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Le 6 juillet 1975, Otto Skorzeny est mort à Madrid à l’âge de 67 ans sans s’être jamais renié. Il était un des plus célèbres et audacieux colonels de la SS. On lui doit notamment la libération de Mussolini, au Grand Sasso, le 12 septembre 1943, et ses actions de déstabilisation des troupes alliées lors de l’offensive des Ardennes.

Après la guerre, traité par les Américains comme un vulgaire « droit commun », blanchi au tribunal de Nuremberg en 1947, Otto Skorzeny s’évada d’un camp de prisonniers en Allemagne pour se réfugier en Espagne.

(source « Ephémérides nationalistes »)

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24 février 1945, et jusqu’au 27, la division SS Charlemagne connait son premier engagement en Poméranie, dans la région de Hammerstein. En mai 1945, sur 7000 Waffen SS français engagés, il n’en restera plus que 700 encore vivants.

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Durant la Seconde Guerre mondiale, quelques Britanniques firent le choix de rejoindre les rangs de la Waffen SS. Ils formèrent le British Free Corps -en allemand Britisches Freikorps. Recrutés dans les camps de prisonniers et parmi les quelques fascistes anglais qui étaient passés en Allemagne au moment de la déclaration de guerre, ils ne furent que quelques dizaines de volontaires.

Leurs « guides » étaient deux journalistes, John Amery et William Joyce, qui multiplièrent émissions de radio et conférences de presse en Europe occupée.

Les Britanniques de la Waffen SS, d’origine anglaise, galloise et écossaise, portaient sur le bras gauche un écusson avec « l’Union Jack ». Au col, à la place des runes de la SS, les trois léopards anglo-normands.

La plupart des membres du Free Corps, qui se nommait aussi Légion Saint-Georges, étaient employés dans les services de propagande de la SS à Hildesheim. Certains allèrent pourtant combattre sur le front. Les uns avec le division Totenkopf. Les autres avec la division Nordland.

Arrêté à Milan, John Amery fut condamné pour trahison et pendu à la prison de Wandsworth à Londres le 19 décembre 1945. William Joyce connut le même sort quelques jours plus tard, le 3 janvier 1946.

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Heinrich Luitpold Himmler est né le 7 octobre 1900 à Munich.

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Paul Hausser naît le 7 octobre 1880, dans le Brandebourg, dans une famille de militaires prussiens. Officier de carrière, combattant de la grande guerre puis membre de la Reichswehr, il prend sa retraite en 1932 avec le grade de général de division et rejoint l’association du Stahlhelm (casque d’acier) qui regroupe plusieurs millions d’anciens soldats. En 1933, il passe au National-Socialisme. Séduit par la rigueur de l’Ordre noir, il rejoint la SS où il accepte de n’y être que SS-Standartenführer (colonel).

Découvrir les grandes étapes de sa vie, c’est aussi comprendre comment a pu naître une force militaire totalement nouvelle en Europe, à la charnière d’un parti et d’une armée comme l’écrit Jean Mabire dans « les généraux du diable » : Paul Hausser est le véritable créateur de la Waffen SS, celui qui contribua le plus à lui donner son style et sa réputation de force impitoyable et invincible.

Le 1er Octobre 1936, Himmler lui confie l’inspection des SS-VT (la Verfügungstruppe : SS armée et militarisée), créée pour lui et le nomme Brigadeführer, général de brigade.

Hausser se lance dans cette tâche avec enthousiasme. Il a parfaitement saisi ce qu’on attend de lui : faire des soldats politiques, mais en même temps des soldats d’élite, les meilleurs au monde, et les plus modernes.

La sélection des volontaires de la SS-VT est des plus rigoureuses. Ils doivent bien sur satisfaire aux critères raciaux en vigueur pour toute la SS. La taille minimum exigée est de 1,75 m (1,80 pour la Leibstandarte, garde personnelle de Hitler, commandée par le Gruppenführer Sepp Dietrich). Le moindre défaut physique, même une carie dentaire, est éliminatoire et les conditions de l’engagement sont également sévères. Malgré cela les candidats sont nombreux, ce qui explique une sélection de haute qualité. Très rapidement, la réputation du corps d’élite national-socialiste s’affirme, les membres de la Jeunesse hitlérienne sont attirés par son prestige, et sont volontaires pour y servir. On n’y fait aucune discrimination sociale. On y applique les préceptes nationaux-socialistes où la seule aristocratie reconnue est celle de la qualité raciale et du mérite.

