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Il y a aujourd’hui un an que j’ouvrais ce blog …

(peut-être un petit bilan dans les jours à venir, où j’aurai plus de temps …)

… en attendant, bon ben je vais pas me gêner, hein, parce qu’on n’est jamais si bien servi que par soi même :  longue vie au Chemin sous les Buis !!! … (et mort aux cons !!! …)

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c’est curieux comme, au fil des ans, je ressens les mots ou les expressions … ça a commencé avec la « foi » … quand on me disait que je n’avais pas la foi, pour mes interlocuteurs, c’était qu’il me « manquait » manifestement quelque chose … pour moi, c’était complètement l’inverse, j’étais très fier de ce qu’on s’aperçoive que je n’avais pas ce truc dégueulasse, cette « foi » que je considérais comme un chancre … après (beaucoup plus tard), c’était la « sensibilité de gauche », même si la plupart des « gens de droite » me font gerber, très heureux là encore de ne pas avoir ce chancre qui défigure tout … maintenant, c’est « métissage » et ça a l’air de se précipiter (pour voir, comme ça, faites une « alerte Google » sur « métissage » et vous arriverez bien vite à l’indigestion dégueulatoire…) … quel sera le prochain ?

J’aime pas tellement les chaînes … on dirait pourtant qu’il vient d’y en avoir un gros lâcher ces jours derniers … on en voit pas mal fleurir sur le Net … J’aime pas tellement les chaînes mais en fait ça vient principalement de souvenirs d’enfance pas très agréables … parce que les chaînes, il fut un temps où elles n’étaient pas soft du tout … on vous menaçait de tous les maux, toutes les tortures, toutes les morts si vous aviez le malheur d’interrompre la circulation de la missive … interdit d’arrêter le truc … verboten … ça touchait à tous les domaines : santé, amour, intelligence : envoie cette lettre à quatorze de tes amis et tu seras guéri, tu rencontreras l’amour de ta vie, tu te coucheras moins con … c’est bizarre, j’ai beau essayer de me souvenir, je ne me rappelle pas qu’il y en ait eu qui touchaient le religieux : envoie cette lettre à quatorze de tes amis et le petit Jésus t’enverra un cadeau personnel …envoie cette lettre à quatorze de tes amis et le pape priera pour le salut de ton âme … non, les curés ils avaient d’autres moyens mais toujours avec le même genre de menaces à la clé … à croire qu’ils suivaient les mêmes cours de formation que les créateurs de chaînes … ça faisait jouer la peur ou la culpabilisation : si tu n’envoies pas cette lettre tu risques d’avoir un accident très grave (si, si …), ou bien si tu n’envoies pas cette lettre pour sauver la petite Conchita qui souffre d’une maladie très grave, elle mourra … vous imaginez le pauvre gamin qui recevait un truc comme ça, la trouille … et les parents n’étaient la plupart du temps pas à la hauteur … en tout cas, les miens, je ne me souviens pas qu’ils m’aient aidé en quoi que ce soit pour ce sujet précis … démerde toi bonhomme, prend tes responsabilités : on décide de continuer la chaîne et quand même on se sent un peu floué quelque part … sans compter qu’à l’époque, on n’avait pas des masses d’argent de poche (si, même, on en avait …) alors, trouver quatorze timbres … et puis recopier quatorze fois le truc à la main parce que pas de photocopieuses à tous les coins de rue … pfffff ….. ou bien on décide d’être courageux, on casse la chaîne, on renvoie rien du tout, et on crève de trouille que les menaces se réalisent … ce que je me demande, c’est pourquoi ils faisaient ça … ceux qui commençaient les chaînes … le simple plaisir de faire chier ? Une manière pour eux d’exercer un « pouvoir » ? en fait, je vais vous dire, je suis presque sur que c’était la « maman-catéchisse » qui envoyait les chaînes … je sais pas si ça existe encore cette sale race, mais quand on était môme, oh vers les 10 ans je dirai, on allait une fois par semaine chez une dame, une voisine, la « maman-catéchisse », qui était censée vous apprendre les rudiments du catéchisme … et c’est là qu’on apprenait ce qu’on avait le droit de faire et ce qui était strictement interdit … sous peine de tous les maux, toutes les tortures, toutes les morts …Par exemple, il était interdit de ne pas avaler illico l ‘ hostie qu’on vous fourrait périodiquement dans la bouche … je me souviens encore de cette histoire que nous avait racontée la « maman-catéchisse » d’un mec à Lourdes, qui avait gardé son hostie pour la couper ensuite en deux et voir ce qu’il y avait dedans (faut être taré, non ? Pour inventer des trucs comme ça …) … et bien, en rentrant après chez lui, le sacrilège s’était tué en voiture … édifiant, non ? Et nous, on avait peuuuuuur …. il y avait aussi une autre histoire du même genre qui avait cours: toujours à Lourdes, toujours un mec qui coupait une hostie en deux (c’est marrant que ce soit récurrent comme ça …), mais cette fois, il en sortait du sang, des flots de sang, qui finissaient par noyer le sacrilège … vraiment peur …. saloperie … quelle horreur … donc, à la réflexion, oui je suis sur maintenant que la maman catéchisse était aussi celle qui envoyait les chaînes : le même vice, la même méchanceté, la même méthode, les mêmes punitions …espèce de mère MacMiche catho … c’est caractéristique, ça, avec un enfant, de jouer avec la mort et la peur et la peur de la mort … c’est comme ça que l’église catho s’est créée une clientèle … enchaînée …merci petit Jésus père fouettard …

