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Sur ce Chemin j’écrivais il y a quelques mois « Il est dit sur le site de l’ Arbre Celtique qu’on a fait du Picton un homme “peint” ou “tatoué”, à l’instar des Pictes d’Ecosse, en se basant sur une racine latine ce qui est quand même un peu désobligeant et pas tout à fait satisfaisant … c’est pourquoi il pourrait être préférable d’y voir un “furieux” … malheureusement l’auteur de la notule ne donne pas la racine sur laquelle il se base ce qui fait qu’on est un peu en peine pour expliquer cette traduction …»

Et puis, tout récemment je suis tombé sur un bouquin que je cherchais depuis un certain temps à trouver d’occase, à un prix abordable : « Les noms d’origine gauloise. La Gaule des combats », par Jacques Lacroix. Absolument passionnant, la Revue des études anciennes en parle comme d’ « une véritable mine, où l’on trouve beaucoup plus que ce que l’on va y chercher ». Et c’est tout à fait vrai ! Ainsi, page 177 :

 » L’idée de fureur guerrière se montre spécialement dans l’appellation de quelques États et tribus dont nous gardons le souvenir linguistique.

POITIERS et le POITOU conservent en leur nom l’ethnique des Pictavi (ou Pictones). Ils se seraient dénommés les « Furieux », « Ceux-qui-expriment-leur-colère [au combat] » (racine indo-européenne *peik-, forme adjectivale *pik-to-, « hostile », « furieux ») ; on peut traduire aussi les « Démons », car cette appellation doit avoir eu « une connotation infernale » : on en rapproche le lituanien piktul, « diable ». »

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A côté des 400 000 allemands d’origine, 600 000 étrangers en provenance de plus de trente nations ont pu s’engager dans la Waffen SS parmi lesquels on compte, à la fin de la guerre, près de 5000 indiens dont 59% d’Hindous, 25% de musulmans, 14% de Sikhs, et 2% de bouddhistes et chrétiens.

Au départ, la Freies Indien Legion, ou Indisches Infanterie Regiment 950, parfois encore appelée Legion Hazad Hind est composée de membres recrutés sous l’autorité du leader indépendantiste Subhash Chandras Bose dans les camps de prisonniers en Afrique du Nord pour combattre les Britanniques et gagner l’indépendance de leur pays en marchant sur l’Inde à travers la Perse (l’Iran actuel) depuis le Caucase. Bose avait obtenu des autorités allemandes, très intéressées par ses projets, qu’ils ne seraient pas engagés contre les troupes des autres pays alliés, et en particulier pas sur le front de l’Est.

Une première unité dépendant de la Wehrmacht voit le jour en 1942. Sa mission initiale est de servir de vitrine et recruter de nouveaux volontaires à partir de Frankenberg, près de Chemnitz où elle est stationnée. En août 1942, la Légion est déplacée à Königsbrück, un grand centre d’entraînement, où, le 26 aout, les légionnaires prêtent serment .

Ils portent l’ uniforme allemand. assorti d’un écusson tricolore spécifique cousu à mi-bras droit de la vareuse,auquel est surajouté le motif central d’un tigre bondissant, rehaussé de la mention Freies Indien en caractères noirs sur fond blanc. Les soldats Sikhs sont par ailleurs autorisés pour des raisons religieuses à porter leur turban (d’une couleur appropriée à leur uniforme) au lieu de la casquette réglementaire.

