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Racisme ordinaire: J’ai trouvé dans « le Monde » du 18.03.2005 :
« La phrase a jailli mécaniquement. C’était il y a deux mois, à Grenoble. Sihem, 14 ans, venait d’intégrer l’Espace adolescents, une structure d’accueil visant à rescolariser des jeunes de 14 à 21 ans en rupture de scolarité ou aux portes de la délinquance.
Ce jour-là, la jeune fille butait sur un exercice. « Je suis trop une Celte ! », s’est-elle alors exclamée. Interloqué, Antoine Gentil, son professeur, lui a demandé ce qu’elle voulait dire par « Celte » ? Et Sihem d’expliquer que, dans sa cité, le quartier de la Villeneuve, à Grenoble, ce mot était couramment utilisé pour désigner un (e) imbécile. »
En premier lieu, sans même vouloir faire de mauvais esprit, ça m’étonnerait que le mot employé ne soit qu' »imbécile » … deuxio, après l’autre qui veut « rééduquer les sous-chiens: les blancs » ( http://www.dailymotion.com/video/x475vt_racisme-antiblancs-souschiens_politics ) on n’a pas l’impression que les choses aillent en s’arrangeant …
relevé dans « L’Internaute Actualité »:
« Achetez-le! », lance en riant Nadine Morano à la presse en sortant de l’Elysée: à l’issue du dernier Conseil des ministres avant la pause estivale, les membres du gouvernement ont reçu en « petit cadeau » le nouveau disque de Carla Bruni-Sarkozy, des mains même de la chanteuse.
Projet de loi pénitentiaire, logement, Outre-mer, sans compter un point sur les difficiles négociations à l’OMC: le menu était copieux pour ce dernier Conseil avant la reprise du 21 août.
Avant de rejoindre le Var avec son épouse, et pour marquer le coup au terme d’une législature aux « 55 réformes », Nicolas Sarkozy avait ensuite convié ministres et secrétaires d’Etat à un « pot » dans un salon de l’Elysée.
Le président de la République « nous a souhaité de bonnes vacances », a expliqué un Eric Woerth détendu, sous un soleil radieux. Sous le bras du ministre du Budget, avec un épais dossier : « Comme si de rien n’était », le nouveau disque de la première dame, qu’elle vient d’offrir à chacun.
« J’écoute de bons disques, celui de Carla Bruni notamment », avance Eric Woerth, qui l’a déjà « trouvé très bien ». Sorti le 11 juillet, l’opus s’est classé numéro un des ventes d’album après sa première semaine d’exploitation et une intense couverture médiatique.
« Je l’avais déjà acheté », glisse Nadine Morano. « Bonne élève », la secrétaire d’Etat à la Famille? Non, mais « j’ai de l’affection pour Carla Bruni », réplique-t-elle, louant son « naturel ».
« Un peu de musique douce, ça sera parfait pour le farniente, la famille, les amis, les enfants », fait valoir Valérie Pécresse (Enseignement supérieur).
Xavier Darcos (Education) pose gaiement devant les photographes en montrant la pochette aux teintes délicates.
Alain Marleix (Collectivités locales) ou Fadela Amara (Ville) filent avec le cadeau bien en vue.
Chacun a eu droit à sa dédicace.
« Mme Carla Bruni a eu l’occasion de faire un petit cadeau aux ministres qui n’avaient pas encore téléchargé son album, de manière à ce qu’ils puissent partir en vacances en bonne compagnie », explique posément le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.
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la-men-ta-ble … si on avait encore des doutes sur ceux qui nous gouvernent, ils sont dissipés …
Je parlais l’autre jour du Salon du Livre et de Léo Malet… j’y ai aussi rencontré Gabriel Matzneff, pétillant de séduction, entouré d’une petite cour de minaudantes minettes boutonneuses, adolescentes bourgeoises aux joues rouges et aux pieds plats… on avait échangé quelques phrases : avait eu l’air intéressé par ma librairie et m’avait promis de passer me voir s’il passait par Poitiers …
J’ai appris tout récemment, après la publication du dixième volume de son journal, qu’il allait cesser de publier de son vivant ses fameux « Carnets Noirs », « vu les conditions atmosphériques ». Merde, les cagots ont donc eu sa peau (j’ai cru comprendre que ces connards de Field et Polac , maîtres es terrorisme intellectuel, y étaient pour quelque chose …) … bien dommage … et ça donne une autre dimension aux citations que j’avais relevées :
« Ils croient que je suis comme eux parce que, comme eux, j’ai une tête, un corps, deux bras, deux jambes. Mais la ressemblance s’arrête là, pauvres pommes ! »
« Donnez la moindre parcelle d’autorité à un médiocre, il se transforme incontinent en tyranneau« .