Tout en conservant la tenue de parade noire, Hausser fait adopter en 1937 l’uniforme militaire feldgrau pour le service, en le distinguant de celui de la Wehrmacht par le port de l’aigle à croix gammée, non pas au dessus de la poche droite mais sur la manche gauche. Avec la tête de mort qui orne toutes les coiffures, ce sera le signe distinctif permanent de toutes les unités de la future Waffen SS. Les runes SS sont portées au col sur fond noir à droite, et l’insigne de grade à gauche.

Le 4 novembre 1937, Himmler donne des instructions précises en matière de formation idéologique qui repose sur l’officier de troupe lui même :

« J’ai examiné le plan d’études pour les SS-VT. Je vous recommande instamment d’éviter cette fois l’erreur qui nous rendait tous les cours si odieux au lycée ou dans n’importe quelle école supérieure, à savoir être obligé d’ingurgiter toujours les mêmes matières venant du même sac et présentées de façon pédante. Je vous demande de ne jamais perdre de vue que cet enseignement s’adresse non pas à des universitaires desséchés, mais à des soldats. D’autre part, de ne pas impliquer des connaissances, une capacité d’assimilation et une culture que ces jeunes, bien qu’ils soient membres de la SS, ne peuvent encore avoir acquis, en plus de ce qu’on leur demande dans le domaine militaire. Il faut que les sujets soient incorporés à tous les secteurs de la vie, qu’il s’agisse d’une méthode pour présenter la géographie de façon intéressante, pou de l’histoire, des sciences raciales, de l’hygiène raciale, de la connaissance de l’adversaire, franc-maçonnerie, catholicisme, etc. »

Dans sa tâche, Hausser a trouvé un adjoint précieux en la personne du Standartenführer Steiner qui applique si bien des idées révolutionnaires en matière de combat qu’ il en vient à imaginer la guerre moderne et la technique commando, la mobilité, l’audace et l’esprit d’initiative et conçoit la veste de camouflage et le couvre-casque qui seront copiés par toutes les armées du monde…

En octobre 1939, les SS-VT sont transformés en division blindée sous le commandement de Hausser et participent à la campagne de France de 1940 et au début de l’opération Barbarossa. Pour son comportement en Russie où il perd l’œil droit, Hausser reçoit la croix du chevalier de la croix de fer en 1941 et les feuilles de chêne en 1943 (il obtiendra les épées en Normandie). Il gagne aussi le surnom de « papa Hausser » pour le souci qu’il a de la vie de ses hommes.

Il récupère plus tard le commandement du SS-Panzer Korps et, malgré les ordres formels d’Hitler de ne pas retirer ses troupes de Kharkov, désobéit pour éviter l’encerclement. Après avoir pris connaissance des faits, Hitler abonde dans le sens de la décision mais exige que la ville soit reprise aux Soviétiques. Ce qui est fait un mois seulement après, en mars 1943. Hausser mène ensuite le SS-Panzer Korps, composé de la division Das Reich, de la Leibstandarte SS Adolf Hitler et de la division SS Totenkopf pendant la bataille de Koursk , puis pendant la campagne de Normandie.

Après la mort du commandant de la 7e armée – Friedrich Dollmann – , due à une crise cardiaque dans laquelle certains ont voulu voir un suicide maquillé, Hausser en prend le commandement, et pendant l’encerclement de Falaise, il reste avec ses troupes jusqu’à ce qu’il soit blessé à la mâchoire. Il est alors Oberstgruppenführer und Generaloberst der SS (général d’armée).

Il est emprisonné dans plusieurs prisons et camps, et convoqué comme témoin à charge devant le tribunal de Nuremberg. A sa sortie, doyen des anciens combattants, il est l’un des fondateurs dans les années 50 de la HIAG, Hilfsgemeinschaft auf der Gegenseitigkeit ehemaligen der Waffen Angehoerigen SS: “Association d’entraide mutuelle des anciens membres des Waffen-SS” . Il est l’auteur de 2 livres : Waffen-SS dans l’action et Soldats comme les autres .

Il décède le 21 décembre 1972

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Henri Fenet : Ancien capitaine SS-Haupsturmführer et porteur du ruban de Chevalier de la croix de fer, commandant le bataillon d’attaque de la 33ème Division des Waffen-Grenadier de la “Charlemagne” à Berlin entre le 23 Mars 1945 et le 2 Mai 1945. Sur 300 combattants de cette unité sortant des combats meurtriers de Poméranie , derniers défenseurs de Berlin, 30 environ ont survécu à cette apocalypse.

Henri Fenet a rejoint le Walhalla le 14 septembre 2002


Allocution officielle de  Henri-Josef Fenet, tenue en langue allemande en 1998 :

Chères Mesdames,
Chers Invités et Amis,
Mes chers Camarades,

En tant que représentant de mes camarades français je désire tout d’abord vous transmettre leur salut fraternel.