J’ai donc été tagué (c’est comme ça qu’on dit sur le Net) par une petite Faëlle-Fée pour énumérer six de mes douces manies, il est maintenant temps de m’y mettre :

– Je vérifie souvent plusieurs fois si j’ai bien éteint la lumière et fermé la porte

– Je sale souvent ce que j’ai dans mon assiette avant de goûter

– J’aime bien avoir le dernier mot (comme tout le monde)

– Je ne supporte rien des betteraves rouges ou de Christophe Mahé

– Je marque les pages de mes livres avec des vieilles enveloppes pour pouvoir, aussi prendre des notes

– Je me précipite, à la pause pub des séries policières américaines, pour me préparer un thé

Après avoir il y a quelques temps reçu à Vivement Dimanche le facteur du mari de la chanteuse à Neuilly, Olivier Besancenot, Michel Drucker va consacrer ce mois ci sur Antenne 2 une après midi entière précisément à la chanteuse elle même, Carla Sarko-Bruni pour essayer de doper les ventes du CD de la dame qui stagnent malgré le plan-médiat stupéfiant qui avait été mis en place et les faux chiffres des ventes avancés, largement surestimés … on a quand même un peu l’impression de toujours tourner autour des mêmes, non ? Prochain invité, Bernard Tapie ? Christian Clavier ?

un peu affligeant tout ça …

A mon avis, peu de gens savent que la statue de Jeanne d’Arc, dans le square des Cordeliers, derrière le palais de Justice à Poitiers, est l’oeuvre de Maxime Real del Sarte, camelot du Roi de la première heure.

Mouvement de jeunesse, rattaché à l’Action Française de Charles Maurras et présentant un idéal de jeunesse frondeuse et rebelle, les Camelots recrutaient bien au delà des cercles monarchistes. Ils prirent une part active dans les émeutes du 6 février 1934 et furent dissous avec d’autres ligues en 1936.

Si je me souviens bien d’un bouquin de Maurice Pujo que j’avais lu, étant môme, à la bibliothèque, Maxime Real del Sarte était un personnage truculent, haut en couleurs, toujours prêt à participer à des ventes de l’Action française mais aussi à des groupes de réflexion comme aux bagarres de rue. Le sculpteur, chef des Camelots du Roi, qui allait revenir de la guerre amputé de l’avant bras gauche, vouait un véritable culte à Jeanne d’Arc dont il dit « je fus toujours son serviteur ». Il s’illustra notamment lors de l’ « affaire Thalamas » du nom d’un professeur qui avait été autorisé à ouvrir en Sorbonne, un cours libre sur la « Pédagogie de l’Histoire » au cours duquel il affichait son désir de détruire le culte de Jeanne d’Arc qu’il appelait la « Jeannolâtrie ». Si ce n’est point Maxime qui fessa le professeur, les fesses à l’air, couché sur sa chaire (on savait vivre à cette époque …) il n’en prit pas moins part active à l’agitation suscitée par « l’Affaire », écopant même de quinze jours de prison pour « outrages à agents ».