« Tant que j’inquiéterai les cons et exaspérerai les larves, je saurai que je suis dans la voie juste. Leur hargne me conforte dans ce que je suis« .
Patrice Lajoye : « Des Dieux Gaulois. Petits essais de mythologie ». Editions Archaeolingua. 36 €
La religion gauloise est fort mal connue, et sa mythologie ne subsiste qu’à l’état de fragments épars. Le but de ce recueil d’essais n’est donc pas de révéler cette mythologie, mais d’en éclairer certains aspect, en comparant ce qui subsiste avec d’autres mythologies mieux connues, en essayant quelques hypothèses nouvelles, et surtout en rassemblant des informations sur des divinités qui parfois, n’avaient été que peu étudiées.
Ces quelques fragments montrent toutefois l’ampleur de ce que nous avons perdu: la mythologie gauloise était, très vraisemblablement, tout aussi riche et variée que ses homologues mieux connues, grecque ou indienne.
Sommaire
Introduction | 11 | |||
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11 | |||
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14 | |||
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16 | |||
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18 | |||
Les Dieux | 21 | |||
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22 | |||
– Un dieu solaire ou une pomme de l’Autre Monde ? | 22 | |||
– L’île | 23 | |||
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24 | |||
– Le sens du nom « Baco » : une approche linguistique | 25 | |||
– Baco : un dieu-hêtre ? L’apport de la mythologie | 26 | |||
– Quelques surnoms de Jupiter en Gaule | 27 | |||
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29 | |||
– Un dieu-taureau ou un dieu-fleuve ? | 29 | |||
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30 | |||
– Le plus vieux des dieux gaulois | 31 | |||
– Une évolution iconographique précoce | 31 | |||
– Cernunnos gallo-romain | 32 | |||
– La corne gauloise | 34 | |||
– Une biche cornue | 35 | |||
– Des survivances encore actuelles | 36 | |||
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37 | |||
– Le culte de Circius | 37 | |||
– Les vents gaulois | 38 | |||
– Pourquoi prier les vents ? | 39 | |||
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39 | |||
– Un héros ou un dieu ? | 40 | |||
– Le sens du nom | 41 | |||
– La parèdre | 41 | |||
– Des fragments de mythologie de Lero dans la Vie de saint Mathurin ? | 41 | |||
– Saint Pipe / Pipio | 42 | |||
– Le problème de la transmission | 43 | |||
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44 | |||
– Hercule et les eaux en Gaule | 44 | |||
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46 | |||
– Authenticité du texte de Lucien | 46 | |||
– Ogmios dans l’épigraphie | 47 | |||
– Un dieu lieur mal connu finalement | 48 | |||
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50 | |||
– Une tradition hellénistique tardive | 50 | |||
– Le Rhin père | 50 | |||
– L’Océan | 51 | |||
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53 | |||
– La légende arthurienne | 54 | |||
– L’homme sauvage et le Dagda | 54 | |||
– Merlin et la forêt | 56 | |||
– Sucellus, un archétype antique ? | 56 | |||
– Une preuve par latinisation ? | 56 | |||
– Dieu céleste ou dieu rustique ? | 59 | |||
– Dieu de la forêt | 59 | |||
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59 | |||
– Des commentaires sur Taranis | 60 | |||
– L’orage | 60 | |||
– Une interprétation romaine imparfaite | 61 | |||
– Le dieu à la roue | 61 | |||
– Des survivances tardives | 62 | |||
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63 | |||
– Les inscriptions mentionnant Toutatis | 64 | |||
– Des Mars locaux | 65 | |||
– Rapport à l’Italie | 67 | |||
– Mars roi | 68 | |||
– Contre exemples | 68 | |||
Les Déesses | 71 | |||
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71 | |||
– Un nom à l’orthographe multiple | 71 | |||
– De curieux partenaires | 72 | |||