On dit que Hitler considérait cette légion indienne comme « une plaisanterie ». On dit aussi qu’il pensait que les légionnaires « n’étaient bons qu’à faire tourner des moulins à prières ». Mais surtout on sait que les vainqueurs ont toujours et surtout en ce qui concerne la Seconde Guerre, voulu faire endosser aux vaincus l’uniforme du « Mal intégral » : Hitler ne peut donc, pour la « véracité (???) historique » que tenir des propos injurieux ou méprisants et incarner toutes les tares ou défauts du monde … n’a-t-on pas affirmé, il y a peu et pour le déconsidérer encore plus, qu’il avait de vilaines dents et une mauvaise haleine ?… Et pourtant, à côté de ces allégations, on a le témoignage d’un traducteur qui rapporte ce discours que Hitler tint à la Légion : « vous avez la chance d’être nés dans un pays de glorieuses traditions culturelles et d’une puissance humaine colossale. Je suis impressionné par la passion brûlante avec laquelle vous et votre chef cherchez à libérer votre pays de la domination étrangère. Je le [votre chef] salue et l’Allemagne le salue. C’est le devoir de tous les Indiens de l’accepter comme leur guide et de lui obéir sans hésiter. Je ne doute pas que si vous faites cela, son action conduira très bientôt l’Inde à la liberté ».

En décembre 1942, l’Unité, forte alors de 3500 hommes est composée de 3 bataillons, de 4 compagnies chacun, d’une compagnie d’artillerie (Infanteriegeschütz Kompanie 13) réunissant 6 canons de 75 modèles 18, d’une de canons antichars (Panzerjäger Kompanie 14), et enfin la Pionier Kompanie 15 réunissant les troupes du génie.

Partiellement motorisé, le régiment sera plus tard renommé comme une unité de Panzer grenadier. On l’envoie aux Pays Bas avant de la transférer en France où on l’affecte à la surveillance du Mur de l’Atlantique à Lacanau, en Gironde, où elle sera inspectée par le General Feldmarschall Rommel.

Le 8 aout 1944, elle passe sous le contrôle de la Waffen SS. Elle est placée sous le commandement du SS oberführer Heinz Bertling, sous le nom de l’Indische Freiwilligen Legion des Waffen SS.

Quelques jours plus tard, la Légion entame son repli vers l’Allemagne. Le périple commence en train mais, alors que le débarquement des Forces alliées vient d’avoir lieu en Normandie, les maquis deviennent très actifs et le convoi est stoppé. La Légion, qui n’avait jusque là jamais été exposée au feu est violemment attaquée par les FFI. Le 1er bataillon est temporairement cantonné dans la région de Mansles (Charente), le 2e à Angoulême (Charente) et le 3e à Poitiers (Vienne), parant aux attaques des maquisards.

L’Histoire officielle, comment pourrait-il en être autrement, fait état de brutalités, de pillages et de viols de leur part mais un témoin raconte : « il faut insister là dessus : ces gens étaient à bout de nerfs; ils savaient qu’il allait falloir forcer les passages de la Vienne, de la Gartempe, de la Creuse, et que leurs routes transversales seraient bientôt des cimetières d’auto calcinées. Mais ces gens pouvaient, dans leur colère, faire encore beaucoup de mal… ». On a aussi le témoignage d’un habitant sur les déclarations d’officiers allemands promettant une punition exemplaire aux légionnaires qui ne se conduiraient pas correctement. Quoi qu’il en soit, le père Fleury, aumônier du camp d’internement de Poitiers préfère faire déménager les femmes communistes encore présentes dans le camp pour les mettre à l’abri ailleurs …(ce qui montre en même temps qu’elles n’ont pas toutes été envoyées dans les camps de concentration !)

A ce propos, puisqu’il n’est d’habitude fait état des camps que quand ils sont sous administration allemande, on peut d’ailleurs au passage se permettre de citer un rapport de la Cour des comptes datant de 1949 (donc après la « libération » du territoire et que ce sont donc des prisonniers de l’autre bord !)  : « une mention particulière s’impose pour les faits dont le camp de la Chauvinerie, à ,Poitiers, fut le théâtre, en 1945 et qui donnèrent lieu à une enquête de l’Inspection des services administratifs. Elle a fait ressortir que plus de 250 internés civils, parmi lesquels de jeunes enfants sont décédés en quelques mois ; pour plus de 50 d’entre eux, les constatations faites ont conduit à incriminer le défaut de nourriture, non pas que les allocations accordées par l’Etat fussent insuffisantes, mais en raison des vols et malversations commis par un personnel d’encadrement du camp ou certains fournisseurs… » (Philippe Bourdrel : « L’épuration sauvage ») On reconnaît aujourd’hui qu’entre février et septembre 1945 il y eut 262 décès dans ce camp qui accueillit entre 2700 et 3000 hommes, femmes et enfants, victimes de la « libération »… mais les vaincus n’ont pas droit à la pitié.