Il y a 2 semaines lors de la rencontre annuelle avec nos camarades des Divisions “Horst Wessel” et “Das Reich” nous avons déjà fêté notre vieille camaraderie de combat.

Le Français que je suis se doit aujourd’hui de rappeler à votre souvenir le sacrifice des soldats allemands tombés en Été 1944 sur la presqu’ile du Cotentin.

Nous ne devons pas oublier la fleur de cette jeunesse, en particulier les soldats des divisions L.A.H. et H.J en Normandie, dont le sol français est gorgé de leur sang, et qui sont tombés pour la défense du continent européen.

Est-ce que ce sacrifice a été pour rien ?

Mes camarades, pourquoi et contre qui avons nous combattu ?

Nous avons combattu pour l’Europe, pour une communauté européenne et contre le bolchevisme.

Après un demi siècle, l’histoire vient justifier notre choix. L’empire russe, qui fit trembler le monde entier pendant plus de cinquante ans, est tombé sans intervention étrangère sous le poids de sa faiblesse et de ses erreurs. En comparaison je rappelle qu’ il a fallu mobiliser la planète entière pour venir à bout de la puissance allemande.

Nous avons aussi combattu pour une Europe unie et communautaire et depuis plusieurs années les peuples européens attendent la naissance de cette Europe unie en espérant que cela ne soit pas une fausse couche.

Nous avons jadis tracé le chemin de l’indépendance, pour notre auto-détermination, qu’empruntent maintenant les Européens . Au lieu de gratitude nous n’avons récolté que la persécution. Mais nous n’avons pas de mauvaise conscience. Si la question nous était posée de savoir si nous ne regrettons pas la voie que nous avons suivi, il nous suffirait de répondre: “Churchill a regretté, pourquoi devrions nous, nous aussi regretter ?”.

En effet dans ses Mémoires, Churchill a avoué: “ Le jour de la victoire (Victory Day) j’ai reçu de nombreux messages de félicitations, télégrammes, lettres, appels téléphoniques. Mon cœur était pourtant empli de noirs pressentiments puisque cette victoire dévoilait un danger encore plus grand pour ceux qui avaient désiré l’éviter”.

Ces paroles sont un aveu.

Les vainqueurs alliées se sont comportés comme cet ivrogne qui lorsqu’il pleut saute dans l’eau pour ne pas être trempé.

50 Millions de victimes dans le monde entier pour remplacer Hitler par Staline et pour établir un empire communiste sur la moitié du monde ! Quelle bêtise !

En ce qui concerne les persécutions et la haine qui ont été notre lot dans l’après guerre, Churchill a également prononcé devant le parlement britannique le 28 Octobre 1948 des mots sans ambiguïté: “ Pour ce qui est des ressentiments qui nous viennent du passé, à quelques exceptions près, il nous faut passer l’éponge, aussi difficile que ce soit. Nous devons tirer les conséquences pour l’avenir et penser à notre survie.”

Le même Churchill avait déjà en 1942 écrit a son ministre des affaires étrangères Anthony Eden: « Cela serait une catastrophe incroyable si la barbarie russe envahissait l’Europe » et quand on demanda au Capitaine Liddle Hart, l’ancien conseiller militaire britannique, : “ Comment pourrions-nous à l’avenir empêcher l’Union Soviétique de régner sur toute l’Europe ? Ce dernier répondit : “ Le seul pays qui est en mesure de nous protéger contre la menace russe est justement celui que nous voulons détruire”.

Pour en finir avec les citations de Churchill, je désire encore rappeler son aveu explicite : “Nous avons abattu le mauvais cochon !”

Je le dis encore une fois : les aveux de Churchill nous permettent d’avoir une conscience sereine .

1945 correspond à la plus grande victoire mondiale qui fut. Après la guerre totale, la victoire totale, la puissance totale sur le monde. Les vainqueurs disposaient en même temps, moralement et politiquement des valeurs et des principes, les meilleurs à leur sens pour ériger un nouveau monde, Roosevelt voulait avec Staline un monde où régneraient la paix et la justice. C’était la plus grosse erreur dans toute l’histoire politique. Et cette prétendue grande victoire ne fut qu’une fausse victoire. Ceci a été confirmé par le célèbre historien militaire anglais, le Général Fuller qui affirme: “ La guerre a été gagnée sur les champs de batailles et perdue sur les tables des négociations”

On subit encore les résultat de cette fausse victoire avec le monopole du monde communiste sur la moité de la planète et les guerres civiles et coloniales avec des millions et des millions de sacrifiés.

