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« Aujourd’hui le sacré de tradition européenne est bien vivant. Grâce à ceux que certains veulent appeler des « néo-païens » (appellation impropre puisqu’elle désigne des hommes et des femmes tout simplement païens, païens de toujours puisque leur foi -oui, leur foi- ne relève pas d’une époque ou d’une autre, étant liée au destin ancestral des peuples européens, au fil des siècles et des millénaires). Mais aussi grâce à ces éveilleurs qui, par le biais de la littérature, de la musique , des arts graphiques, du cinéma, du théâtre sont porteurs d’un message très simple : l’homme ne peut retrouver son équilibre et sa joie qu’en étant en harmonie avec l’univers, avec cette nature que tant de charognards s’ingénient à détruire aujourd’hui. Pour faire du fric. Et aussi parce que, quelque part, leur être (lié à leurs origines peut-être ?) est révulsé par tout ce qui constitue une identité enracinée, un attachement à une patrie charnelle. N’est-ce pas, Bernard-Henri Lévy ?
Notre sacré vit en nous. Il vit intensément lorsque nous sommes adossés à un chêne, auprès d’une source, devant un menhir, sur un sommet baigné de brume ou éclairé par le soleil. Ou tout bonnement en cheminant par plaines et montagnes, « une fleur au chapeau, à la bouche une chanson ». Mais aussi sur les hauts lieux de notre histoire, de Verden à Héligoland, de Delphes à Tolède, de Bibracte au Champ des Merles, de l’arc de Titus sur le Forum à Berlin, Moscou ou Riga.
Des voix fraternelles nous accompagnent tout le long de notre longue marche et chacune d’elles, à sa façon, nous rappelle s’il en est besoin où est notre sacré. Barrès le Lorrain, Colette la Bourguignonne, Giono le Provençal, Henri Vincenot le vieux Gaulois, Mabire le Normand, Genevoix le Solognot, Saint-Loup de la république du Mont-Blanc … et tant d’autres. Ils sont tous là, chantres de la terre et du sang, pour nous dire que tant que l’un de nous se tiendra debout notre sacré vivra. Un sacré réservé aux âmes fortes. »
Pierre Vial
« Nietzsche est un messager de Grande Santé. Il enseigne à la fois la lucidité la plus totale, donc la plus cruelle, et le chemin qui conduit au-delà de cette dangereuse et permanente tentation, pour l’homme lucide, qu’est le nihilisme. Au-delà du nihilisme, l’espérance que porte en lui Zarathoustra. Espérance révolutionnaire, puisqu’il s’agit d’inscrire de nouvelles valeurs, après la mort du Dieu biblique. En cela, le nietzschéen est directement concerné par la mise en garde qu’adresse l’ermite de la forêt à Zarathoustra descendant de sa montagne : « Veux-tu porter aujourd’hui ton feu dans la vallée ? Ne redoutes-tu pas le châtiment de l’incendiaire ? » Je viens de citer un passage d’Ainsi parlait Zarathoustra (…) C’est un maître-livre car il enseigne le contraire des « religions du Livre » qui prétendent toutes apporter la Vérité, la seule, à travers un texte -la Bible, le Coran- censé fournir réponse à toutes questions, ce qui débouche inévitablement sur le catéchisme définissant le Bien et le Mal. Ainsi parlait Zarathoustra est, tout au contraire, un appel à la liberté, à la responsabilité. Zarathoustra dit à ceux qui l’entendent : « On récompense mal un maître en restant toujours un élève (…). maintenant je vous invite à me perdre et à vous trouver ». Un tel livre fait luire en nous le « soleil doré entouré du serpent de la connaissance ». Il est en effet, selon la belle formule du psychologue Carl-Gustav Jung, « une éruption volcanique de matériel archétypique ». Autrement dit le surgissement de très anciens points de repère enfouis dans l’inconscient collectif des peuples européens. »
Pierre Vial. Une terre, un peuple. Éditions Terre et Peuple.
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« Un autre point très important est, dans le christianisme, une conception linéaire de l’histoire, en opposition complète avec la conception in-finie (soit cyclique, soit « sphérique ») qui prévalait chez les peuples indo-européens. Cette vision chrétienne de l’histoire présente une analogie structurale très remarquable avec la théorie marxiste, qui en est, là encore, la transposition laïcisée.