Après avoir été sans arrêt harcelés par la Résistance qui faisait « régner à l’intérieur de la zone une insécurité totale »., les légionnaires reprennent leur retraite vers l’Allemagne affrontant des forces ennemies à plusieurs reprises et livrant des combats d’arrière garde avec une bravoure exemplaire.

… pendant ce temps, le 19 septembre1944, un ou plusieurs camions transportant des prisonniers indiens capturés dans la région de Montmorillon par des FFI s’arrêtent place d’armes à Poitiers. Des tracts avaient été imprimés appelant les soldats allemands, russes et indiens à déserter, il est probable que certains des prisonniers s’étaient en fait rendus contre l’assurance d’avoir la vie sauve. Mais des coups de feu claquent. Le journal local « La Nouvelle République » du 20 septembre écrit : « Les Poitevins qui n’oublient pas les atrocités commises par ces ignobles individus eurent vite fait d’encercler le camion. Un sous officier en fit descendre deux des prisonniers qui furent exécutés pendant que dans le camion, des coups de feu éclataient, tirés par des FFI. Certaines victimes de ces abominables individus étaient vengées. »

Selon un rapport des renseignements généraux en date du 20 septembre 1944 (archives de la Vienne) « …19 SS dont 18 Hindous ont été exécutés ce jour-là… »

En essayant de trouver refuge en Suisse, la plupart des légionnaires sont faits prisonniers par des unités américaines et françaises. Il est allégué qu’un certain nombre de ceux qui tombèrent entre les mains des français furent abattus, notamment par les marocains des Forces françaises après leur reddition, mais sans que cela donne lieu à une enquête. Les survivants, remis aux Britanniques , quand ils ne furent pas tirés comme des lapins par ces derniers furent ramenés en Inde, et maintenus en détention au Fort Rouge à Delhi. Promis à être jugés pour haute trahison, ils furent pourtant tous libérés dès 1946 sous la pression de la population…. sans commentaire.

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Je rends hommage aujourd’hui, à un enfant du pays : Abel Bonnard, né à Poitiers le 19 décembre 1883.

« D’origine corse par sa mère, il est pour l’état civil le fils d’un fonctionnaire de l’administration pénitentiaire. En réalité son véritable père est un aristocrate italien, Joseph Napoléon Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Pauline Benielli, peu avant son mariage.

Ses études conduisent le jeune homme de Marseille à Paris où il obtient une licence ès-lettres, avant de suivre les cours de l’École du Louvre. Sa conduite honorable en 14-18 comme fantassin puis commissaire de la marine, lui vaut la croix de guerre et la Légion d’honneur.

Il a commencé à publier un premier recueil de poèmes en 1906, deux autres suivront ainsi que deux romans. De ses voyages il ramène la matière de plusieurs livres. Simultanément il écrit plusieurs essais. Il écrit également de nombreux articles et chroniques. Par la pureté de la langue, l’acuité psychologique et la causticité de l’esprit, il s’apparente dans ses essais à Antoine de Rivarol, dont il partage le mépris pour la Révolution française et ses œuvres.

Jouissant d’une certaine fortune, il est la coqueluche des salons parisiens où l’on prise sa vivacité d’esprit et la qualité de sa conversation. Il est élu en 1932 à l’Académie Française. Rien, jusque là, dans sa vie ni dans ses écrits d’auteur mondain, ne laissait supposer l’engagement extrême qui sera le sien après 1940.

Une rupture apparait cependant en 1936 quand il publie à 53 ans « Les Modérés« , essai incisif qui lui confère soudain une stature d’écrivain politique de premier plan. Dans ce livre, écrit au lendemain du 6 février 1934, ce petit homme, dont les adversaires moqueront la tournure précieuse, offre les apparences d’une âme romaine. Le désastre de 1940 et la découverte chez les vainqueurs de vertus qui lui semblent avoir déserté la France vont faire de lui un adepte convaincu de la Collaboration. Il nourrit l’espoir que le national-socialisme soit un remède propice à la guérison de son pays.

