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22 janvier 1882. Naissance à Belmont dans le Doubs, de l’écrivain Louis Pergaud qui sera tué au front en avril 1915. Cet ancien instituteur, qui observait les animaux depuis son enfance, a laissé de superbes récits animaliers, comme De Goupil à Margot : histoires de bêtes  (prix Goncourt 1910), La Revanche du corbeau, Le Roman de Miraut, chien de chasse. En 1912, il signe un livre unique, La Guerre des boutons, pour lequel il écrit dans sa préface :

« Tel qui s’esjouit à lire Rabelais, ce grand et vrai génie français, accueillera, je crois, avec plaisir, ce livre qui, malgré son titre, ne s’adresse ni aux petits enfants ni aux jeunes pucelles.

Foin des pudeurs (toutes verbales) d’un temps châtré qui, sous leur hypocrite manteau, ne fleurent trop souvent que la névrose et le poison ! Et foin aussi des purs latins : je suis un Celte. »

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On apprend aujourd’hui le décès, le 9 janvier, de l’universitaire Christian-Joseph Guyonvarc’h, linguiste et historien, spécialiste reconnu des études celtiques. Son épouse Françoise Le Roux est elle même décédée en 2004. On pouvait ne pas adhérer à toutes leurs interprétations et à leurs théories. Pourtant, la somme de leurs travaux en matière celte est considérable et on leur doit beaucoup.

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en kiosque :

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à ne pas rater :

Au sommaire :

– La belle histoire de Bran Vendigeit et de la Blanche Colline
– Le Grand Corbeau
– La Fée Morgane
– Les mystères d’Ynys Môn
– Découverte de Celtes en armes au Blanc-Mesnil
– Un oppidum gaulois revisité
– Centre de l’Imaginaire arthurien
– Archéologie : les boucliers gaulois
– Les épées légendaires
– Littérature : rencontre avec Colum McCann

+ Bretagne, musique, infos, livres, bd, jeux vidéos…

http://www.keltia-magazine.com/index.php

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Quatrième de couverture

 

Mythologie du monde celte

 

Mystérieux Celtes ? Oui et non… Oui parce qu’on les croit généralement enveloppés d’une aura hors du commun… Non, parce que les chercheurs ont mis au jour bien des aspects de leur personnalité et de leur mode de vie… Oui encore, parce que ces travaux restent trop mal connus et que, trop souvent, des élucubrations alléchantes mais largement fantasmatiques tiennent le devant de la scène…

 

Laissant les fantasmes à ceux qu’ils séduisent, la recherche de la vérité est un jeu gratifiant qui laisse voir que les traditions des anciens Celtes étaient étonnamment subtiles et que les formes dans lesquelles ils les ont le mieux exprimées – mythes, contes et légendes – surpassent souvent les meilleurs romans !

 

Le présent livre propose d’abord une introduction à l’état actuel des connaissances puis s’attache à une analyse des conceptions du monde telles que les révèle la mythologie : car celle-là n’est pas un simple recueil de contes mais une tentative, dans un langage imagé, d’expliquer le fonctionnement et le destin de l’univers en fonction des connaissances scientifiques et de la réflexion philosophique de l’époque.

À travers cet ouvrage rigoureux mais accessible à tous, au cœur d’un imaginaire foisonnant, Claude Sterckx nous propose de découvrir les mythes et leurs protagonistes, dont histoires épiques et rocambolesques sont aux sources de notre culture, qu’elles continuent de marquer de leur empreinte. Nous devons au monde celte – outre, n’en déplaise aux sages abstinents, le tonneau sans lequel le vin serait bien fade ! – nombre de nos vieilles légendes de même qu’une bonne part de notre folklore, qui se perpétuent dans les traditions populaires et constituent une inépuisable source littéraire. Qui ne se souvient du Graal, des amours de la Blonde Yseult, du tonitruant Gargantua ou du cri de Mélusine ?

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J’avais écrit pour une « revue » druidique un texte assez long sur la sagesse dont, à l’époque, on m’avait dit du bien et que j’ ai retrouvé. J’ai eu envie de le mettre sur ce blog et donc je l’ai remanié, un peu trituré … pourtant chaque jour je rechignais à le publier, sans trop savoir pourquoi … je changeais un mot, et puis une phrase et puis je mettais une phrase à la place d’un mot, ou le contraire … jusqu’au moment de révélation où je me suis aperçu qu’ en fait, ce texte m’emmerdait…Que je sois plus précis: il fallait dire ce qu’on pensait de cette phrase de je ne sais plus qui « il y a en chacun de nous une source de sagesse, mais nous nous arrêtons rarement pour boire de son eau »… vois pas trop ce qu’il pouvait y avoir de druidique dans cette assertion, ou dans la manière de la traiter plutôt … et pourtant je l’ai fait, à grands coups de « part d’essence divine de mon être », de « maillon dans la chaîne des créatures vivantes », d’ « accomplir le Savoir en vivant la Connaissance » (ça je ne me souviens plus bien ce que ça voulait dire vraiment …). A grand renfort aussi d’ « aspect féminin du divin en nous », du « grand soi » qui nous habite » (non, pas de jeu de mot…) et autres « nous accepter dans toutes nos dimensions » (même remarque…). En fait, et j’ai découvert ça ce soir, il y a un libellé chez Ivane qui correspond exactement à tout ce genre de verbiage, c’est « psychomescouilles ». Parce que cette disserte laborieuse aurait pu être pondue par un môme de 16 ans qui découvre les cours de philo et se gargarise d’idées et de mots ronflants, des nouveaux paradigmes New Age baignant dans une psychologie de bazar … c’est aussi le genre de discours qu’on trouve communément sur les sites éso et que je supporte de moins en moins bien … Alors j’ai sabré violemment tout ce qui m’emmerdait parce que, quand même je voulais garder quelques unes des idées même si ça ne devait plus ressembler qu’à une prise de notes …