– Héra, une erreur d’auteurs grecs ? | 72 | |||
– Une divinité infernale | 73 | |||
– Une survivance médiévale ? | 73 | |||
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73 | |||
– *Dea Ana | 73 | |||
– Diane démon de midi ? | 74 | |||
– Une mère des dieux ? | 75 | |||
– Un examen du nom | 75 | |||
– Une interprétation romaine achevée ? | 77 | |||
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79 | |||
– Une étrange localisation géographique | 79 | |||
– Le sens du nom | 80 | |||
– Un sanctuaire ? | 81 | |||
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81 | |||
– Epona, une divinité celtique | 82 | |||
– L’introduction d’Epona à Rome | 83 | |||
– Le culte d’Epona | 84 | |||
– Des fêtes locales ? | 84 | |||
– Fonction d’Epona | 86 | |||
– Une mythologie | 87 | |||
– Epona et Isis | 87 | |||
– La fin du culte | 88 | |||
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91 | |||
– Sainte Apolline | 91 | |||
– Minerva Sulis | 92 | |||
– Sulevia / les Suleviae | 92 | |||
– Belisama | 93 | |||
– Brigid / Brigindona | 93 | |||
– Une seule et unique déesse | 94 | |||
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94 | |||
– Segeta | 94 | |||
– Les inscriptions | 95 | |||
– Segeta sur des monnaies impériale | 95 | |||
– Pourquoi avoir frapper ces monnaies ? | 96 | |||
– Qui est Segeta ? | 97 | |||
– Segesta à Rome | 98 | |||
– Le sens du nom | 98 | |||
– Paradoxes temporels | 99 | |||
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99 | |||
– La danse au-dessus du gouffre | 100 | |||
– Des divinités de source | 100 | |||
Les couples divins | 103 | |||
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103 | |||
– Borvo et Damona | 103 | |||
– Le bouillonnant | 103 | |||
– Les premiers Celtes d’Anatolie | 104 | |||
– Une toponymie abondante mais difficilement utilisable | 105 | |||
– Apollon médecin | 105 | |||
– Une seule parèdre: Damona | 106 | |||
– Une vache sacrée | 106 | |||
– Un mythe irlandais | 107 | |||
– … Mais aussi un mythe gaulois christianisé | 108 | |||
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108 | |||
– Un Mars étrange | 109 | |||
– La Terre | 109 | |||
– Les raisons du culte | 111 | |||
Le dossier « lugien » | 113 | |||
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113 | |||
– Lug au Pays-de-Galles : Lleu Llaw Gyffes | 113 | |||
– Lug en Irlande | 115 | |||
– Les dédicaces | 119 | |||
– Gémellité | 120 | |||
– La plus ancienne légende celtique connue : Gargoris de Tartessos | 123 | |||
– Le bras long | 127 | |||
– Toponymie | 135 | |||
– Rosmerta | 140 | |||
– Mars forgeron : Cobannos | 145 | |||
– Cordonnier | 151 | |||
– Le dieu à la lance et au taureau : Gisacus | 151 | |||
– Esus, le dieu par excellence | 157 | |||
– Des grues, des corneilles ou des corbeaux: Cathubodua | 161 | |||
– Mars Loucetius et Victoria Nemetona | 163 | |||
– La femme-fleur | 167 | |||
– Le cochon polytechnicien | 167 | |||
– Les chaînes et les frontières | 169 | |||
– Le voyant | 170 | |||
– Le bélier infernal : Moltinus | 171 | |||
– Pourquoi pas plus de dédicaces à Lugus, finalement ? | 174 | |||
– Mercure | 175 | |||
– Apollon | 175 | |||
– Le plus connu des dieux gaulois: Bélénos | 175 | |||
– Le Soleil a rendez-vous avec la Lune: Grannos et Sirona | 182 | |||
– Mars | 189 | |||
– Inédits gaulois | 190 | |||
– Le combat final | 190 | |||
– Une bataille eschatologique | 191 | |||
En guise de conclusion | 201 | |||
Bibliographie | 203 | |||
Index |
ça, c’est pour répondre à tous ceux qui nous dénient le droit et la fierté de prétendre à une identité européenne sous prétexte qu’un métissage tous azimuths aurait depuis longtemps effacé toute trace de nos origines …
La famille la plus vieille du monde découverte à Göttingen
Pierre Bocev (à Berlin)
18/07/2008 | Mise à jour : 20:31 |
Des ossements humains qui ont été trouvés dans cette région allemande datent de l’âge du bronze, mille ou deux mille avant notre ère.