Alors que rien ne le prépare à une fonction gouvernementale, il accepte le portefeuille de l’Éducation nationale que lui confie Pierre Laval du 18 avril 1942 au 20 août 1944. Dans ses fonctions il s’efforce de faire passer au sein de l’enseignement et de la jeunesse le message d’une Révolution nationale musclée. Ce « fasciste » se montre cependant parfois plus libéral que ses prédécesseurs. Ainsi réintègre-t-il les instituteurs anticléricaux et pacifistes révoqués en 1940.

Toujours convaincu de la victoire allemande, il signe avec trois autres ministres la Déclaration du 5 juillet 1944 critiquant la tiédeur du gouvernement Laval et demandant un engagement total avec le Reich. Ses positions provoquantes, son activité gouvernementale, ses relations avec Doriot, sa collaboration à Je Suis Partout, à La Gerbe d’Alphonse de Chateaubriant et la NRF de Drieu la Rochelle ne lui laissent aucune chance à la Libération. Réfugié à Sigmaringen, où il ne joue aucun rôle, puis en Espagne, il est radié de l’Académie française et condamné à mort par contumace le 4 juillet 1945. Peine effacée par une grâce amnistiante en 1961. Il meurt à Madrid dans un état proche de la misère le 31 mai 1968.

Pendant le quart de siècle qui a suivi la fin de ses espérances, il s’est abstenu d’écrire, ne laissant que des confidences rapportées par Saint-Paulien dans son Histoire de la Collaboration : »Maintenant tout est dit.(…) On est entré dans une période géologique de l’Histoire qui peut se caractériser aussi bien par des effondrements subits que par des engourdissements infinis, tandis qu’une réalité inconnue monte lentement vers la surface des choses. »

Dominique Venner, Histoire de la Collaboration.Pygmalion Gérard Watelet.

Bien évidemment, aucune rue à Poitiers, ne porte son nom…

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Je n’étais pas là la semaine dernière, alors j’ai raté Camerone … mais je ne voudrais pas que ça m’empêche, avec quelques jours de retard, de porter hommage à un « gars du pays », le sous-lieutenant Jean Vilain, qui naquit à Poitiers le 3 août 1836.

« Le sous-lieutenant Jean Vilain s’est engagé dans la Légion étrangère à 18 ans. Officier depuis seulement 4 mois, il est aussi titulaire, à 27 ans, de la Légion d’honneur, gagnée à Magenta.

Il est débarqué à Vera Cruz au Mexique le 28 mars 1863. Il est officier payeur à titre provisoire de la 3e compagnie du 1er bataillon de la légion étrangère. Avec les officiers Danjou et Maudet, il accepte de commander la 3e compagnie avec pour mission d’éviter que les mexicains ne tendent une embuscade au convoi de ravitaillement des troupes Napoléonienne qui assiègent Puebla.

Le combat s’engage à Camerone, le 30 Avril 1863, où, 64 légionnaires résistent près de 24 heures à plus de 1500 mexicains. 33 légionnaires sont morts et 31 faits prisonniers. Ils sont presque tous blessés, 19 mourront d’ailleurs en captivité. Le sous-lieutenant Jean Vilain meurt d’une balle en plein front au cours des affrontements. Les Mexicains ont plus de 300 tués et blessés.

Cette résistance héroïque sera décisive puisque qu’elle permettra aux troupes Napoléoniennes d’être ravitaillées et de prendre Puebla, événement décisif de la campagne française au Mexique.