Juste après la fin de la guerre Eisenhower s’exprima: “ Si durant le temps qu’il me reste à vivre un seul soldat américain tombe encore au combat, alors je serai un Général vaincu”. Et c’est ce qu’il ait advenu. De nombreux soldats sont encore tombés.

Lorsque je n’étais encore qu’un gamin , j’ai appris que les chemins de l’enfer étaient pavés de bonnes intentions. C’est sous cet éclairage qu’il convient de regarder les « valeurs » que nous ont apportées les Alliés : la drogue, le sida, le chômage, la baisse de la fécondité en Occident, la surpopulation en Asie et en Afrique avec, comme conséquence, une transhumance géante de ces populations vers l’Europe. Il y a déjà 35 ans Karl Gustav Jung avait prédit:” Le plus grand danger à l’heure actuelle n’est pas la bombe atomique mais la surpopulation” . Chers Camarades, je vous laisse le soin de conclure vous-mêmes sur ce sujet.

Je désire parler d’autres dangers, et non des moindres, à savoir le déclin des qualités humaines et la perte de notre identité.

Le prix nobel français Alexis Carrel écrivait déjà avant la guerre: “ Le plus important n’est pas la vie, mais la qualité de la vie”

La sagesse vieille comme le monde nous a appris qu’un esprit sain vit toujours dans un corps sain. Dans notre civilisation, la santé des esprits et des corps est depuis des années malade et menacée.

Comme déjà annoncé, le déclin des qualités humaines, le laisser-faire et la destruction des réseaux sociaux, en particulier la famille, le changement des valeurs premières sont des symptômes des maladies dont souffrent les pays de l’Occident. Il faut que nous soyons clair à ce sujet, et sachions que dans les siècles prochains ces maladies seront mortelles. Il manque dans les livres de médecine un chapitre “Pathologie de l’identité”

Encore quelques exemples: Voici une dizaine d’années, plusieurs officiers français de la marine marchande faisant escale à Alexandrie en Égypte. Dans un restaurant des jeunes Égyptiens étaient assis à une table voisine et après quelques minutes une discussion amicale s’était engagée au cours de laquelle un des Égyptiens prévint : “ Vous, les Européens, vous êtes des peuples en déclin….Vous devez laisser la place maintenant à des peuples jeunes, montants et dynamiques“

Un deuxième exemple: l’ancien dictateur algérien Boumedienne déclara il y a quelques années: “ Nous allons conquérir la France, pas avec des armes mais par le ventre de nos femmes”. Emmanuel Kant avait déjà tout compris lorsqu’il écrivit : “ Nous pouvons avec une grande probabilité être sûr que le mélange des ethnies, qui mène tout doucement au nivellement des caractères, sans qu’il soit question de considération philanthropique , sera vraiment nuisible pour l’humanité”

Une dernière question. Que deviendrait l’Europe sans européens ?

De la même manière que les anciens Grecs et les anciens Romains ont disparus, ainsi l’identité européenne est en danger. Celui qui perd son identité n’est plus en mesure de défendre son territoire ni sa sécurité.

Après la guerre les Allemands, en particulier les jeunes ont été obligés de haïr leur identité. Ainsi se développa cette haine, ce complexe de culpabilité suivant une technique qui fut utilisée au moyen âge contre les juifs. Le résultat vous le connaissez tous.

Pour terminer encore un exemple: Déjà il y a 30 ans une jeune fille allemande qui était “au pair” chez-nous souhaitait coucher avec un coloré pour racheter ces remords allemands et cette mauvaise conscience.

Depuis de nombreuses années un complexe de culpabilité européen se développe vis à vis des peuples du tiers monde et avec des résultats identiques. La mort des esprits des peuples est le meilleur moyen pour les obliger à retourner à la servitude ou l’esclavage.

Nous sommes témoins aujourd’hui d’une criminelle entreprise géante de l’histoire mondiale.

C’est ainsi que les sociétés humaines deviendront sous développées. Partout on essayera de supplanter la qualité par la quantité et les anciens peuples seront remplacés par des masses ruminantes et indifférentiables.

L’Europe a toujours eu ses parasites, qu’ils soient riches ou pauvres. De plus l’immigration galopante des peuples a renforcé ce problème. Voilà la parasitisme qui est devenu un nouveau fléau en Europe. Déjà, au 19ème siècle Marx et Engels prêchaient : “Prolétaires de tous les pays unissez-vous pour traire la vache européenne”.