La pensée du jour :

« Être de gauche ou de droite, c’est choisir une des innombrables manières qui s’offrent à l’homme d’être un imbécile ; toutes deux, en effet, sont des formes d’hémiplégie morale. » Ortega y Gasset

… ce qui me rappelle cette autre maxime issue des milieux libertaires, que j’adore : « le fascisme et l’antifascisme ne sont que les deux fesses d’un même cul, lequel ne produira jamais que de la merde« . (jolie, non ???)

J’ai pu avoir, et j’ai parfois encore quelques problèmes avec le mot « druidisme »… quand je veux me définir sur un forum ou définir la Voie que je suis, j’hésite toujours à mettre « druidisme », ou « druidisant » et la plupart du temps je lui préfère »paganisme Celte »…

Dans l’antiquité, le mot n’existait pas … et je ne pense même pas qu’il existait un mot particulier pour qualifier la religion de l’époque … ce devait être « louer les dieux » ou « vivre » ou « être » et non pas « suivre une voie païenne ». Bon mais c’est vrai le christianisme depuis est passé par là et on est en quelque sorte plus ou moins obligé de se définir par rapport à ça … me font marrer ceux qui se lamentent « ohhh, ras le bol de se définir par rapport au christianisme… » en théorie je serais bien d’accord mais le problème est déja que c’est précisément de la faute au christianisme si on est obligé de le faire … et que ceux qui se lamentent ainsi sont souvent ceux qui sont restés le plus proche du monothéisme, consciemment ou non …

Aujourd’hui, le Druidisme s’entend, je pense, dans le cadre d’un système sacerdotal… Aujourd’hui c’est malheureusement bien souvent la Voie de ceux qui veulent parvenir à un « échelon » dans le « clergé » (druidisant = apprenti druide ? non ?)… C’est malheureusement bien souvent vouloir devenir le curé qui ordonnance les cérémonies et qui dit quand « c’est bien » ou quand « c’est pas bien ». Aujourd’hui, le Druide c’est aussi quelqu’un qui a une fonction publique , essentiellement de représentation … c’est une sorte de VRP, c’est lui qui passe à la télé pour parler du druidisme ,comme Le Scouezec pour qui j’ai pourtant beaucoup de respect et suis tout à fait conscient de l’importance du travail qu’il a pu faire… c’est lui, c’est elle qui va animer des foires et tenir un stand pour vendre ses bouquins parce qu’il faut bien vivre, et c’est aussi la grande druidesse, autoproclamée mais totalement inculte qui s’évertue, grisée par l’ambition, à répandre un druidisme frelaté dans des stages qui datent encore du New Age rose bonbon…

Mais ça, ce sont ceux qu’on voit le plus … qui s’affichent en quelque sorte … parce qu’il y en a d’autres qui abattent quand même un énorme boulot dont certains, par modestie tout autant que par honnêteté intellectuelle refusent même ce titre de Druide … ils oeuvrent dans les fourrés, au fond des bois, bien loin des feux de la rampe comme, dans l’Antiquité le sorcier du village regroupant cinq ou six cabanes, qui n’ avait pas forcément le titre de druide, mais qui l’était bel et bien, avec les salamalecs en moins et la prise sur le réel en plus …