« Nos ancêtres les Gaulois » paraissent bien jeunes par rapport à la découverte préhistorique qui vient d’être consignée dans un musée à Bad Grund, dans la région de Göttingen, en Allemagne. Des ossements humains qui y ont été trouvés datent de l’âge du bronze, mille ou deux mille avant notre ère. Et, surtout, au moins deux de leurs descendants directs vivent encore dans les environs, la preuve pour ainsi dire généalogique ayant pu être établie grâce à la comparaison de traces d’ADN. « Drôle d’impression de le regarder au fond des yeux », sourit Uwe Lange. Le géomètre de 48 ans est l’un des deux dont la filiation a été prouvée. Face à lui, il y a l’effigie de son lointain devancier, à 100 ou 120 générations de distance.
« Je voudrais bien lui demander comment il s’appelle et ce qu’il a fait dans la vie. » De l’agriculture et de l’élevage, explique Ernst Probst, un expert de l’âge de bronze qui a relaté l’affaire. Des activités de subsistance agrémentées de polygamie, de sacrifices humains et de cannibalisme… L’aventure débute en 1980, lorsque l’on découvre cinq cavités inconnues dans la grotte de Lichtenstein, connue de longue date. Les travaux de fouille démarrent en 1993. L’archéologue local, Stefan Flindt, met au jour des parures en bronze, les restes d’un foyer et les ossements d’une quarantaine d’êtres humains. Susanne Hummel, anthropologue à l’université de Göttingen, prend la relève. Par un petit miracle, il existe encore des traces d’ADN identifiables, car la substance génétique des os est particulièrement bien préservée. Les squelettes sont peu ou prou ceux des membres d’une même famille. D’où l’idée de chercher des descendants dans la région. Sur quelque 300 échantillons de salive prélevés sur des habitants qui y vivent depuis au moins trois générations, deux correspondent. Uwe Lange et Manfred Huchthausen, un enseignant de 58 ans. Séparés par un kilomètre à vol d’oiseau, réunis par des ancêtres morts ici il y a 3 000 ans.
-Source : Le Figaro.fr International
Pour Le Roux et Guyonvarc’h, les Druides sont une classe sacerdotale polyvalente identique aux brahmanes de l’Inde védique,
selon Jean Louis Brunaux des philosophes et savants proches des Pythagoriciens,
pour Christian Goudineau , de simples fonctionnaires exerçant leur charge pendant une période donnée à la manière du Pontifex Maximus à Rome …
Beaucoup de choses m’agacent en ce moment et je supporte vraiment de plus en plus mal l’injustice, la laideur, la mauvaise foi, la vanité, la bêtise ce qui laisse peu de place au reste, donc pas grand chose pour trouver grâce à mes yeux… Ce qui m’incite à ne pas bouder mon plaisir et dire deux mots de samedi dernier où, à Chauvigny, j’ai non seulement fait la connaissance de deux païens comme je les aime, mais en plus j’ai vu que la municipalité avait donné à une rue le nom de Léo Malet, le père de Nestor Burma .
Nestor Burma, c’est celui qui « met le mystère knock out », c’est le type même du détective privé de l’époque héroïque. Grand amateur de « lait de panthère », sujet à la gueule de bois , il ne cache pas non plus son goût pour les belles filles avec une très nette et très suspecte préférence pour les « femmes-enfants », étant bien entendu dès le départ qu’aucune n’arrivera pourtant au niveau de la cheville (parfaite) de son Hélène de secrétaire.
