Gaule par la suite … jusqu’à aujourd’hui !

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Par http://terreetpeuplebourgogne.blogspot.com/2011/10/le-defenseur-des-patris-charnelle-sen.html, je viens d’apprendre la mort d’un amoureux des Patries charnelles, Yann Fouéré, l’auteur de  » l’Europe aux cent drapeaux ». L’année dernière, j’avais fêté sur ce blog son centième anniversaire. Il est mort le 21 octobre à Saint Brieux. RIP

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Savitri Devi, de son vrai nom Maximine Portas, est morte le 22 octobre 1982 à Sible-Hedingham (Essex, Angleterre)

« Les plus anciennes religions du monde – aucune d’elles n’était « internationale », mais toutes appliquaient au peuple au milieu duquel elles avaient surgi la seule sagesse supra-humaine –  soulignaient l’importance essentielle du coté physique de l’homme ; le caractère sacré de l’acte de vie ; les devoirs et les responsabilités du corps, non seulement envers l’« âme » individuelle dont il peut être considéré comme un instrument de développement, mais aussi envers les générations passées et futures ; envers la race, c’est-à-dire envers le Cosmos, dont la race fait partie. Ils entretenaient le culte privé des ancêtres pour chaque individu et le culte public des héros pour chaque peuple, et interdisaient les mariages contestables comme étant un péché contre les morts et les pas-encore-nés – contre la Vie éternelle. Ils reconnaissaient comme allant de soi l’inégalité fondamentale des êtres humains, venant de causes impondérables, l’inégalité des races humaines, et la différenciation absolue des sexes. »

(L’Or dans la fournaise)

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