Depuis tous les drapeaux et étendards de la Légion étrangère portent l’inscription Camerone 1863. En outre, Napoléon III prescrit que les noms de Camerone, Danjou, Maudet et Vilain les officiers de la 3e compagnie, soient gravés en lettres d’or sur les murs des Invalides à Paris. » (http://isabelle.vilain.free.fr/vilain.html)

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Pas de rue Jean Vilain à Poitiers mais une foultitude de rues aux noms plus convenus les uns que les autres, de Nelson Mandela à Pierre Mendès-France en passant par … le Traité de Rome !…pourtant, en cherchant bien, cette plaque discrète :

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Les peuples européens se fourvoient chaque fois qu’ils veulent faire table rase du passé. Leur drame est d’avoir été christianisés et pourtant le christianisme qu’ils ont modelé tant bien que mal pour l’adapter à leur génie propre fait partie intégrante de leur héritage. Mais nous savons que cette religion étrangère a contribué à désenchanter notre monde. Elle contenait en elle tous les germes du pourrissement et voilà près d’un demi-siècle que l’Église a décidé de revenir aux miasmes originels de l’Évangile : l’égalitarisme et l’universalisme. Cette idée d’égalité universelle a fini par se laïciser dans l’idéologie des droits de l’homme. Après avoir contribué à la chute de l’ Empire romain, le christianisme est en train de nous miner de l’intérieur. Et peu importe qu’il n’y ait plus grand monde à la messe, puisque le message, récupéré par des gens qui se piquent de laïcité, nous est infligé tous les jours à la télévision, dans les médias et sur les bancs de l’école.

Comment sortir de cette impasse ? Notre mission n’est pas de créer une nouvelle religion qui, en ces temps de confusion mentale, risquerait de n’être qu’une secte parmi d’autres. Si les Européens parviennent à ne pas disparaître, ils retrouveront un jour les voies du sacré. En attendant c’est le combat pour la survie qui doit mobiliser toutes nos énergies, combat qu’il faut mener avec des idées claires, sans se tromper d’ennemi.

Or, se dire païen est aujourd’hui la seule façon de récuser l’égalitarisme chrétien et sa morale du péché, de substituer aux funestes notion de Bien et de Mal celles de Beau et de Laid. Le Beau et le Laid sont des notions relatives, qui peuvent varier d’une culture à l’autre, mais en Europe, chacun sait -ou savait- ce qu’est un beau geste, une belle action, une belle âme ou un bel ouvrage. La sagesse populaire dit qu’il n’est pas beau de mentir. Aux tricheurs, on préfère les beaux joueurs. On dira d’un vieillard qu’il a un beau regard. D’une personne laide physiquement qu’il y a chez elle une beauté intérieure. Ce qui est beau ne peut pas être mauvais. Toute l’histoire européenne est imprégnée de cette conception esthétique de la vie, indissociable du sens de l’honneur. Et ce que je reproche le plus à notre société actuelle, c’est de vouloir nous imposer le laid : le Centre Beaubourg, l’Opéra-Bastille, la peinture de Picasso et l’art moderne en général, le rap, la techno, une certaine mode, etc. Or, tout ce qui est laid est pernicieux, car toutes les horreurs que nous sommes aujourd’hui sommés d’admirer ont pour fonction de saper les valeurs et de détruire les repères sans lesquels la civilisation européenne n’aurait jamais atteint les sommets que nous lui connaissons.

Jean-Claude Valla.

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Les commissaires du peuple du Scalp aimeraient tellement pouvoir nous reconnaître au premier coup d’œil qu’ils se sont fendus d’une affiche, sur deux ou trois murs de Poitiers, dressant un état des lieux des signes qui, pour eux, sont nos signes distinctifs. Jolie petite affiche assortie d’un appel à la vigilance qui se traduit implicitement comme un appel à la délation et peut rapidement tourner à l’appel au meurtre… en fait ce dont rêvent ces mouchards, nostalgiques du Guépéou, c’est de nous coller une étoile jaune sur la poitrine…