On devine sans peine qu’au cinéma, un Nestor Burma américain serait apparu sous les traits d’Humphrey Bogart (dixit son créateur et noblesse oblige), mais qu’en bon français, avant d’être Guy Marchand, il fut René Dary et Galabru lui prêta aussi sa lippe ainsi qu’un Michel Serrault plutôt atypique. Et puis, Tardi est passé par là…
Nestor Burma c’est aussi Léo Malet qui promène son cynisme réjouissant et sa gouaille irrésistible du haut de sa « vieille bonne vache de pipe à tête de taureau ». Léo Malet, le poète surréaliste amère et déçu : « je me suis établi détective comme je me serais installé poète. Sauf que j’ai une plaque à ma porte au lieu d’avoir une plaquette dans mon tiroir. Je suis un franc tireur. Je gagne mon boeuf au jour le jour, sans l’aide de personne ou presque, semblable à celui qui s’enfonce dans la jungle, un fusil aux pognes, pour chasser ses deux repas et son paquet de gris quotidiens ». Léo Malet, l’amoureux d’un Paris pittoresque et provincial qu’on n’avait pas encore livré à la pioche ni à l’imagination délirante des promoteurs. Léo Malet l’ethnologue, l’observateur de cette jungle qu’est la grande ville, et de ses habitants, humbles ou suffisants, proies et prédateurs, petits truands canailles ou gangsters de haute volée. De la série des « Nouveaux Mystères de Paris », Gilbert Sigaux disait « Malet y met en scène les secrets de la ville et les secrets des personnages ».
Il m’avait écrit très gentiment pour me remercier d’un article que j’avais fait sur lui dans Centre Presse et je garde encore sa carte postale faite maison selon la technique du collage et dont il s’était fait une spécialité … Une année, au Salon du Livre, je l’avais vu s’éloigner dans une allée, avec sa casquette et sa grosse pipe à tête de taureau, les jambes de ses pantalons légèrement trop courtes qui laissaient voir une bande des chaussettes et j’avais trouvé ça très touchant… ça devait être l’époque où Daeninckx lui pourrissait la vie à grands coups d’anathèmes et de dénonciations trémolesques… Daeninckx, grand pourfendeur du fâââchisme, commissaire politique, et grand inquisiteur mais aussi rédacteur récurrent de minables lettres de dénonciation… qui verrait une alliance néo-fasciste rouge-brune dans une glace à deux boules fraise-chocolat… collectionneur de fiches sur tout le monde, RG nouveau genre, qui dénoncerait père et mère et puis sa petite soeur pour faire bonne mesure…
« Charlie Hebdo : fini de rire !
Philippe Val, directeur de publication de Charlie Hebdo, qualifie d’antisémite un article publié dans son propre journal. Entre autres joyeusetés…
A lire Charlie hebdo, comme ça, avec les petits dessins rigolos et les vannes à toutes les pages, on se dit que c’est un journal où ils doivent bien se marrer. Pourtant, il suffisait, paraît-il, d’assister à la conférence de rédaction de jeudi dernier pour comprendre que… pas du tout. Ambiance pourrie, cafés tièdes et réparties qui tombent à l’eau. Explication : deux jours avant, Claude Askolovitch, journaliste au Nouvel Obs, dénonce sur RTL « un article antisémite dans un journal qui ne l’est pas ». Il fait référence à la chronique du dessinateur Siné, « vétéran » de l’hebdo satirique. A l’antenne, il explique que Philippe Val, directeur de publication de Charlie Hebdo, « insoupçonnable d’antisémitisme » et même « considéré par certains comme philosémite », fera, dans le prochain numéro, « un éditorial pour expliquer que Siné est une ordure ».