Car j’ai lu je ne sais plus où (pourtant il faudrait que je retrouve !!!) qu’ il y avait principalement deux formes de religion chez les Celtes : le druidisme qui concernait essentiellement la classe guerrière et une sorte de paganisme de la nature qui concernait la classe productrice, le premier équivalent à la religion apportée par les indo européens et le second à la religion indigène …Les deux s’étant progressivement amalgamées… Je crois d’ailleurs que je n’établis pas de frontière bien définie dans mes croyances, ni, pour ce qu’on en sait, entre le sacré tel qu’il était entendu aux périodes paléolithique et néolithique et à la période celte … donc, pour me définir, peut être vaudrait-il mieux dorénavant, choisir « adepte de la religion des Gaulois »…
Je pense que le druide est l’homme du druidisme mais que l’ovate qui est aussi le descendant du chamane est le « prêtre » de ce paganisme de la nature … si on reste dans l’illustration du système sacerdotal, l’ovate serait le curé de campagne et le druide l’archevêque…Je pense que le Druide antique ne vivaient pas dans les petits villages mais dans les Cours des Rois ou, quand le système de la royauté a été abandonné, dans l’entourage immédiat des puissants. Et quand il se déplaçait il était accompagné de je ne sais combien de courtisans, de valets et d’esclaves, et de guerriers pour le protéger … même si la caste était ouverte à des gens plus « modestes » j’ai bien peur là aussi que les Druides étaient pour leur majorité des aristocrates . Les classes populaires devaient avoir besoin de tous les bras de tous leurs enfants pour vivre et pas sur que le môme du plouc qui disait « moi je veux être druide » se prenait pas une baffe pour toute réponse… quoi que ça devait apporter une certaine notoriété à la famille et probablement des avantages substantiels donc cette assertion est sans doute à nuancer …
Le Druide antique avait des spécialités: la justice, l’astronomie, la philosophie aussi … toutes choses dont ne s’occupaient pas les gens du peuple, ou que dans la mesure de leurs besoins, de leurs envies, de leurs nécessités … au niveau du prolo lambda gaulois, la religion devait être complètement vécue au quotidien, bien loin des supputations métaphysiques, et ce qui nous en reste est bien souvent catalogué au chapitre des superstitions. Je ne suis pas méprisant pour les prolos de base dont je parle, bien au contraire, parce que c’est là justement que je me situe, à leur niveau … Je suis d’ailleurs redevable à l’Odet de m’en avoir fait prendre conscience, de ce qu’on y appelait, avant de lui tourner le dos si vilainement, le « druidisme sale ». C’est à dire un druidisme qui n’hésite pas à salir sa saie et qui n’a pas peur de s’écorcher dans les broussailles, de se remettre en question et d’oser s’aventurer … l’archétype du druide sale, c’est Merlin dans sa période sylvestre … c’est le Merlin devin qui sait l’avenir et peut prophétiser dans « un grand éclat de rire » et c’est le Merlin fou qui parle avec les dieux, c’est le Merlin qui chevauche des animaux de la forêt et qui n’hésite pas à balancer des bois de cerf à la tête de son rival amoureux…

Un Druide d’aujourd’hui à l’évidence, ne peut pas être un « druide sale » parce qu’il doit faire « bonne figure » face à ceux qui l’entourent, « bien présenter » comme quand on va passer examen …les rares druides sales que j’ai connus, il se sont mis à porter la saie de cérémonie, le tugan, propre et fraichement repassé, empestant la naphtaline, quand il n’a plus été question que de faire de la représentation et d’incarner le druide fédérateur, grand druide de la forêt des carnutes…Ce qui ne veut pas dire qu’il n’en reste pas quelques uns, ici et là …
Oui, je crois bien que la simplicité de mes croyances de ploucs est effectivement ce qui me caractérise, du moins je l’espère … et c’est pourquoi je suis tellement engagé dans mes recherches au sujet du pagus où je vis, où ma famille a vécu depuis des générations … pour retrouver, faire revivre les croyances et les pratiques païennes de mes ploucs d’Ancêtres, trouver les liens qu’ils ont pu/su nouer avec le sol qui les a portés, qui me porte, au milieu des forêts, des rivières, des champs … la magie à laquelle je crois est la magie naturelle où il est d’abord question de s’harmoniser avec son environnement, de s’insérer dans les forêts, les rivières, les champs, entendre les bruits des insectes, des oiseaux, des animaux dans sa tête, dans sa poitrine, dans son sang, et le bruissement des feuilles, et les clapotis de l’eau …