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Dans l’article précédent, je parlais du travail de générations de paysans, de haies correctement élaguées et d’une tendance à une « gestion davantage responsable » des haies françaises , il n’en reste pas moins que des sagouins sont encore à l’œuvre et massacrent à qui mieux mieux… Pour preuve, cette malheureuse haie littéralement hachée, à côté du Centre Equestre, route de Chauvigny à Poitiers. Je ne sais pas trop qui sont les auteurs de cette boucherie (à se demander de quoi ils ont bien pu se servir pour en arriver à un tel résultat, la dynamite aurait été plus propre et plus … définitive…) : employés municipaux, nervis/fonctionnaires de la DDE, sous-traitants … quoi qu’il en soit, on est bien en présence de véritables sagouins et d’un travail de merde …

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D’habitude, même si j’ai collé sur ma boite à lettres un petit billet qui indique que je refuse les publicités, je reçois quand même chaque mois le bulletin municipal (comme si ce n’était pas en fait une méga-publicité en l’honneur de la municipalité -socialiste- de Poitiers auto-satisfaite …). Chaque mois, sauf ce mois de janvier … je suis passé à l’ as et je ne comprends pas trop pourquoi … Quoi qu’il en soit, si je n’avais pas trouvé l’écho chez l’excellent « des choses », l’info serait elle aussi, passée à l’as…

En fait je me suis demandé pendant un bon moment, si ce n’était pas une preuve d’humour … avant de me dire que non, décidément non, ce ne pouvait pas en être … vous avez déjà vu un dessinateur socialiste faire preuve d’humour

vous ? Un gaucho, pourquoi pas, un coco même peut être, ou un facho .. mais un socialo ? Nan, vous rigolez … connaissent pas l’humour les zozos, encore moins l’auto-dérision …

(photo : Notre Dame la Grande aujourd’hui)

J’ai déjà parlé de l’érection de la mosquée à Poitiers, déjà parlé de l’érection du minaret surtout, qui ne devait pourtant pas être, selon l’engagement des maitres d’œuvre… ( ) … mais je ne me serais jamais douté du raccourci qu’allait se permettre le dessinateur en question … pourtant, après tout, d’un monothéisme à l’autre, est-ce vraiment surprenant .?… en tout cas, découvrir l’église Notre Dame affublée de deux minarets laisse quand même rêveur …

(en bas à droite, Notre Dame la Grande affublée des minarets)

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Dans leur chasse sauvage vers plus de soleil et plus de chaleur, les oies sont passées cette nuit peu après 23 h. au dessus de Poitiers. Spectacle magnifique, et leurs cris portaient nos espoirs dans le retour de la saison claire… Bon voyage les belles …

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poitiers

Le duc Eudes qui, en trente ans, a fait de l’Aquitaine un royaume indépendant a quelque mal à freiner les razzias que mènent les arabes auxquels il a pourtant flanqué une sévère peignée à Toulouse quelques années plus tôt.. Il vient à son tour d’endosser un sérieux revers sur la Dordogne de la part des musulmans et ne voit plus comme solution que d’appeler à son aide son ennemi, le franc, Charles qui est précisément lui même -d’un soudard l’autre- en train de son côté, de piller le Poitou …. Le choc décisif a lieu en 732, le 25 octobre près de Poitiers. Avec la mort de l’émir Abd el Rhâman, c’est un rude coup qui est porté à l’ expansion musulmane, ce dont on peut se réjouir … mais il faudra encore que les arabes soient chassés de Narbonne près de trente plus tard et la prise de Barcelone en 801 pour que le coup d’arrêt soit porté aux menaces d’invasion. Même si, très bientôt, le premier monument qu’on verra en arrivant à Poitiers en venant de Paris sera la mosquée et son minaret de 22 mètres… En revanche, Charles peut sur le champ savourer son triomphe à usage interne : il vient de gagner son surnom de « Martel » en même temps qu’il élimine son plus dangereux rival et surtout, qu’il met fin au rêve aquitain d’indépendance…ce qu’on peut être en droit de regretter …

(clin d’œil étonnant de l’Histoire : tout ça me fait bougrement penser à Jules César, profitant de ce que les Eduens l’appellent à l’aide quand s’apprêtent à débouler les Helvètes et les Germains, pour s’installer en Gaule beaucoup plus durablement qu’il était prévu…)

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