Comme hier, nous sommes porteurs d’ une nouvelle pensée européenne et d’espérances pour une véritable qualité humaine. On a déjà fait beaucoup pour l’environnement mais trop peu pour améliorer la qualité des hommes et guérir les maladies de l’Europe. Nous ne devons pas nous résigner. Malgré toutes les mises en garde pessimistes la réunification de l’Allemagne a eu lieu. Seule cette Europe en laquelle nous croyons sera dans la situation de résoudre ses problèmes, ce que ne seront plus capables de faire des nations indépendantes.

Nous sommes Européens

En tant que français nous avons combattu hier pour l’Europe. Souvent on nous a posé la question: “ Pourquoi avez-vous combattu du côté des allemands ?” Après le tournant de la guerre fin 1942/début 1943 il était clair que toute l’Europe était menacée par l’armée soviétique avec les Alliés aux côtés de Staline : cette menace était un extrême danger pour le destin de notre continent et tout dépendait de l’issue des combats à l’Est. En été 1943, avec l’accord du gouvernement de l’époque, il fut donné aux français la possibilité de s’enrôler comme volontaire dans cette troupe d’élite en Allemagne. La défaite de 1940 a été pour de nombreux jeunes français un découragement terrible, il faut se replacer à cette époque et aller combattre à l’Est dans cette troupe d’élite était une occasion pour oublier ce découragement. Notre amour pour la patrie nous ordonna de coopérer avec les troupes allemandes pour l’avenir de notre pays et la sauvegarde de notre continent européen.

Autrefois ce fût un devoir, aujourd’hui notre fierté.

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Ce texte vient apporter un semblant de réponse à la question que je me posais au sujet des cours politiques, incluant la spiritualité païenne, dispensés aux volontaires de la Waffen SS . Car, pour les Français, si Saint-Loup et Robert Dun y faisaient souvent allusion, d’autres auteurs, acteurs des évènements, tel qu’André Bayle, qui a toujours revendiqué son christianisme, n’en parlait absolument pas …

« Les cours politiques ne souffraient pas de négligence. L’un des instructeurs disait :

« Une société nouvelle est née. Elle n’a, avec ce que nous Allemands connaissions auparavant et ce que vous, Français, connaissez encore, nul point de comparaison.

« Des rapports d’affection et de dévouement ont fondé la nouvelle grandeur de la patrie. Le fondement de notre lutte c’est une foi nouvelle. Elle unit les Allemands. Elle vous unira à nous. »

Il poursuivait:

« Le national-socialisme n’est pas une internationale. Il a pour limite la zone blanche de l’humanité et plus particulièrement le regroupement et le destin des peuples d’origine germanique. Le sentiment religieux nourrit et anime le national-socialisme. N’y voir qu’un moment de lutte politique serait un contresens. Vous n’ignorez pas que sous le placage chrétien subsiste le vieil et éternel paganisme, qui est l’expression volontairement méprisante pour désigner les forces venues de la terre.

« La foi chrétienne, en dépit de ses prétendues certitudes, est plus superficielle que ces croyances « païennes ». Cette foi chrétienne a précipité la chute du monde ancien. Elle a surtout apporté le trouble, l’inquiétude, l’angoisse et l’anarchie au nom d’un individualisme égoïste. Quoiqu’il voulut rendre à César ce qui lui appartenait, le christianisme, par les successeurs des Apôtres, fut le négateur de ce qui assurait et fortifiait la paix romaine. Plus on étudie les origines, plus en apparait l’apport néfaste. Il a miné, des siècles durant, le progrès des hommes.

« Cette tendance d’esprit n’a pas marqué que les prêtres et les clercs. La révolution française, quand elle se veut antichrétienne, ne sait pas se dégager de l’individualisme, fruit du christianisme égoïste. L’intellectualisme français du dernier siècle en a hérité son aspect artificiel, aucun de ses maîtres n’ayant jugé bon de reprendre l’enseignement qui l’avait formé pour en apprécier la valeur. »

Les premiers jours, l’adaptation s’était faite malaisément. Plusieurs des nôtres, surpris par cette mise en cause de tout un ensemble de convictions et de pensées, sentaient le sol se dérober sous eux. Leur engagement leur paraissait une fin en soi. Avoir rejoint l’Allemagne au combat était déjà une lourde décision. Elle valait par elle même, dans la limite où cette Allemagne luttait contre le bolchevisme. Aussi quand ils comprenaient que cet engagement et les motifs de leur décision n’étaient pas seuls à compter pour les Allemands, ils éprouvaient comme un ahurissement. Il fut même si insupportable pour deux des nôtres qu’ils reprirent le chemin de la France.

Mais il y avait ceux qui restaient. La foi religieuse fut un rude problème pour ceux qui loyalement chrétiens voyaient surgir sur le chemin de leurs convictions cette aspiration nouvelle qui bousculait leurs assises. le refus était toujours aussi possible. Il suffisait de faire savoir sa totale allergie aux thèmes proposés pour se retrouver libéré de la signature donnée.