Je n’ai rien à voir avec le druide de représentation, ce que je veux, c’est vivre mes croyances dans mon coin et les partager avec qui veut bien les partager avec moi … je veux apprendre des techniques de guérison et autres techniques chamaniques pour aider ceux qui en ont besoin et qui le demandent mais sans qu’on dise pour autant que je suis un Druide, ou un Ovate ou quoi que ce soit … je veux approfondir ma vision du monde et apprendre des techniques plus ou moins chamaniques pour me déployer, pour occuper tout mon espace et pour devenir entièrement ce que je suis… Je veux ritualiser sans avoir à me cacher et le faire avec qui je veux …je ne vois pas pourquoi il faudrait être Druide pour ritualiser… on ritualise bien en individuel, pourquoi pas en groupe … je ne vois pas pourquoi on aurait besoin d’un curé pour faire l’intercesseur entre les Dieux et nous … c’est justement pour ça, en partie, qu’on n’est pas chrétiens … parce que le Divin est immanent et qu’il suffit de tendre la main pour le toucher et qu’on a besoin de personne pour ça … Le Druide est un professeur, et moi je me demande si je ne préfère pas rester toujours un étudiant…un étudiant et un plouc…
Mais bon, je me demande pourquoi je fais tout ce discours sur les Druides que pourtant j’aime bien, discours inspiré par une poignée d’ambitieux, quelques arbres qui cachent la forêt alors qu’ils sont nombreux ceux qui oeuvrent avec sérieux. Car,à part ces différences d’ordre sacerdotal, il ne devrait en principe pas y avoir de différences notables entre Druidisme et Paganisme Celte/religion des Gaulois au niveau des croyances et de la pratique… en principe, le Druide et le Païen honorent et vénèrent les mêmes Dieux et Déesses celtes, où est le problème alors ? ah oui, un jour, j’avais lu que le paganisme celte était « au ras des paquerettes » … et bien je revendique moi ce « au ras des paquerettes », et je crois qu’il vaut mieux avoir le nez au ras des paquerettes plutot que trop haut dans le ciel parce qu’on ne sait pas dans quoi on risque de marcher …

Pas question ici de dire si les lycéens ont tort ou raison dans leurs revendications… c’est pas le propos et il y a suffisamment de blogs spécialisés pour expliquer en long et en large pourquoi ils ont maintenant pris l’habitude de descendre dans la rue tous les mardis … moi ce qui m’occupe, et ce qui m’interloque et ce qui m’effraie c’est de voir ces petits cons plus cons que nature, qui se filment, comme la semaine dernière, en train de balancer des grosses caillasses sur le Rectorat, qui passent le film sur youtube et qui s’étonnent ensuite de ce que les flics viennent les cueillir après les avoir identifiés sur le Net …(libérez nos-ca-ma-rades, libérez nos-ca-ma-rades … hahaha …) … ces merdeux, ces petits salauds qui se filment en train de tabasser gratuitement un passant , pour le fun, ne sont guère différents de ces « mutins de Panurge » qui n’ont même pas conscience qu’un pavé sur la gueule ça peut faire mal, ça peut même tuer parce que des caillasses, ils en ont aussi balancé sur les flics qui ont du longtemps attendre les ordres du préfet avant de répondre avec les lacrymos (on voit que c’est pas lui, le préfet, qui était dans la rue…). Z’ont pas conscience qu’un pavé ça peut faire mal mais s’insurgent contre les gaz qui font pleurer leurs petits quinquets fragiles d’enfants de bourges-fonctionnaires-bobos… Quand on veut jouer au rebelle, d’une faut savoir prendre ses responsabilités mais ça, c’est un mot (avec « respect ») qu’on n’emploie plus guère … et de deux, c’est mieux quand on évite d’être con … mais ça, c’est une autre histoire …