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Dans la philosophie antique, la Sagesse, manière de se comporter dans une cité dont les principes sont conformes à la Nature, était un idéal à la fois théorique et pratique de perfection intellectuelle et morale, la Connaissance étant considérée comme la condition nécessaire de l’action juste. Pour préciser, c’est avec Aristote que Savoir et Sagesse sont considérées comme des notions corrélatives, et c’est la lignée platonicienne qui développe la connotation morale du Savoir et la connotation intellectuelle de la Sagesse. Par extension, la manière de se comporter dans n’importe quel environnement, et non plus seulement dans la cité, répond alors aux mêmes critères. Le Sage (comme le Druide, par exemple), détenteur de la Science sacrée, représentait alors la figure supérieure de l’humanité . Mais, dans son travail subversif d’inversion des valeurs, le christianisme a dévalorisé la Sagesse. Elle sera désormais assimilée à la simple prudence, à la résignation facile, au manque d’audace, au conformisme excessif, à la docilité (si tu es bien sage, tu auras un bonbon …). Elle perdra, au profit de la foi (chrétienne bien évidemment) ou du Salut, puis bientôt de la science, ses prétentions théoriques tout en étant dépouillée de son prestige éthique. En un mot elle ne participe plus du Savoir sacré.

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A mon avis, la Sagesse telle qu’on doit l’entendre, nous celtes païens qui croyons toujours en cette notion de Savoir sacré,(si tant est qu’en cette occasion, je puisse parler au nom des « celtes païens » dont bon nombre se foutent de tout Savoir sacré…) c’est donc vivre selon la Nature. Elle consiste à honorer et se rapprocher des Dieux puisqu’ils sont la figuration même des lois et de l’ordonnance de cette Nature, ainsi qu’à accepter leurs lois immuables. Elle devrait donc consister à vivre dans une réelle correspondance entre l’homme et le cosmos puisque tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.

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L’Equilibre est la Loi

La Loi fondamentale semble bien être celle de l’Equilibre. Equilibre avec tout ce qui vit et compose la Nature, dans le temps et dans l’espace : l’homme n’est qu’un maillon . De plus, comme l’écrit Alain Daniélou, « la vie entière de l’homme est une participation à la symphonie cosmique. Il n’y a pas d’actions indifférentes. La vie est un sacerdoce. Tous nos gestes, tous nos actes ont des conséquences. Ils doivent donc être réglés pour se conformer aux dessins harmonieux de l’Univers » étant entendu que « harmonieux » ne signifie pas obligatoirement « pacifiques » … Il y a une triade qui illustre bien cela, l’une des seules attestées historiquement, celle que rapporte Diogène Laërce et qui pourrait encore avec profit, être totalement appliquée de nos jours : «Honorer les dieux, ne rien faire de bas, être courageux » .

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Symbolisme celte

noisetier Chez les Celtes, la Source est liée au Saumon, porteur de Connaissance, de Sagesse et de Science et, selon le Dictionnaire des Symboles (Bouquins Laffont) « il est question dans bon nombre de textes irlandais d’une fontaine de Sagesse : sur ses bords pousse un coudrier, ou un sorbier, couvert de noisettes écarlates. Dans son eau vivent des saumons de sagesse qui se nourrissent des noisettes tombant dans l’eau. Quiconque mange la chair de ces poissons devient voyant et omniscient ». On sait aussi que les branches de noisetiers, dont le fruit symbolise la sagesse concentrée dans un petit fruit, permettent de trouver l’eau des sources souterraines (la source intérieure n’est-elle pas aussi une source souterraine ?) . Dans un de ces textes, on dit enfin que les saumons séparent les fruits de leur coquille qu’ils envoient dans les courants des cinq sens qui partent du bassin. Et il est précisé que l’on doit s’abreuver aussi bien directement à la source qu’aux courants : c’est dire l’importance de la stimulation des sens dans la recherche de sa sagesse intérieure. Le saumon celte, appartenant tout à la fois au monde divin et au monde humain, relie les deux et permet aux héros d’associer en eux le monde lunaire invisible, le plan terrestre et le monde solaire sensible.

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Le fait de le manger procure le rang d’initié à son consommateur, tel le héros Find qui faisait cuire un saumon pour son maître, se brûla et porta son pouce à sa bouche pour apaiser la douleur. Il fut sur le champ rempli de la science universelle et pour la suite il lui suffisait de placer son pouce sous sa dent de sagesse et de le mâcher pour jouir du don de prophétie.