Quels prestiges maintenaient la cohésion ? Le respect humain ? l’ascendant allemand ? personne n’était insensible à cette analyse nouvelle et passionnée. Elle ouvrait sur des horizons insoupçonnés. Elle révélait un approfondissement des problèmes. La place réclamée par les germaniques n’était plus l’outrecuidance d’une vanité sans fondement. Elle correspondait à la puissance qu’on devinait en eux. En même temps se dessinait peu à peu une perspective où les mythes, les pouvoirs mystérieux et secrets trouvaient vie et s’incluaient dans le système du monde. Il était sensible que nous approchions d’un autre univers que celui que nous connaissions. Une relation se laissait pressentir, avec une vie plus profonde, que nous n’avions pas soupçonnée jusqu’alors.

Pour la première fois la spiritualité n’était pas un terme d’usage aux contours imprécis. Elle existait comme élément de vie. Elle en pénétrait les manifestations. Nous accédions à un monde où l’être humain était pris en sa totalité. Il y avait foisonnement, compréhension et chaleur. Quelle était la cause de ce sentiment ? Comment en expliquer la présence et les effluves ? Il était impossible de nier qu’un surplus apparaissait en nous. »

Léon Gaultier, Siegfried et le Berrichon.

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Le 8 mai 1945, alors que les armes se sont tues dans une Europe dévastée par cinq années de guerre, douze Français portant uniforme allemand sont fusillés sans jugement à Bad Reichenhall, en Allemagne, par d’autres Français, engagés dans la 2e division blindée du général Leclerc. Qui donna l’ordre ? Comment se sont déroulés les faits ? Qui sont ces fusillés ? Comment s’étaient-ils retrouvés là ? Qu’ont-ils dit à Leclerc lorsque celui-ci les a interrogés quelques heures avant l’exécution ? Soixante-cinq ans après les faits, ces questions et bien d’autres restaient sans réponse.

Fruit d’une longue enquête sur les lieux mêmes de l’exécution dans les archives civiles et militaires, auprès des familles et des acteurs du drame, ce livre fait la lumière sur la plupart des zones d’ombre de l’affaire. Il révèle entre autres que des investigations ont été menées par la justice et que deux ministres de la Défense ont choisi de ne pas poursuivre les investigations entreprises.

L’ouvrage narre aussi la longue marche d’une partie des Waffen SS français de la division Charlemagne, survivants des combats de Poméranie, leurs combats en Bavière contre les Américains et leur fuite à travers les Alpes.

Denis Lalanne avait fait des événements de Bad Reichenhall, le cœur de son roman Le Devoir de Français, adapté à la télévision en 1978. Jean-François Deniau évoquait les faits dans son roman Un héros très discret, adapté au cinéma par Jacques Audiard en 1995. Les auteurs passionnés par la Seconde Guerre mondiale ont fouillé cette période difficile pour comprendre comment cette exécution avait pu avoir lieu. Bad Reichenhall nous parle de cette guerre civile qui mit aux prises les enfants d’un même peuple dans une lutte sans pitié. Elle nous parle de notre histoire.

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André BAYLE, ancien volontaire Français (provençal aurait-il dit…) de la Sturmbrigade Frankreich puis de la division Charlemagne et auteur de deux ouvrages autobiographiques,« de Marseille à Novossibirsk » et « San et Persante », est mort hier matin.

Il était membre de la HIAG (Association d’anciens combattants de la WSS) et président d’honneur d’Histoire et Traditions, association qu’il avait lui même créée.

Ceux qui le connaissaient savent que finalement, il aura accompli son vœu le plus cher, celui de rejoindre Angèle, son épouse, et ses nombreux« kameraden » de la grande Armée, car son Honneur s’appelait Fidélité !

Il avait écrit : « Mais j’ai surtout de la fierté, et je n’éprouve aucun regret
quant à mes actions et à mes choix passés, d’autant que les derniers
évènements nous donnent raison. Je n’ai rien à renier,

« Mon Honneur, c’est la Fidélité »

et lorsque tous trahiront nous resterons fidèles.
Nous ne sommes pas parmi les derniers d’hier, mais nous seront parmi les
premiers de demain. L’Europe turbulente, s’était levée, docile, et
unie, au signal du danger, pour repousser les limites du bolchevisme
au-delà de la Volga, et il me semblait qu’il allait être vaincu jusque
dans les glaces. Mais la nature n’a pu être domptée en cette grande
circonstance, et les forces ont manqué pour remonter la pente. Ce sol
et ces espaces, ce climat, cette nature âpre et gigantesque, nous
eussions pu en triompher, mais quelques fautes furent punies par de
grands malheurs. L’Europe reste, envers et contre tous, la seule
réponse aux drames qui ont marqué notre siècle. C’est une réponse
splendide aux guerres civiles d’antan, et les évènements le prouvent
tous les jours un peu plus.