On y trouve en effet un « âge d’or » pré-historique (communisme primitif, jardin d’Eden) séjour paradisiaque dont l’homme a déchu, au moment de la révolution néolithique, par une faute qui a provoqué son aliénation (péché originel et obligation de gagner sa vie « à la sueur de son front », division du travail et exploitation de l’homme par l’homme) ; une période historique, à caractère transitoire et défectueux (parce que marqué par le péché, les conflits, l’injustice, la lutte des classes) ; un élément rédempteur (communauté des saints et des apôtres, Église ou parti) par lequel l’humanité sera sauvée ; enfin, comme perspective ultime, un état post-historique, succédant à une « lutte finale » qui résorbera et abolira la période historique, permettra la séparation des bons et des méchants, des exploiteurs et des exploités, et instituera pour toujours un état bienheureux (règne de Dieu sur la terre, société sans classes), caractérisé par la disparition du péché, des conflits et des aliénations. Cet état bienheureux restituera l’état antérieur, préhistorique -et ce sera la fin des temps.
Pour les Indo-Européens, une telle conception de l’histoire, avec sa finalité moralisante, son caractère de nécessité intérieure, est une absurdité. Dans le système originel de leur culture, le monde est perçu avant tout comme mouvement. Il n’a pas été créé une fois pour toutes, mais il se construit sans cesse dans une perpétuelle transformation. En œuvrant à cette transformation, l’homme participe de l’œuvre divine -il devient créateur à son tour. Ainsi la religion indo-européenne ne repose pas sur une ontologie, mais sur une philosophie du devenir, que l’on retrouve chez les présocratiques aussi bien que chez Nietzsche. »
Pierre Vial. Pour une renaissance culturelle. Copernic.
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DOSSIER : Notre longue mémoire
– Editorial : Face aux traîtres, les résistants identitaires
– L’Histoire à l’endroit : Opération Barbarossa, une révision s’impose
– Le capital attaque : L’austérité consacre le pouvoir des rentiers + Le PS fera baisser les salaires
– Géostratégie : Les conflits de 2013
– Tournant de l’Histoire : L’année 2005, année du seuil fatidique
– Solidarité avec les Boers
… et toutes les rubriques habituelles
« Je salue l’initiative qui a conduit à la réunion d’aujourd’hui et je suis convaincu qu’elle constitue une étape importante vers la réalisation de ce front de combat identitaire européen que nous souhaitons tous.
Je m’exprime ici au nom de TERRE ET PEUPLE, pour la France, et au nom de mes camarades de TIERRA Y PUEBLO, pour l’Espagne, et de TERRA E POVE pour le Portugal, qui sont en parfaite communion de pensée avec nous et m’ont demandé de vous transmettre leur salut.
Avec mon vieux camarade Pierre Krebs nous avons œuvré depuis longtemps à la réalisation d’un front de combat identitaire européen, de Lisbonne et Madrid à Rome, Belgrade et Moscou. Nos efforts sont récompensés aujourd’hui. Pour nous identifier, nous utilisons volontiers le terme de völkisch, ce qui est une façon de dire que nous nous battons pour que les Européens redécouvrent que leur destin passe par l’appartenance à une communauté du peuple. Communauté du peuple qui a une base bioculturelle, ce qui veut dire que, pour nous, l’identité implique l’appartenance à une race et à une culture, implantées sur un territoire où se trouvent leurs racines. Le droit à l’identité et à l’enracinement vaut évidemment pour tous les peuples et c’est dans cet esprit que nous combattons le mondialisme.
Nous voulons être clairs au sujet de nos convictions : c’est pourquoi nous disons, sans hésitation ni ambiguïté, que nous sommes racialistes. Etre racialistes, c’est considérer l’appartenance raciale comme un facteur décisif – mais non le seul – dans l’histoire des peuples. C’est pourquoi nous attachons une telle importance à l’ethnopolitique qui, en liaison avec la géopolitique, est un facteur de compréhension et d’explication concernant les relations entre les peuples au cours de l’histoire, aujourd’hui comme hier et comme demain. Pour prendre un exemple dans l’actualité, on ne peut rien comprendre à ce qui se passe au Mali si on ne connaît pas les communautés raciales qui habitent ce pays et sont opposées depuis toujours par des antagonismes sanglants, comme l’a démontré dans ses ouvrages mon collègue et ami Bernard Lugan.
Aujourd’hui, si nous voulons réveiller les peuples européens anesthésiés par le pouvoir cosmopolite, sur le plan politique, économique, culturel, il faut parler clairement. Bien sûr, cela implique des risques mais nous sommes des combattants et il n’y a pas de combat sans risque.