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Petite précision : le héros mythique indique le chemin qui conduit au but, mais il ne dit pas comment y parvenir; le comment s’obtient par la pratique des techniques initiatiques. Il est « l’image du dépassement ». Conçu et présenté comme modèle-exemplaire (il ne serait pas un héros mythique sans cela …), il incite le « myste » à se dépasseren allant d’un monde dans un autre monde, en passant d’un temps à un autre temps (d’où le symbole de la mort rituelle) ou encore en s’élevant d’un niveau à un autre niveau et, quoi qu’il en soit, par un processus de rupture.(voir « la Voie symbolique » de Raoul Berteaux).

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corbeauDans son dictionnaire de Mythologie et de Symbolique celte, Robert Jacques Thibaud nous indique que le Corbeau était le messager des dieux. Il est l’oiseau attribué à Lug dont la harpe jouait seule toutes les harmonies du monde, ainsi qu’à Bran et à la Morrigane. « Considéré comme messager des ténèbres (Bran) mais aussi de la lumière (Lug), il était possesseur de sagesse et de Connaissance divine, symbolisant l’esprit né de la Terre et s’élevant vers le Ciel. Ceux qu’il marquait de sa présence étaient ainsi conseillés ou protégés par la puissance chthonienne et la sagesse céleste ». Ce qui peut aussi vouloir dire que le héros –car le druidisme est une Voie héroïque- doit non seulement maîtriser ses forces mais encore les harmoniser avec celles qui composent le reste du monde. D’ailleurs, toujours selon R.J. Thibaud, les pièces et les déplacements de l’échiquier, dans la partie d’échecs que Lug joua et gagna contre Nuada, « imagent les êtres et leurs relations dans la société mais aussi les énergies qui structurent la matière ».

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Oghams, Runes et Sagesse .

oghamTrois oghams sont liés à la sagesse :

Le S (Sail : le Saule) : l’intuition. Lui correspondrait Semias, maître de la Sagesse et gardien originel du chaudron de la Connaissance, à Murias, ville de l’Autre Monde, qu’il offrit au Dagda .

Le C (Coll : le Coudrier ou noisetier) : la Créativité, considérée comme essence de toute vérité et de toute beauté.

Le O (Onn : l’Ajonc) : la sagesse, la synthèse. Lui correspondrait Ogmios, dieu lieur des dieux et des hommes. Il était souvent représenté comme un vieillard à la langue reliée par des chaînes aux oreilles de ses auditeurs qu’il guidait de sa Connaissance.

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Des 24 Runes de l’Ancien Futhark, c’est Tiwaz , , la Rune de Tyr, qui semble avoir le plus de résonnance avec la Sagesse. « Tyr est le dieu du devenir humain, de son harmonie avec l’ordre du Monde : l’homme adaptant ses actions aux rythmes naturels et non pas soumettant la Nature à ses caprices profanateurs. Garant primordial de l’ordre humain, cosmique, naturel, ne balançant pas pour préserver l’équilibre complémentaire des 9 mondes, des Astres, la pérennité d’Asgard et de Mitgard, à offrir sa main droite au Loup, émanation du chaos , force de l’ombre »(Marie des Bois : « Les Sortilèges des Runes »), et l’on pense ici à Nuada, roi des Tuatha De Danann dont un guerrier Fomore trancha la main lors de la première Bataille de Mag Tured ( d’ailleurs  son homologue gaulois, Nodons, attrapa le Grand Saumon, symbole de la Connaissance et de la Sagesse).

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Il semblerait qu’on puisse assimiler la « source intérieure de sagesse » à «l’ intuition » (étymologiquement du bas latin « intuitio », regard), qui permet, selon Bergson, de « pénétrer, par une sorte de sympathie, à l’intérieur de la conscience, de la durée, de la vie ».

Racisme ordinaire:  J’ai trouvé dans « le Monde » du 18.03.2005 :

« La phrase a jailli mécaniquement. C’était il y a deux mois, à Grenoble. Sihem, 14 ans, venait d’intégrer l’Espace adolescents, une structure d’accueil visant à rescolariser des jeunes de 14 à 21 ans en rupture de scolarité ou aux portes de la délinquance.

Ce jour-là, la jeune fille butait sur un exercice. « Je suis trop une Celte ! », s’est-elle alors exclamée. Interloqué, Antoine Gentil, son professeur, lui a demandé ce qu’elle voulait dire par « Celte » ? Et Sihem d’expliquer que, dans sa cité, le quartier de la Villeneuve, à Grenoble, ce mot était couramment utilisé pour désigner un (e) imbécile. »

En premier lieu, sans même vouloir faire de mauvais esprit, ça m’étonnerait que le mot employé ne soit qu' »imbécile » … deuxio, après l’autre qui veut « rééduquer les sous-chiens: les blancs »   ( http://www.dailymotion.com/video/x475vt_racisme-antiblancs-souschiens_politics ) on n’a pas l’impression que les choses aillent en s’arrangeant …

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