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14 octobre 1967: mort de Marcel Aymé

Elles sont mal foutues ces éphémérides et ce n’est que ce soir, quelques minutes avant demain que je me rends compte qu’aujourd’hui est le jour anniversaire de la mort de Marcel Aymé.

Marcel Aymé, grand parmi les grands, qui a toujours posé un gros problème aux cuistres puisqu’ils ne pouvaient pas le classer de quelque manière que ce soit … il a par exemple été attaqué par tous ceux qui s’insurgeaient de ce que ses romans décrivent avec réalisme la France des années quarante et celle de l’épuration, mettant sur le même pied les collaborateurs monstrueux et les revanchards sinistres, décrivant avec une exactitude désinvolte le marché noir, les dénonciations, les règlements de comptes (Uranus, le « salauds de pauvres » de la Traversée de Paris, Le Chemin des écoliers). Mais, surtout, il a soutenu jusqu’au bout Robert Brasillach, tentant de faire signer à des intellectuels de tout bord la pétition contre la peine de mort dont Brasillach était frappé. Camus, Cocteau, Mauriac, d’autres encore l’ont signée (j’aurai la charité de taire ceux qui n’ont pas voulu). Mais de Gaulle ayant rejeté sa grâce, Brasillach fut quand même fusillé. Les cloportes ont alors cru pouvoir faire de Marcel Aymé un abominable facho, infâme collabo, avatar de la bête immonde … et en plus il est un ami de Céline … las, ne se reconnaissant dans aucun courant politique, il se déclare partisan de l’indépendance de l’Algérie … quitte à faire tourner ses ennemis en bourrique…

Il n’y a rien à jeter dans son oeuvre, avec, en ce qui me concerne, une prédilection pour « la Vouivre » bien sur, mais aussi « la Table aux Crevés », « Uranus », « le Chemin des Ecoliers », « le Confort intellectuel », « la Jument Verte » … et s’il a flanqué un urticaire carabiné à tous ses détracteurs, Antoine Blondin a raison, qui dit de lui : «  Il disposait de beaucoup d’indulgence pour l’humanité tout entière. Sa fréquentation vous améliorait. »

Ernest Renan est mort le 2 octobre 1892 à Paris

Il avait notamment écrit : « «Une patrie se compose des morts qui l’ont fondée aussi bien des vivants qui la continuent» et prend fait et cause pour  la culture européenne enrichie aux sources grecques.

A cause de sa « Vie de Jésus », le pape Pie IX l’appela « le blasphémateur européen » et des manifestations hostiles se produisirent au Collège de France, qui amenèrent la suspension de son cours. Quand on prononça son nom pour un fauteuil à l’ Académie, l’évêque Dupanloup s’y opposa avec passion. La haine du parti religieux et de l’église catholique contre Renan n’a jamais désarmé ; le maréchal de Mac-Mahon refusa de le nommer officier de la Légion d’honneur. Onze ans après sa mort, on lui éleva une statue à Tréguier, son pays natal ; l’inauguration donna lieu à de telles manifestations que le gouvernement qui les avait prévues, dut prendre de grandes mesures de police pour éviter des émeutes …

Monument élevé en 1903 sur la place principale de Tréguier en l’honneur d’Ernest Renan représenté aux côtés d’Athéna.

Ephéméride

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On situe au 27 septembre de l’an 52 avant notre ère la capitulation de Vercingétorix à Alésia.

Jour de grand deuil…

« On a trop souvent répété et l’on répète encore que les Romains apportèrent la civilisation aux Gaulois barbares. C’est peut être le plus grand mensonge historique qui ait jamais été répandu. Car la Gaule indépendante avait su développer une civilisation remarquable que les Grecs eux mêmes admiraient et que les Romains exploitèrent » (4ème de couv d’ « Alésia. Un choc de civilisations », par Pierre Lance, aux éditions Presses de Valmy)

L’auteur « démontre qu’à travers un conflit qui prit souvent l’aspect d’un duel entre deux hommes, Vercingetorix et César, ce fut un choc terrible entre deux formes de civilisations inconciliables qui se déroula au coeur de l’Europe, au cours du dernier siècle avant Jésus-Christ, et que toutes les maladies socio-politiques de l’Europe d’aujourd’hui en découlent ».

24 août 1899: naissance à Buenos Aires de l’écrivain argentin Jorge Luis Borges.

On peut considérer Borges comme l’un des fondateurs de l’école latino-américaine du réalisme magique. A son image, son travail est d’une grande érudition, et à l’occasion délibérément trompeur puisqu’il traite aussi bien de la nature de l’infini , de miroirs, de labyrinthes et de dérive , de la réalité, de l’identité ou encore de l’ubiquité des choses. Souffrant d’une maladie héréditaire, il devient aveugle assez jeune mais de façon progressive, ce qui eut une forte influence sur ses écrits. Par l’un de ses personnages, lui même plus jeune,dans une de ses nouvelles, il se fait prédire: « Tu deviendras aveugle. Mais ne crains rien, c’est comme la longue fin d’un très beau soir d’été »

Il est l’auteur de nombreuses nouvelles, poèmes, critiques littéraires, essais, et il se livre à une réhabilitation du roman policier, qu’il considère comme plus digne héritier de la littérature classique que le nouveau roman. Lui seul, dit-il, se situe dans la continuité de la littérature avec un plan, une introduction, une intrigue et une fin. Il est aussi l’auteur de textes qui décrivent des réalités fantastiques proches des thèmes et des interrogations de la science-fiction.

Il se fait connaître en France par la revue Planète de Jacques Bergier et Louis Pauwels, porte-parole du mouvement du réalisme fantastique.

… on était hier le 24 avril, le 24 avril 1916 :
Insurrection à Dublin. Les nationalistes irlandais, conduits par Padraig Pearse et James Connoly, occupent l’Hôtel des Postes de Dublin, proclament la République et déploient le drapeau vert-blanc-orangé de l’Etat libre d’Irlande. Assiégés par les troupes anglaises, ils tiendront jusqu’au 3 mai.

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