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« … affirmer que nous n’avons rien en commun avec une droite libérale, bourgeoise, conservatrice, versaillaise et bigote que nous avons toujours méprisée. »

Pierre Vial

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Présentation de l’éditeur

« SE RÉAPPROPRIER HOMÈRE, C’EST RENOUER AVEC LE FIL DE la tradition européenne grâce auquel l’Europe redeviendra une vraie civilisation et ne sera plus seulement un Marché commun. «Si nous n’avions jamais connu ni les péchés de Sodome, ni les chimères de l Égypte et de Babylone», disait Goethe, Homère «serait resté notre Bible». Et, de fait, à l’époque de la Grèce classique, les écoliers apprennent à lire et à écrire avec lui, récitant: «Homère n’est pas un homme, c’est un Dieu.» Tout au long de sa vie, le Grec ancien se réfère à Homère qu’il connaît par coeur comme à un code de valeurs aristocratiques guidant son action au quotidien. Voilà le secret, le coeur, de ce que les modernes appelleront le «miracle grec». Selon la célèbre formule de Platon, Homère est «l’éducateur de la Grèce». Il ne tient qu’a nous qu’il redevienne l’éducateur de l’Europe. Les citations réunies dans ce guide sont tirées de l’Iliade et de l’Odyssée, dans la fidèle traduction de Leconte de Lisle. Classées par thème (de A comme Action à V comme Virilité), elles constituent un viatique pour l’excellence européenne; à l’image d’Alexandre le Grand qui ne se séparait jamais de son exemplaire de l’Iliade.
Dans ce GUIDE DES CITATIONS D’HOMÈRE, l’auteur n’a qu’une ambition: redonner à l’aède grec sa première place aux yeux des Européens; renouant alors avec leur plus longue mémoire, leurs livres sacrés, l’Iliade et l’Odyssée, ils redeviendront un peuple jeune à la vitalité créatrice d’avenir.
« Au commencement de la poésie de notre race, il y a Homère. » Robert Brasillach. « Homère est pour moi le maître en courage et en sérénité . » Marcel Conche. »

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A l’issue de la Guerre de Sécession, les carpetbaggers, aventuriers du Nord qui affluent pour faire fortune sur les dépouilles de la Confédération,les scalawags, collaborateurs recrutés dans le Sud par les Yankees qui s’efforcent de conquérir des positions officielles pour mettre en coupe réglée les finances des cités et des États, et leurs complices noirs mènent la grande vie…

« Devant ce pillage, ce terrorisme et cette humiliation, un mouvement de résistance devait immanquablement se dessiner. Il verra le jour dans le premier État qui avait eu à souffrir de la Reconstruction, le Tennessee. Dans la meilleure tradition anglo-saxonne, six jeunes gens de Pulaski décidèrent au lendemain de Noël 1865 (ndlr : dans la nuit du 24 au 25 décembre) de fonder une société secrète, le Ku Klux Klan, appellation dont la signification reste obscure. Ils avaient l’intention de se distraire aux dépens des radicaux blancs ou noirs, en les effrayant par des mascarades nocturnes. Les résultats dépasseront les espérances. L’esprit superstitieux des Noirs est vivement impressionné par l’apparition de cavaliers portant cagoules et longues robes blanches, brandissant des torches et proférant les pires menaces.

Très vite, ce premier Klan fera école. Il est avant tout destiné à protéger les femmes blanches (ndlr : comme bien décrit dans « Autant en emporte le Vent »), contre les agressions sexuelles qui se multiplient. En effet, les noirs coupables de viols sont systématiquement relaxés par les tribunaux fédéraux, civils ou militaires.

Un congrès constitutif se tient en secret à Nashville en 1867 pour préciser l’organisation et les buts du Klan. Le général Nathan Forrest prendra la direction du mouvement. Celui-ci deviendra le seul recours et la seule protection des Blancs contre l’arbitraire et la violence des radicaux. Contrairement aux affirmations d’une littérature à sensations, les meurtres seront rares. Le Klan ne frappe que dans les cas évidents. Véritable organisation de résistance, il disparaîtra lorsque cessera l’occupation du Sud et lorsque les Blancs retrouveront les libertés traditionnelles qui leur avaient été arrachées (ndlr : auto-dissolution en 1869) »

Dominique Venner, Le blanc soleil des vaincus. La Table Ronde.

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A l’issue de la Virée de Galerne, l’armée vendéenne ayant échoué devant Granville en novembre 1793 puis au Mans le 10 décembre se replie vers Savenay (Loire Atlantique) où elle est anéantie par l’armée républicaine le 23 décembre 1793.