Ce sera un bonheur que d’être Européen, comme nous le souhaitions tellement avec l’idéal de notre
jeunesse. J’ai vécu une Europe réelle, et la période la plus exaltante
de ma vie, au cours de cette croisade moderne de l’antibolchevisme.

J’ai fait ce que j’ai pu, et ferais encore tout ce que je pourrais, mais
maintenant c’est à vous, mes fidèles camarades de combat, de rendre
témoignage à la vérité de ce récit. Ses couleurs pourront paraitre
pâles à vos yeux et à vos cœurs, encore tout remplis de ces grands
souvenirs ! Mais qui de vous ignore qu’une action est toujours plus
éloquente que son récit ?
Si ma main n’a pas suffi à cet ouvrage, du moins aurais-je fais connaitre certains faits et exhaussé notre idéal,
afin que ceux qui viendront après nous puissent apercevoir les périls
et les éviter !

« A vous maintenant les JEUNES D’EUROPE » !

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Nous ne l’oublierons pas …

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Grand sportif, skieur et alpiniste, Saint-Loup, pseudonyme de Marc Augier (né le 19 mars 1908- parti dans la période du solstice d’Hiver le 16 décembre 1990) s’illustre dans les années 1930 par des expéditions en montagne et en Laponie. Militant de gauche et pionnier des Auberges de Jeunesse il est charmé par l’Allemagne lors d’un voyage effectué en 1929, et passe au national-socialisme après la lecture du livre La Gerbe des forces, d’Alphonse de Chateaubriant. Le nazisme lui apparaît comme le retour des peuples européens au paganisme des temps anciens, face à la décadence du judéo-christianisme. Durant l’Occupation, Marc Augier dirige le mouvement Jeunes pour l’Europe Nouvelle, l’organe de jeunesse du Groupe Collaboration, et devient rédacteur en chef de l’hebdomadaire La Gerbe, dont le directeur de publication est Alphonse de Chateaubriant. Intégrant le Bureau politique du Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, il suit ensuite la LVF, puis la Waffen-SS française sur le front de l’est, en tant que correspondant de presse attitré. A la fin de la guerre, il transite par le centre de formation de l’Allgemeine-SS allemande à Hildesheim; il est également responsable de la publication Devenir, organe officiel de la Waffen SS française.

Clandestin après 1945, il publie un roman, Face Nord sous pseudonyme afin de payer son voyage pour l’Argentine où il aurait été professeur de ski d’Eva Peron et instructeur dans l’armée . Revenu en France en 1953, gracié, il publie un roman, La Nuit commence au Cap Horn, qui manque de lui valoir le prix Goncourt avant que son identité ne soit révélée par la presse.

Saint-Loup poursuit ensuite une carrière d’écrivain et de journaliste, publiant plusieurs livres consacrés à la LVF (Les Volontaires) et à la Waffen SS française (Les Hérétiques, Les Nostalgiques) ou belge (Les SS de la Toison d’or). Son œuvre est marquée par la recherche de l’aventure et du dépassement de soi ainsi que par l’hostilité au christianisme. Il se fait aussi le chantres des « patries charnelles » autrement dit d’une Europe des régions, pour laquelle chaque province d’Europe « recevait son autonomie culturelle totale et restait dépendante de la fédération pour l’économie, la politique étrangère et la défense », en publiant divers romans, consacrés aux mouvements régionalistes et à la survie de l’homme en milieu sauvage. Son dernier roman, La République du Mont-Blanc, synthétise ses thèmes de prédilection en dépeignant la survie, en pleine montagne, d’une communauté de savoyards fuyant le métissage et la décadence.

pour en savoir plus : http://fr.metapedia.org/wiki/Saint_Loup

Je suis particulièrement fier de la dédicace que ce grand Eveilleur m’a faite de son « Sang d’Israël » en 1978: « … avec l’assurance de ma très grande sympathie pour celui qui ne restera pas inconnu de moi ».

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Trouvé sur Götterdämmerung, chez l’ami Jeep qui semble être parti en vacances, cet excellent texte qui date d’ une bonne quinzaine d’années, n’a pas pris une ride …

oeufs

LES NAZIS DE CARNAVAL SONT NOSTALGIQUES D’UN MONDE DONT ILS NE CONNAISSENT RIEN

« Les Nostalgiques, ce fut le titre d’un livre du romancier Saint-Loup. On y découvrait quelques figures d’aventuriers qui après avoir participé à la dernière guerre dans le camp des vaincus, ne cherchaient pas, bien au contraire, à oublier les élans de leur jeunesse.