Notre mission est de réveiller la conscience raciale des peuples blancs, qui sont menacés de mort par les envahisseurs venus d’autres continents et qui haïssent les Blancs. Ceux-ci sont désarmés moralement, intellectuellement, psychologiquement par le conditionnement mental qui leur est infligé depuis 1945 et qui veut leur faire admettre qu’ils sont coupables et doivent donc expier le fait d’être ce qu’ils sont, c’est-à-dire supérieurs. Sont responsables de cet asservissement les monothéismes, les religions du Livre, les fils d’Abraham comme se définissent aussi bien les musulmans et les chrétiens que les juifs – ainsi que les versions laïcisées des monothéismes que sont le marxisme et le capitalisme. C’est pourquoi c’est en retrouvant la fidélité à leur âme la plus profonde, à leur plus longue mémoire, à l’héritage des ancêtres, donc à leur identité païenne que les peuples européens pourront se libérer, se remettre debout.
Notre mission est donc claire: pour organiser la résistance et la reconquête identitaires, il faut éveiller les consciences de nos frères et sœurs de sang. Nous sommes, nous devons être des éveilleurs. Avec une devise dont nous sommes fiers et qui est notre boussole: Notre Honneur s’appelle Fidélité. »
Pierre Vial
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(Front de combat identitaire européen
Afin de renforcer la collaboration entre identitaires européens, une réunion de coordination a eu lieu en Suisse le 20 janvier. Pierre Vial, pour la France, Pierre Krebs, pour l’Allemagne, Bernard Schaub pour l’Europäische Aktion (Action européenne) et les représentants de Tierra y Pueblo pour les Espagnes ont mis au point un plan de travail destiné à concrétiser la totale unité de vue qui les rassemble et qui débouchera très vite sur certaines opérations.
http://www.europaeische-aktion.org/index_fr.html )
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« Empire : voilà un mot qui résonne fortement dans notre imaginaire. En bien, pour beaucoup d’entre nous, affamés de grandeur. En mal pour d’autres, effrayés par ce que la grandeur implique, inévitablement. Et aussi parce que certains assimilent aujourd’hui le mot Empire à la prétention hégémonique des États-Unis, confondant ainsi Empire et impérialisme. Nous laissons donc de côté cet usage abusif du mot pour nous attacher aux réalités historiques qu’il recouvre dans la tradition européenne et aux perspectives qu’il ouvre pour notre Europe des patries charnelles.
La notion d’Empire est un fil conducteur qu’on peut suivre tout au long de l’Histoire européenne -même si, comme le montre Jean Haudry, elle déborde les limites de notre continent. Elle a nourri nombre de grands desseins, d’autant qu’elle est porteuse d’une force, celle du mythe, qui mobilise les imaginaires et les volontés. Napoléon l’avait bien compris, lui qui, comme l’a magistralement analysé Jean-Claude Valla (…), a revendiqué avec force l’héritage carolingien et s’est posé en successeur de Charlemagne, entre autres par certains gestes forts hautement symboliques : devenu empereur des Français, ayant à sa botte le pape, il coiffe la couronne des rois lombards … et donne à son fils le titre de roi de Rome.
Aujourd’hui la magie des mots peut encore déboucher sur des visions d’avenir. Un Empire eurosibérien, regroupant sous une forme confédérale les peuples blancs de l’Atlantique au Pacifique, n’habite-t-il pas notre vision ethnopolitique du monde ? »
Pierre Vial
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« Il ne fallait surtout pas s’inscrire dans une volonté de perpétuer d’une façon ou d’une autre le combat perdu de l’Algérie française, autrement dit de devenir des nostalgiques à l’image par exemple des monarchistes entretenant leur nostalgie à coups de messes à la mémoire de Louis XVI ou de ceux qui, ayant participé à ce qui s’est produit entre 1940 et 1945, ressassent indéfiniment leurs souvenirs et imaginent ce qui se serait produit si… Le problème est qu’on ne fait pas l’Histoire avec des « si ». Les commémorations d’anciens combattants sont éminemment respectables, le culte du souvenir aussi. Mais cela n’a rien à voir avec l’action politique. La mémoire est nécessaire, indispensable. Mais elle doit être un outil pour le présent et pour l’avenir et non pas un repli stérile, dans un passé révolu. Il ne faut pas, jamais, faire table rase du passé. Mais il faut regarder devant soi, et agir en fonction du seul objectif qui compte pour ceux qui ont perdu une bataille : gagner la prochaine et, au-delà, remporter la victoire . Toute autre façon de penser est démobilisatrice et donc condamnable. C’est ainsi que doit fonctionner mentalement un soldat politique.
Bien sur, cette conception est exigeante. Elle oblige, parfois, à des révisions difficiles, voire déchirantes. Mais je crois profondément qu’il y a des moments où il faut faire des ruptures, des remises en cause fondamentales, c’est à dire qu’il faut se regarder collectivement dans la glace sans concession. Il faut se retrouver à quelques-uns pour faire le bilan, le point, se demander où l’on en est, où on va, avec quels moyens et de quelle façon. »
Pierre Vial. Une Terre un Peuple. Ed. Terre et peuple.
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