« Les événements n’ont pas été vécus de la même manière par les Vendéens et les républicains. Du point de vue vendéen, l’insurrection déclenchée en mars 1793 par le refus de la conscription dégénère en une guerre civile assortie de nombreux combats jusqu’au massacre de Savenay les 23 et 24 décembre 1793. Quant aux Bleus, dès le 1er août 1793, ils ripostent par un génocide rampant qui se transforme, à partir du 1er octobre 1793, en un système génocidaire systématique prolongé jusqu’à la chute de Robespierre, en juillet 1794 (…). Au soir de la bataille de Savenay, on peut dire que la mission d’extermination des vendéens, réfugiés sur la rive droite de la Loire, a été menée à son terme. On connait la proclamation du général Westermann : « Il n’y a plus de Vendée, elle est morte sous notre sabre libre avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et dans les bois de Savenay suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé… Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que sur plusieurs endroits, ils font pyramide. On fusille sans cesse à Savenay, car à chaque instant il arrive des brigands qui prétendent se rendre prisonniers. »

(entretien avec Reynald Secher. NRH n°57)

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Erich Ludendorff, né le 9 avril 1865 en Prusse est mort le 22 décembre 1937 à Tutzing en Bavière. Il aura droit à des funérailles nationales à Munich. Général en chef des armées allemandes pendant la Première Guerre mondiale, il soutient activement le mouvement national-socialiste dans ses débuts mais quelques mois après l’échec de la tentative de putsch à Munich en 1923 il se retire de la vie politique  puis épouse, en secondes noces, Mathilde von Kemnitz, de vingt ans plus jeune que lui, avec laquelle il vient de fonder le Tannenbergbund, mouvement païen de « connaissance de Dieu », qui existe toujours sous le nom de Bund für Deutsche Gotterkenntnis, et dont les membres sont parfois appelés « Ludendorffer ».

Jean Mabire : « Il ne faudrait pas laisser passer cet événement sans faire justice du torrent d’inepties et d’obscénités insultantes déversé sur cette femme, qui a eu le grand malheur de ne plaire ni aux nazis ni à leurs adversaires. Mathilde Ludendorff n’était pas seulement une belle femme, au corps encore attrayant, mais aussi une femme intelligente et une véritable mystique. Elle a fondé une sorte de religion de la Nature, dont le panthéisme fait largement appel au vieux paganisme nordique. Ce mouvement de « connaissance de Dieu », n’est pas une Église et lutte contre toutes les formes « inférieures », de la foi, représentées pour elle par les confessions chrétiennes et les sectes occultistes. Mathilde Ludendorff recherche, avant tout, l’harmonie du corps et de l’âme et s’intéresse beaucoup à la pédagogie et à la psychologie. Sa recherche d’une foi enracinée l’amène à lutter contre toutes les internationales spirituelles. Elle hait le christianisme et surtout l’ordre noir des Jésuites. Ce n’était quand même pas une raison pour en faire une Messaline! Ses innombrables brochures et ses gros livres, parfois un peu touffus, restent intéressants et ses disciples ont fort bien surnagé après la catastrophe du nazisme. Son influence sur son vieux général de mari fut sans doute plus bénéfique qu’on ne le croit et elle a toujours veillé à ce que la mystique se transformât le moins possible en politique. » (« Thulé le soleil retrouvé des hyperboréens, Robert Laffont » )

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Durant la Seconde Guerre mondiale, quelques Britanniques firent le choix de rejoindre les rangs de la Waffen SS. Ils formèrent le British Free Corps -en allemand Britisches Freikorps. Recrutés dans les camps de prisonniers et parmi les quelques fascistes anglais qui étaient passés en Allemagne au moment de la déclaration de guerre, ils ne furent que quelques dizaines de volontaires.

Leurs « guides » étaient deux journalistes, John Amery et William Joyce, qui multiplièrent émissions de radio et conférences de presse en Europe occupée.

Les Britanniques de la Waffen SS, d’origine anglaise, galloise et écossaise, portaient sur le bras gauche un écusson avec « l’Union Jack ». Au col, à la place des runes de la SS, les trois léopards anglo-normands.

La plupart des membres du Free Corps, qui se nommait aussi Légion Saint-Georges, étaient employés dans les services de propagande de la SS à Hildesheim. Certains allèrent pourtant combattre sur le front. Les uns avec le division Totenkopf. Les autres avec la division Nordland.

Arrêté à Milan, John Amery fut condamné pour trahison et pendu à la prison de Wandsworth à Londres le 19 décembre 1945. William Joyce connut le même sort quelques jours plus tard, le 3 janvier 1946.

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Saint-Loup, de son vrai nom Marc Augier, sans conteste possible mon premier Éveilleur, comme il le fut pour tant d’autres, est mort le 16 décembre 1990 à Paris.

« Le grand point d’interrogation restait Hitler. Trente ans après sa fin mystérieuse, on avait publié sur lui autant de livres que sur Napoléon en un siècle, sans parler des articles de journaux, revues, films, par centaines de milliers. Les jeunes se posaient à son propos deux questions qui ne recevaient pas de réponse. D’abord, comment se faisait-il que le jugement porté sur Hitler soit uniformément négatif ? Et tout spécialement dans un pays comme la France, peuplé de fortes têtes pensantes, de contradicteurs nés. Pourquoi nul n’avait-il osé prendre le contre-pied de la vérité officielle et prononcé l’éloge d’Hitler ? Certes, des lois existaient et qui, précisément, niaient la liberté d’expression : faire l’éloge d’Hitler, chef d’une « association de malfaiteurs » tombait sous le coup de la loi.