Ceux qui avaient eu 20 ans en 1943 sont aujourd’hui largement septuagénaires. Ce ne sont pas des  » néo-nazis « , mais des anciens combattants sans drapeaux ni médailles qui refusent d’oublier leurs camarades tombés en Poméranie ou à Berlin. Comment pourraient ils se reconnaître dans les provocations des jeunes au crâne rasé se réclamant d’un monde dont ils connaissent uniquement ce qu’en racontent les médias partis à la chasse de la Bête immonde?

…Le néo-nazi fait partie du paysage audiovisuel. Ressemble parfaitement à ce qu’on voudrait qu’il soit bête et méchant.

Très bête et très méchant. Et partout semblable à lui-même, comme un parfait clone du Diable devenu diablotin.

Avant la guerre, les grands magasins proposaient à l’approche des fêtes des  » panoplies « . Les petits garçons se déguisaient en Peaux-Rouges et les petites filles en infirmières. Cet amusement a disparu, comme les découpures et les soldats de plomb. Aujourd’hui, la seule panoplie qui fait encore prime sur le marché est celle du  » néo-nazi « , modèle international, dont la presse assure gratuitement la promotion.

Si l’on attache quelque importance aux symboles et aux signes, on ne peut qu’être frappé chez les néo-nazis de particularités fort peu en usage sous le régime dont ils se réclament.

D’abord, l’inévitable crâne rasé. C’était alors la caractéristique des bagnards plutôt que de leurs gardiens ; la coupe de cheveux caractéristique étant  » courts sur les côtés et plus longs sur le dessus « , très différente de la  » brosse  » à la mode dans l’armée française. Le crâne rasé évoque bien davantage les Marines que les Waffen SS…

…Il y a toujours des gens pour croire que l’habit fait le moine et la chemise le fasciste, surtout rehaussée de quelque brassard. Ainsi naquit ce qui n’était que mauvais folklore.

Au fur et à mesure que ce folklore vestimentaire disparaissait pour péniblement survivre dans quelques groupuscules squelettiques, indispensables viviers pour les provocateurs et les indicateurs, on vit apparaître une nouvelle mode. Elle ne nous vint pas d’outre-Rhin mais d’outre-Manche et porte le nom de skinheads, têtes de peau, ou l’on préfère crânes rasés…

Des skins aux néo-nazis il n’y a qu’un pas, ou plutôt un geste, le bras tendu et l’autre poing fermé sur la pinte de stout. Puisque les Allemands hurlent dans les films, on hurle aussi. Yeah et Heil, ou n’importe quoi. L’essentiel, c’est de scandaliser l’establishment et de cogner sur les policemen. Défendez à un gamin de toucher aux confitures. Il n’aura de cesse avant d’avoir trouvé un escabeau et dévalisé la dernière étagère du placard interdit.

La mode des skinheads lancée, elle se révéla vite, à l’inverse de ce que disait Mussolini du fascisme, un article d’exportation. Le Channel franchi, le public des stades français subit la contagion. Mais que sont les quelques centaines de skins français à côté des milliers d’Allemands qui allaient désormais fournir les gros bataillons du mouvement sur le continent?

On ignore trop la fascination qu’éprouvent les Allemands pour les Britanniques. Il y avait dans le IIIe Reich une nostalgie secrète de l’empire victorien et du grand mythe raciste de l’homme blanc régnant sur les sept mers du monde. En déferlant sur le continent, la mode skin ne pouvait qu’attirer nombre de jeunes Teutons en rupture de respectabilité.

L’ATTRAIT IRRÉPRESSIBLE DU MAL ABSOLU

Les skinheads britanniques leur ont fourni, plus qu’on ne l’imagine, leurs défroques, leur musique, leur brutalité. Tout est anglo-saxon dans le background culturel des émeutiers que nous montre la télévision. Ils ne copient pas leurs grands-pères, mais l’image qu’en a donnée la propagande antifasciste ce ne sont pas les SA du capitaine Rohm mais les SA de Rohm vus par Visconti dans Les Damnés. Et encore plus pédés que les fusillés du 30 juin 1934! …

La mise en valeur par les médias des groupuscules les plus folkloriques contribue largement à multiplier les actes de violence qui s’enchaînent par contagion morbide, dans l’attrait irrépressible du Mal absolu, d’autant plus séduisant qu’il est inlassablement dénoncé. »

Jean Mabire – Le Choc du Mois juillet-août 1993 N°66

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