Je ne voudrais pas paraitre trop prétentieux, mais à l’orée de ces « chroniques du balcon », qui menacent d’atteindre un summum d’inintérêt, j’avais envie de mettre en exergue ces lignes de Xavier de Maistre qui préludent à son « Voyage autour de ma Chambre »:
« J‘ai entrepris et exécuté un voyage de quarante−deux jours autour de ma chambre. Les observations intéressantes que j’ai faites, et le plaisir
continuel que j’ai éprouvé le long du chemin, me faisaient désirer de le rendre public ; la certitude d’être utile m’y a décidé. »


Orienté plein nord, mon balcon mesure 1m28 sur 2m86, . Une porte fenêtre, de la pièce principale, y donne ainsi qu’ une autre porte fenêtre, de la cuisine, et qui forment angle droit. Quand on y (rentre ? pénètre ? je ne sais pas trop quel terme employer s’agissant d’un balcon …) sur la droite, un grand fauteuil paillé que j’ai du acheter quand j’avais une vingtaine d’années. Assurément ce détail ne me rajeunit pas, mais le fauteuil, lui, est encore en bon état même s’il faudrait que je m’en occupe … la paille semble toujours impec mais le montant du côté droit, l’extrémité donc est en train de s’effriter … je l’avais déjà traité : bonne dose de cette saloperie de xylophène et tartines de pâte à bois après avoir enlevé tout ce qui voulait bien partir … mais là, depuis un ou deux ans, ça recommence … je ne sais pas s’il y a, à nouveau, une bestiole, mais ça se barre en couilles de poudre de bois dès qu’on y aventure un ongle … si j’enlève tout ce qui veut bien partir, ça va faire vraiment un gros gros trou … je me demande si le mieux ne serait pas finalement de scier le bout et de le remplacer par un autre morceau de bois parce que, que ça ne soit pas fait dans les règles, je n’en ai pas grand chose à faire après tout, je ne participe pas à un concours de restauration de fauteuil paillé (comme quoi, on peut changer, parce qu’il y a quelques années, jamais je n’aurais raisonné de cette manière…). Je ne me suis pas acheté beaucoup de meubles qui « comptent » dans ma vie … ce fauteuil et puis une petite table de ferme … c’est d’ailleurs sur elle que je suis présentement installé. Je les ai achetés à peu près en même temps quand j’avais une vingtaine d’années … besoin de m’ancrer ? avec ces meubles régionaux ? besoin de m’installer ? quoi de moins « nomade » qu’un « meuble » ? autrement dit, le meuble: symbole d’embourgeoisement ?… l’outil d’initiation qui fait passer le seuil, passer de l’ado à l’adulte ? adulte ? moi ? ça ce saurait … enfin quoi qu’il en soit, les seuls autres meubles que j’ai achetés par la suite étaient des étagères, et puis des étagères, et puis … des étagères … ah si ! il y avait aussi ce fauteuil Voltaire que j’aimais et que j’ai préféré abandonner plutôt que de discuter pour le récupérer, il y a de ça maintenant 7 ans (!!!), parce que j’abandonnais aussi tout ce qui était allé avec pendant plus de vingt ans, c’est comme ça que j’ai laissé une bonne partie de mes « beaux » livres (les Encyclopédies de Pierre Dubois notamment), pas mal de BD (dont les séries « Tintin », « Spirou et Fantasio », et les Corto Maltese), les Pléiade (Montherlant, Giono, Céline, Hemingway) (entre parenthèse, j’aimais bien lire dans ce Voltaire, il était beaucoup mieux adapté à ça que les autres sièges … )

Olivier Besancenot chez Drucker, à « Vivement Dimanche », précisément ce dimanche 11 mai… Le jeune leader (mais politique chevronné) se défend de céder à la « starisation ». « La représentation médiatique, j’y ai toujours pas pris goût », répond-il, assis sur les canapés rouges de « Vivement dimanche ». Ah Ah Ah … c’est vrai que la LCR a renoncé à la révolution et à la dictature du prolétariat … ahahahah ….. quand on n’entendra plus parler de ce mec là, c’est à ce moment qu’il sera dangereux pour le système … en attendant, le capitalisme et les coquins de la République n’ont pas de grands soucis à se faire … ahahahahah (décidément, j’ai bien fait de tomber sur cette nouvelle, c’est idéal pour se détendre les zygomatiques…)

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