Corollaire de la première question, une seconde se posait concernant les jugements de valeur portés sur lui. Avec un certain effarement les jeunes issus de la Seconde Guerre mondiale avaient lu qu’il était à la fois paranoïaque, faible d’esprit, schizophrène, impuissant et de mœurs dissolues, pédéraste et grand tombeur de filles, luciférien et borné, analphabète et doué d’une prodigieuse mémoire, né d’une grand-mère juive mais antisémite, etc. Les jeunes, et les moins jeunes, pouvaient à bon droit se demander ce que valaient ces jugements parfaitement contradictoires. Mais ceux qui n’avaient pas oublié leurs cours d’histoire se rappelaient que l’ogre Napoléon possédait tous les défauts d’Hitler au moment de sa chute, puis les plus hautes vertus à l’heure du retour des cendres… Alors ? Que fallait-il au juste penser d’Hitler ? Comment le misérable fils d’un douanier autrichien représenté sous un angle aussi fondamentalement négatif, partant seul dans la vie sans argent et sans amis, avait-il réussi à se faire plébisciter par 60 millions d’âmes et, à la tête de ses armées, devenir la maître de presque toute l’Europe ? Fallait-il être obligatoirement syphilitique, paranoïaque et impuissant pour réussir pareil destin ?

Dans l’album d’images d’Épinal légué par la Seconde Guerre mondiale, les jeunes trouvaient aussi, face au portrait du diable Hitler, la silhouette du Juif, six millions de fois martyr, et le décor du camp de concentration dans lequel il avait péri. L’actualité négligeait désormais tout le reste, les 20 millions de victimes russes, les 16 villes allemandes rasées au niveau du sol par l’aviation anglo-américaine, les atomisés Hiroshima et Nagasaki, la Prusse, la Poméranie, le Mecklembourg, mis à sac par les soldats de l’Armée rouge, les millions de déportés allemands de 1945 et 1946. Rien de tout cela n’entrait désormais dans la dialectique du ressentiment. La propagande des vainqueurs s’en désintéressait. On pouvait se demander, le temps ne laissant plus en présence que deux limages de la Seconde Guerre mondiale -Hitler le monstre et le Juif martyr- si une telle simplification ne représentait pas un retour aux sources incomplet. Le choc initial qui détermina tout le reste ne provenait-il pas, quant au fond, d’une rencontre entre deux conceptions de l’homme parfaitement opposées ? Hitler contre Juda, l’un attaquant l’autre ouvertement, l’autre répondant avec les armes aussi secrètes que formidables dont il disposait ? »

Saint-Loup, Hitler ou Juda ? Un second procès de Nuremberg. Éditions du cercle du Chêne.

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Dans leurs « efforts en faveur d’une culture longue et oubliée » (Goethe) les frères Grimm, linguistes et philologues, passèrent leur vie à collecter des contes de langue allemande. Wilhelm mourut le 16 décembre 1859 à Berlin.

« Malgré la christianisation visible dans certains contes, christianisation qui a par ailleurs obligé le paganisme à se réfugier dans ces petits récits populaires, les contes ont cependant conservé cette leçon essentielle : l’homme n’est pas seul sur terre. Il est environné de créatures invisibles, les landvaettir qui le forcent à aborder avec humilité et respect la nature. L’homme n’est pas au dessus de celle-ci. Il n’en est qu’un des éléments, parfois impuissant devant elle. Relire les contes de Grimm grâce à cet éclairage, c’est reconstruire son esprit en fonction d’une nature sacrée qui ne dispense ses bienfaits qu’à celui qui l’aborde avec sérénité mais aussi avec défiance. C’est aussi renouer avec l’esprit de nos ancêtres, dont l’honneur était bien supérieur au nôtre, c’est encore renouer avec l’amour de la nature et du Destin, c’est accepter que l’homme ne soit plus cet être matériel destructeur des ressources naturelles. C’est être baigné dans cette nature, c’est retrouver ses racines. »

Jérémie Benoit, Les origines mythologiques des contes de Grimm. Éditions du Porte-Glaive.

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On fêtera demain avec joie l’anniversaire de la mort de Jean-Baptiste Carrier.
C’est en effet le 16 décembre 1794 que cette charogne, responsable de la mort de milliers de contre-révolutionnaires a été, à son tour, guillotinée.
Il était l’inventeur des « noyades de Nantes », ayant baptisés la Loire « Fleuve révolutionnaire » : 4800 vendéens furent ainsi noyés. Ces exécutions furent, elles, baptisées la « déportation verticale »et sont restées célèbres sous le nom de «mariages républicains »(un homme et une femme attachés ensemble). Auparavant ses deux cohortes, les Éclaireurs de la Montagne et surtout les Hussards américains, Noirs de Saint Domingue commandés par un dénommé Pinard, avaient déjà organisé des fusillades de masse dans les carrières de Gigant : 3600 vendéens furent ainsi fusillés nus, leurs vêtements étant récupérés pour être revendus. L’année précédente, Carrier avait déclaré : «Nous ferons un cimetière de la France, plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé. »

(source : Emmanuel Ratier et Patrick Parment, Ephémérides nationalistes. Faits & Documents.)

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