Quand Charlie fait son auto-procès
Jeudi donc, gros malaise à la rédaction de Charlie. Finie la joyeuse impertinence et la belle unité du procès des caricatures, on oscille entre murmures réprobateurs et embarras. « Siné a peut-être été un peu trop loin… », reconnaît, off, un dessinateur. « Le problème, c’est qu’on est obligés de se protéger, concède un autre. Le texte de Siné n’est pas défendable devant un tribunal… » Pour Charb, autre figure charliesque, « il est évident que Siné n’est pas antisémite, mais son texte peut être mal interprété ». Le tronçon qui fait débat est assez court, nous le reproduisons ici :
« Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général de l’UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le Parquet a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n’est pas tout : il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! »
Philippe Val explique que, comme Siné le dézingue dans la première partie de cette chronique (ce qui est tout à fait exact, les deux hommes étant en conflit depuis de nombreuses années), il n’avait pas lu ce passage avant sa publication. Mais il attend des « excuses » de la part du dessinateur pour un article qu’il juge clairement « antisémite ». Et il promet qu’un « communiqué signé de toute la rédaction paraîtra la semaine prochaine » pour remettre les pendules à l’heure. Charlie qui présente ses excuses dans ce cadre, ça fait bizarre. Et pour cause, c’est une première. L’ex-journal « bête et méchant » serait-il en train de devenir « intelligent et respectable » ? De fait, le texte de Siné est plus qu’ambigu. A le lire, on peut comprendre que pour aller loin dans la vie, il vaut mieux être juif…
Hara-kiri général
Mais évidemment, Siné, 80 ans de provoc’ au compteur, trouve « tout ça complètement con » : « Si Jean Sarkozy se convertissait à l’islam pour épouser la fille d’un émir ou à l’hindouisme pour épouser une fille de maharadja, je l’aurais écrit aussi. Quant à faire des excuses à Sarkozy et à Darty, autant me couper les couilles tout de suite. » A propos de couilles, il estime d’ailleurs qu’à Charlie, on en manque sérieusement et que ses confrères sont des « lâches » qui ploient devant Val, patron despotique. Pouêt, pouêt, qu’est-ce qu’on se marre…
Pour continuer dans la franche rigolade, Siné contre-attaque en accusant Val d’avoir allumé un contre-feu pour se débarrasser d’une autre polémique qui enflamme la rédaction en ce début d’été. Dans un précédent édito, le directeur de publication a en effet pris fait et cause pour Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo et de Clearstream, contre Denis Robert, le journaliste indépendant qui s’est attaqué au grand groupe financier luxembourgeois. Plusieurs piliers du journal, Cavanna, Michel Polac et Siné, ont alors désavoué Val dans leurs chroniques. Et comme si ça ne suffisait pas, on vient d’apprendre que Patrick Pelloux, chroniqueur et syndicaliste hospitalier, menace de démissionner parce que Michel Polac l’a attaqué dans les pages de Charlie au sujet d’un article sur le cancer. Patrick Pelloux a réagi en envoyant un texto à ses copains de la rédaction, ainsi libellé : « Amis, suite à l’article de Polac de cette semaine je vais suivre son conseil et je quitte le journal pour rester aux urgences. » Décidément… Si ça continue, bientôt, on se poilera autant à Charlie qu’au Figaro. Pourvu que la ressemblance s’arrête là. »
source : http://www.marianne2.fr/Charlie-Hebdo-fini-de-rire-!_a89097.html
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Pour pas en rajouter, on se souvient aussi du duo « dont la France avait tellement besoin » (hahaha !!!), Font et Val… enfin, non, on ne s’en souvient probablement pas mais le Val était le même qu’aujourd’hui, Philippe, et le Font, Patrick, était son « complice » son faire valoir peut être … qui ont fonctionné en duo jusqu’à ce que le Patrick se fasse prendre par la police et la justice avec une main dans la culotte de moins de 15 ans … dans Wikipédia, on dit timidement qu’à l’occasion de son séjour en prison (4 ans quand même sur les 8 de la peine), « Philippe Val s’est alors éloigné de lui »… fidèle en amitié le mec, à ce qu’on voit … et doué d’une faculté d’impertinence d’autant plus remarquable qu’il sait parfaitement la mettre en veilleuse quand elle menace de lui causer des ennuis…
Le 15 juillet 1410, à Tannenberg, une localité de Prusse orientale (aujourd’hui Grunwald, en Pologne), l’armée de l’Ordre militaire chrétien des chevaliers Teutoniques, grands massacreurs de païens est écrasée par une coalition de païens, Polonais , Lituaniens, mercenaires bohémiens et Tartares. Le grand maître de l’Ordre , Ulrich von Jungingen, ainsi que de nombreux dignitaires y sont tués. Les Polonais désignent cette bataille mémorable sous le nom de victoire de Grunwald…
Au chapitre des conneries et aberrations:
à plusieurs reprises, en parlant des « bienfaits de l’immigration », le mari de la chanteuse, qui nous gouverne, a relevé que ça « évitait la consiguinité » … Il ne s’est donc pas aperçu qu’on n’est pas une peuplade de 150 individus mais un pays de 60 millions d’habitants ?… (simple bêtise crasse ou dangereuse mauvaise foi ? je ne sais pas ce qui est le plus à craindre…)
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